Un LDEVLH dans la lignée des Survival-Horror...

Après la fin de la seconde guerre mondiale, deux grands pays, ou plutôt ensemble de pays se partagèrent le monde : les Etats-Unis, appliquant la politique du capitalisme et l'empire Soviétique, qui se présentait comme un gouvernement communiste, c'est-à-dire ayant des valeurs totalement opposées à celles de leur rival : les Etats-Unis, seul pays pouvant les égaler. En cette même époque, les deux ennemis non proclamés ne respectèrent pas les accords signés en déviant légèrement leurs actions de ce qui était initialement prévu. Ce qui commença par de minimes détails ne fit qu'aller en s'amplifiant, jusqu'en 1947, où l'on commença à distinguer les deux parties en lesquelles se divisait le monde : les Etats-Unis appuyés par l'OTAN d'un côté, et l'URSS de l'autre. Ce fut alors le début de la guerre froide, et de la promesse d'une mort certaine pour le camp qui montrerait le moindre signe de faiblesse.
Guerre froide, car aucun des deux pays n'avait d'avantage sur l'autre, et que tant que cela durerait, aucun ne pourrait déclarer une guerre ouverte sans risquer de précipiter la fin du monde. Les deux nations possédant des armes nucléaires et chimiques pouvant faire de terribles ravages parmi la population en un laps de temps très court. Ils essayèrent tout deux d'établir leur politique sur le monde, tandis que le rapport de force restait inchangé.
A l'apogée de la guerre froide, en 1962, Cuba, après un coup d'état rejoignit l'empire Soviétique et se réfugia auprès d'eux, craignant des représailles des Etats-Unis. L'URSS, saisissant l'occasion, choisit d'envoyer des missiles en direction de l'île, qui pourraient atteindre la Floride sans mal, leur conférant un avantage géostratégique important. Cependant, le président Kennedy s'aperçut de la menace qui pesait sur ses citoyens, et décida d'organiser le blocus de Cuba, afin d'empêcher l'approche de tout appareil ayant pour but de déposer des missiles. Malheureusement, avant qu'il n'expose son idée à quiconque, il fut victime d'un attentat, qui occasionna un coma de plusieurs jours.
Les soviétiques mirent donc à profits cette courte période de tranquillité, les Etats-Unis étant trop occupés par leurs affaires internes pour prêter attention au reste du monde, pour envoyer plusieurs bateaux chargés de missiles, qu'ils installèrent et dirigèrent vers le Sud-est des Etats-Unis sans pour autant les envoyer.
Le président Kennedy se réveilla alors, et, se rendant compte de la gravité de la situation, prononça un discours durant lequel il évoqua son idée de créer un blocus autour de Cuba, ce qui fut aussitôt fait. Mais les missiles se trouvaient déjà sur l'île, et le président se vit contraint d'organiser une opération afin de les neutraliser. Cependant, avant même que l'opération aboutisse, Cuba envoya plusieurs missiles en direction de la Floride. C'est alors que les dirigeants des Etats-Unis constatèrent avec horreur qu'il s'agissait en réalité de missiles bactériologiques.


