La Taverne Des Aventuriers
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 Une nouvelle d'horreur

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Alex0581
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Alex0581


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MessageSujet: Une nouvelle d'horreur   Une nouvelle d'horreur EmptyMer 18 Mar 2015 - 22:34

- T’es vraiment qu’une tafiole…
Le jeune homme qui avait prononcé cette sentence d’un ton blasé était maigre, portait une paire de lunette disproportionnée et une chemise noire. James Sirulnik en était à sa deuxième année de troisième. Non pas qu’il soit stupide, mais le récent divorce de ses parents avait eu l’effet d’une bombe à retardement dans son esprit et gelait partiellement ses facultés de concentration.

- Bon! ok,  je marche.
Répondit Marc. C’était un enfant, même pas quinze ans. Il suivait James partout et en faisait son idole, son modèle. James pouvait lui demander tout ce qu’il voulait, comme la fois ou il s’était introduit dans un bureau de tabac pour lui acheter des cigarettes et un magazine porno avec un dvd. Ce qui le fascinait le plus chez James c’était son côté pragmatique. James avait le don de rendre tout logique en vous faisant passer pour un âne. Jubilatoire lorsque l’on souffre d’un grand manque de confiance en soi, il était devenu une sorte de surmoi quasiment divin pour lui. L’éclat métallique de la lame s’éteignit dans l’obscurité du sac de sport adidas.

- Et si ça se passe mal? Qu’elle porte plainte? Ou qu’on la tue?
Marc avait l’air de ne plus trop savoir ou il en était et se demandait si l’idée de James était bonne.

- Tout se passera bien Mighty Marc, fais moi confiance.
James lui adressa un clin d’œil et le regardait avec son "air pragmatique" qui ce soir avait un côté assez inquiétant. Les deux adolescents vidèrent quelques bières en fumant des blondes. Le garage désaffecté d’où ils préparaient leur expédition était encore chaud de la journée brulante d’aout de cet été. Cette année, la canicule avait fait des victimes, surtout des enfants et des vieillards. James aimait dire que la nature est bien faite et que cette hécatombe régulait la population d’une manière intelligente en supprimant les vieux inutiles et les enfants trop faibles pour survivre.

Judith écoutait de la musique dans sa chambre, petit îlot éclairé de dehors dans le lotissement endormi.
Elle attendait "les mecs" comme elle disait. Ils ne devraient plus trop tarder car cette nuit ils avaient prévu une petite virée nocturne. Judith était dans la classe de James. Tous se moquait de lui car sa nature presque asociale faisait de lui la victime parfaite pour qu’un groupe d’adolescent en recherche identitaire se soude en faisant de lui la tête de Turc. Mais elle l’aimait bien car il avait de l’imagination. Elle même était souvent la cible de moquerie à cause de sa magnifique crinière rousse et bouclée. D’ici quelques années, les garçons qui se moquaient d’elle baveraient devant son corps de femme, elle en était persuadé, et cela était vrai.

Au bout de la rue, deux silhouettes approchaient, c’était bien eux. Une vague d’adrénaline la fit frissonner et elle accrocha son sac à dos et se mit à descendre par la fenêtre, les garçons la saluèrent

- Pas trop fort! Chuuut.
Elle les embrassa sur les lèvres, c’était leur manière de se dire bonjour depuis la fois ou ils avaient passé une soirée dans le stade à parler de relation amoureuse. Cela ne les gênait pas, et l’ambiguïté de l’acte se trouvait désamorcé par la tendresse de cette fille.

- Tu es prête? S’enquit James.

-Oui. Répondit Judith d’un ton résolu.

Ils disparurent dans la chaleur moite de cette nuit d’été, James en jean avec sa chemise noire, Marc avec un t-shirt bleu et un short, et Judith également avec un petit short en jean court qui mettait innocemment ses fesses en valeur et un pull trop grand avec une tête de Michey Mouse dessus qu’elle ne portait que pour traîner.