Le professeur X, un génie concernant les recherches sur le corps humain avait en effet eut le privilège de truffer ces missiles d'agents bactériologiques nocifs pour l'organisme humain, ce qu'il s'était employé à faire. L'armée avait décidé de subventionner ce scientifique, car elle était particulièrement intéressée par son projet de découvrir un sérum permettant à l'homme de survivre à de très basses températures, sans toutefois en souffrir. Son laboratoire fut donc installé en Sibérie, afin qu'il puisse effectuer des tests sans aucun déplacement à fournir.
Les missiles envoyés en Floride explosèrent dans les grandes villes de cette région, et un nuage bactériologique se forma peu à peu, menaçant la population. Toutefois, pour une raison que tous ignoraient, il ne fit aucune victime. De plus, au lieu de continuer à contaminer les Etats-Unis, en raison du vent changeant, il se dirigea vers Cuba, qui fut à son tour touchée. Les Etats-Unis, perplexes mais rassurés décidèrent de mettre fin aux hostilités. Kennedy, après avoir utilisé le téléphone rouge pour communiquer avec le dirigeant de l'Union Soviétique, lui fit remarquer que ses missiles soi-disant bactériologiques n'avaient pas faits beaucoup de victimes. Il proposa alors une entente économique et une censure de la presse, une guerre ouverte n'ayant mené qu'à la destruction des deux pays. Les Etats-Unis firent toutefois des tests sur la population touchée par le nuage, sous un faux prétexte, et c'est avec soulagement que les autorités ne remarquèrent qu'une légère augmentation des tumeurs et cancers.
Parallèlement, le docteur X fut fustigé pour son échec, et fut renvoyé à son projet initial. Pourtant intrigué et blessé dans son orgueil qu'on le mette à l'écart en le renvoyant en Sibérie, intrigué par le fait qu'aucun dommage n'ait été causé aux organismes, il emmena avec lui deux soldats de Cuba, ayant été touchés par le nuage bactériologique dans son laboratoire, non prévu à cet effet, pour effectuer des examens plus poussés. Il demanda plus de crédits et de subventions pour son matériel, que l'Etat lui accorda, ne voulant plus entendre parler de lui durant un moment. X fit alors des découvertes intéressantes, et sans vraiment en prendre conscience, il s'éloigna de son projet initial, bien plus attiré par les nouvelles données qu'il possédait, réalisant de curieuses expériences contraires à l'éthique...
La guerre froide dura alors jusqu'en 1991, lors de la dissolution de l'URSS, sans qu'on ait plus de nouvelles du professeur X. En 2010, certains s'étonnèrent de ne plus avoir de nouvelles de ce scientifique, alors qu'il continuait néanmoins à recevoir des fonds pour ses recherches. Après une rapide inspection dans les archives, l'Etat s'informa sur les employés, et, contactant les familles de ceux-ci, apprit qu'ils étaient tous déclarés disparus, après n'avoir plus donné signe de vie durant des mois, malgré les fréquents appels de la famille au Centre. Depuis peu, la ligne téléphonique semblait avoir été coupée, accentuant l'angoisse des proches des disparus...
L'Etat Russe, inquiet, envoya un commando en repérage, composé de quelques personnes, afin d'en savoir plus sur la situation de ce laboratoire, d'ailleurs introuvable. Tous les papiers concernant cet endroit semblaient avoir disparus. Cependant, un satellite retrouva sa trace, et les autorités ne s'inquiétèrent pas, croyant simplement avoir égaré ces archives et les plans du bâtiment durant le démembrement de l'URSS. L'équipe de repérage partit donc, munis de casques haute technologie, possédant une mini caméra fixée à l'armature et un micro, afin que les autres membres de l'opération restés en Russie puissent les renseigner sur le chemin à emprunter.
L'équipe franchit les grilles protégeant le laboratoire avec la facilité des habitués de l'escalade, et ne remarqua rien de suspect, quand bien même le centre avait l'air à l'abandon, et ce depuis quelques temps. Ils remarquèrent sans plus y prêter attention de grandes baies vitrées, qui laissaient penser que le bâtiment n'était pas seulement haut de plafond, mais composé de plusieurs étages. Le groupe continua sa progression jusqu'à arriver devant une porte, munie d'une serrure électronique disposant d'un code à six chiffres. Une fois leur étonnement passé, les bâtiments de cette classe n'étant pas sensés posséder un tel perfectionnement dans leurs serrures, le technicien du groupe s'avança dans l'idée de trouver le code. Après un quart d'heure dans le froid pour les soldats patientant, la porte s'ouvrit et ils purent entrer dans le centre en lui-même. La porte se referma derrière eux, au grand étonnement des techniciens restés devant les images retransmises par les caméras, mais incitèrent tout de même le groupe sur place à continuer son investigation. Sentant l'air froid s'insinuer dans ses vêtements, un soldat remarqua des vitres brisées, puis son regard se portant sur le sol, il put observer des tables renversées et des papiers éparpillés sur le carrelage de la salle, donnant l'impression que des gens s'étaient battus ici. Parcouru d'un léger frisson, sûrement à mettre sur le compte du froid, omniprésent, il suivit les autres qui continuaient leur exploration des lieux apparemment vides. Quatre portes se présentaient à eux, et le groupe se divisa rapidement en deux factions, l'un partant vers la plus proche porte à sa droite et l'autre à sa gauche. Ils ne pouvaient pas dissoudre le groupe plus que cela, pour des questions de