La voila cette fichue baraque. Juste à côté de l’ancienne laiterie dont le sol est couvert de petite billes en plastique jaune, reste de duel à l’airsoft.
C’est dans cette maison ordinaire qu’un jour, Ronald Eglen assassina toute sa famille d’une manière vraiment moche. Depuis une semaine déjà il essayait d’empoissonner son père en versant une goute d’acide sulfurique dans la bière quotidienne. Un jour il en versa un peu trop et son père lui jeta à la figure en se plaignant que celle-ci sentait l’œuf pourri. Un soir d’orage il prit la carabine 22 long rift d’Ed Eglen, son père, et tira à bout portant sur sa famille. Résultat, sa petite soeur de six ans mourut dans l’ambulance, sa mère fut tué sur le coup, la balle l’ayant presque décapitée suivant un angle improbable, et son père mourut sans visage. Lui même s’étant donné la mort après le carnage. Ils pénétrèrent dedans.

-Voila le lieu parfait pour ce que nous avons à faire. James prit un air solennel en disant ceci.
- C’est ici que le mal s’abattit et c’est ici que ce soir nous entrerons en contact avec un démon pour sceller un pacte.
Le reflet sur ses verres de lunettes transformait son regard en deux phares scintillants.
- Mon Dieu James… Je ne sais pas trop si c’est bien de faire ça ici. Dit Judith.
- De quoi a tu peur Jud? Rien ici n’est en mesure de nous faire du mal, pas vrai mighty Marc? James posa sa main sur l’épaule de Marc qui répondit par un sourire.
- Vrai! S’exclama Marc.
Ils visitèrent la maison pièce par pièce et s’arrêtèrent dans une chambre qu’ils pensaient être celle de Ronald. James ouvrit son sac de sport et sorti un morceau de tissu noir qu’il déposa au centre de la pièce, dessus était dessiné un pentagramme à la craie. Judith sorti des cierges qu’elle avait prises à l’église et les positionna autour d’eux, enfin, Marc déposa une tablette de Ouija en bois  sur le tissu.

- Nous allons pouvoir commencer… James était excité mais essayait de n’en rien laisser paraître, cependant la lueur de folie dans son regard trahissait son état. La pièce était froide malgré la lourdeur de la nuit, maintenant ils étaient assis par terre autour du Ouija. James replaça ses lourdes lunettes qui glissaient de sur son nez aquilin, il transpirait un peu.

- Maître des ombres, seigneur de la décadence et du meurtre, daigne écouter nos suppliques. Entonna t-il comme une litanie.
- A toi Jud.  Son ordre était bref, vif et coupant.

Judith posa ses doigts sur la goutte du Ouija, cette planche où les lettres de l’alphabet côtoyaient des chiffres. Au début elle voyait ça comme un jeu assez romantique car l’univers de la magie et des esprits l’inspirait, mais là, elle était juste très anxieuse.

- Je suis une vierge et j’offre ma pureté à la noirceur…heu? C’est quoi ensuite? Dit-elle l’air un peu embarrassé.

- C’est pas vrai! Vous prenez tout à la rigolade! Je suis une vierge et j’offre ma pureté à la noirceur insondable du chaos primordiale. Son visage se convulsait de rage. La formule récitée ils mirent leur doigts à côté de ceux de Judith.

- Esprit es tu là? la mâchoire de James se resserra lorsqu’il eu posé cette question. Après un petit moment de battement, la goutte se dirigea vers la lettre O puis U et enfin I, leur doigts l’effleuraient à peine…

- Merde! Ça marche! fit Marc d’une voix éteinte.

Anthony Jackson était un sans abris comme des milliers d’autre. Ce soir, passablement éméché, il parcourait l’enceinte de l’ancienne laiterie seul une bouteille à la main.
Il était né dans cette ville mais à cause d’un léger retard mental doublé par une éducation sommaire, il n’eut jamais la chance de s’insérer dans la société.
Il ne faisait de mal à personne et vous apostrophait dans la rue sans vous connaître comme si vous étiez son ami.
Il n’eut jamais la chance d’avoir accès à un établissement spécialisé et, après la mort de ses parents biologiques dans un accident de la route, il fit le tour de foyers et de familles d’accueils sans jamais recevoir l’amour que ses yeux d’enfant demandaient.
Ce soir là son nez était en piteux état. Deux jeunes l’ayant provoqué pour une histoire de cigarette, il s’était pris un coup de poing au visage et avait dû s’enfuir avec l’aide d’une vieille dame qui, courageusement, se mit entre lui et ses agresseurs. Il s’arrêta un instant en regardant le ciel étoilé et se mit à parler tout seul.
- Ce soir le grand noir dans la maison veut du sang.
Il aimait laisser s’exprimer tout ce qui lui passait par l’esprit pour ensuite l’analyser avec la maturité d’un gosse de dix ans. Et ce soir c’est cette phrase qui tournait dans sa tête.