sécurité évidentes. Le premier groupe arriva rapidement dans un long couloir en coude, endroit parfait pour une embuscade. Tous se crispèrent instantanément, et retirèrent la sécurité de leurs armes avec ce qu'ils faisaient passer pour de la décontraction et qui était en réalité de l'anticipation face au danger réel et présent tout au long de leur mission. Arrivés au tournant, c'est avec soulagement qu'ils constatèrent que le couloir se terminait sur une porte, anodine. Ils l'ouvrirent et voulurent se disperser dans la salle qu'ils croyaient deviner, quand ils se rendirent compte que celle-ci était de nouveau un long couloir sombre. Une fois encore, ils franchirent une porte, et se retrouvèrent en face d'un escalier montant au second étage. Le second groupe, quand à lui, dû traverser une salle aux grandes proportions, avant de se trouver face à d'un escalier plongeant dans une obscurité palpable. Les techniciens froncèrent les sourcils devant leurs écrans, ne sachant pas vers quelle partie du centre les envoyer. Durant leur tergiversions, un des soldat promena sa lampe au sol, distraitement. Il sursauta subitement lorsqu'il aperçu des tâches de sang sur le tapis. C'est alors qu'un corps le renversa, et qu'il tomba à terre, lâchant sa lampe torche par la même occasion, dont le faisceau alla illuminer le carrelage sur lequel reposait un bras sans vie... Grommelant, le soldat voulu se relever, cependant, à son grand agacement, une masse l'en empêchait. Il réalisa alors qu'il s'agissait du corps de son co-équipier quand il put apercevoir, malgré la pénombre dans laquelle ils étaient plongés du sang s'échapper de son cou. C'est alors que tout sombra dans la folie. Les deux groupes hurlèrent dans la même terreur.
Les techniciens, devant leurs écrans, étaient devenus plus verts que leurs chemises. Des cris inhumains de souffrance sortaient par les haut-parleurs, tandis que l'image était plongée dans une totale obscurité. Horrifiés, ils furent forcés d'avertir les hautes instances, et contactèrent l'architecte du centre. Celui-ci leur signifia alors ne se souvenir que d'avoir construit un seul étage, et un petit sous-sol. Où pouvait donc mener l'escalier ? Quels avaient été ces tâches de sang, ces cris et cette porte qui s'était refermée sur eux, comme pour les prendre au piège ?
Les dirigeants Russes, très inquiets, décidèrent de convier un grand nombre de pays à une commission, comprenant l'Asie, l'Europe et l'Amérique, mais surtout les trois membres de la Triade. Ils expliquèrent alors à tous ce qui les amenait à craindre que le docteur X n'ait créé, durant ses expériences, quelques chose de dangereux pour le reste de la population, et le docteur étant spécialiste en armes chimiques, ils envisageaient le pire. En réalité, ils n'en avaient aucune idée mais tentaient de capter l'attention des dirigeants des pays à forte puissance. Seuls trois d'entre eux proposèrent leur aide pour comprendre ce qu'il se passait : la France, les Etats-Unis et le Japon.
Après d'âpres négociations, ils se mirent d'accord pour envoyer un commando spécial, composé des meilleurs membres qu'ils avaient à disposition. Les Russes mirent à leur service leurs meilleurs hommes de combat. Les Etats-Unis décidèrent d'envoyer un de leur capitaine, un homme d'une trentaine d'année, inséparable de son colt, la France leur meilleur technicien, armé d'un tournevis orange et le Japon, un membre d'une unité secrète et spécialisée dans l'assassinat, avec pour arme de prédilection un katana.
Les Russes proposèrent alors d'envoyer trois hélicoptères les chercher dans leurs pays d'origine, chaque hélicoptère contenant cinq hommes russes, dont le pilote. Trois hélicoptères décollèrent de Moscou avec pour destinations : New-York, Paris et Tokyo. Le général décida d'emmener deux membres de sa brigade, le technicien ayant tout de même effectué un service militaire choisit deux de ces anciens compagnons et l'assassine amena quand à elle deux autres membres de son unité. Ce fut donc à huit dans un hélicoptère qu'ils se tassèrent, soufflant pour certains sur leurs moufles, essayant de se protéger du froid mordant, tandis que d'autres se tenaient avec décontraction sur leurs sièges. Les appareils décollèrent à nouveau, avec une même destination cette fois-ci : un certain centre de recherche abandonné...

- Je ne pense pas qu'un gouvernement soit assez généreux pour continuer à payer un scientifique qu'elle juge foireux pour "avoir la paix", surtout s'il travaille dans un domaine pointu; et s'il y a le moindre doute de rébellion, ça se règle d'une balle bien placée
- J'espère que le professeur ne va pas réellement s'appeler professeur x

-Alors our la première partie, je pense que la solution est là :

Citation :

L'armée avait décidé de subventionner ce scientifique, car elle était particulièrement intéressée par son projet de découvrir un sérum permettant à l'homme de survivre à de très basses températures, sans toutefois en souffrir. Son laboratoire fut donc installé en Sibérie, afin qu'il puisse effectuer des tests sans aucun déplacement à fournir.

Le fait est que ce scientifique bosse pour l'armée à la base, mais pas pour des projets d'arme bactériologiques. C'est juste qu'en temps de guerre on a eut besoin de lui autrement.. J'voulais pas trop en dire sur lui, c'est à découvrir dans le livre^^
-Pour la 2ème partie, euh oui je te rassure, il ne s'appelle pas docteur X, c'était le temps de trouver un nom, sinon j'aurais appelé ce livre Action Man..