- Il va leur faire du mal Oggy? dit-il d’une voix craintive et suppliante.
Oggy c’est son copain imaginaire, son ange gardien. Mais Oggy c’est le vent, la pluie et les rayons du soleil, il l’aime bien mais il ne l’a jamais vu, pourtant il existe ,pour sûr! Foi d’ivrogne. Anthony divagua un peu en finissant sa bouteille, de l’autre côté de la rue la maison ensanglantée comme on l’appel ici, le toisait avec ses fenêtres blafardes qui ressemblaient à deux yeux d’insecte. Il fit une pause et s’assit dans l’herbe silencieusement.

James avait le visage légèrement convulsé, une volonté implacable émanait de lui et était en parfaite opposition avec sa silhouette frêle. On aurait dit une bombe nucléaire camouflée dans un corps d’enfant.
Judith était assise les jambes repliées sur le côté et elle frissonnait de stress. Marc semblait ailleurs, comme si ce contexte avait débranché son cerveau, le choc de ce qui venait d’arriver ayant momentanément court-circuité sa raison.

- Dis nous qui tu es esprit. Dit James, un gout de métal dans la bouche. La goutte commença son manège: R puis O puis N…Judith retira vivement ses doigts.

- Ça suffit! Là je ne me sens pas bien du tout, on arrête.  Sa voix était tremblante, James lui lança un regard haineux:

- On arrête? Tu te fout de moi Judy Jud? Pense à tout ces connards qui se foutent de nous au collège! Si nous réussissons à passer un pacte avec un démon, c’est la fortune et l’opulence pour nous autres les ratés. Un drôle de sourire de cartoon illumina son visage cireux.

- La haine et la vengeance, voilà ce qui te motive James Sirulnik… Elle dit cela avec un air complètement abasourdie, comme si quelque part elle éprouvait de la pitié pour lui. James sembla pensif un instant, puis se ressaisit.
- Ok Judy, alors disons que c’est un jeu et que dans ce jeu il n’y a pas réellement de gagnants et de perdants, ok ? Marc avait régressé et ne parlait plus, il se contentait d’observer le Ouija sans bouger lorsqu’il se leva d’un seul coup. Son torse était gonflé, ses yeux révulsés et il grognait comme un animal. Judith hurla, se leva et quitta la pièce sans cesser de hurler. Le son de sa voix continua longtemps de résonner dans l’air ambiant. James attrapa Marc par les épaules
- Tu vois Mighty Marc! Je parle avec lui dans ma tête! Je l’entend! Il se mit à éclater de rire et sorti une lame de son sac de sport.

John Roy fumait un cigarillos assis sur son fauteuil. Bon dieu, combien de fois son docteur lui avait intimé l’ordre d’arrêter de fumer? Il s’était calmé pourtant, avant il fumait deux paquets de brunes sans filtres par jours.
Même sa femme Edna en avait marre de cette habitude coûteuse et pas très hygiénique. Il avait mauvaise haleine, ses dents n’étaient pas très blanches et même la partie inférieure de sa moustache avait jaunie. Il but une gorgée de café crème saveur noisette.

Vingt ans de bon et loyaux services dans la police, et voilà le résultat: un bide imposant, des moustaches jaunes et une haleine de poney. Cette pensée le fit sourire. Ce soir tout était calme en ville mais il irait patrouiller avec Sanchez vers deux heure du matin, histoire de rassurer les citoyens et de mériter son salaire. C’est vrai qu’a part quelques délit mineurs perpétrés par des gosses ou des conflits de voisinage, il n’y avait rien de vraiment inquiétant ici à Long Maine. Rien sauf ce fait divers glaçant qui s’était déroulé dans cette charmante petite maison rue de la laiterie. A l’époque il devait avoir quelque chose comme vingt cinq ans. Bon Dieu! Vingt cinq ans… Il était svelte, beau, blond et tout lui réussissait. Il était encore à l’école de police d’ailleurs lorsque cette histoire eue lieu.

le jeune Ronald Eglen avait massacré sa famille de sang froid et s’était donné la mort: impossible de connaitre ses motivations. Mais John pensait que c’était un hippie défoncé, et hippie défoncé rimait avec Charles Manson.
Pourtant quelque chose le tracassait, mais cette idée lui fit froid dans le dos alors il l’occulta de son esprit. De quoi s’agissait-il? Et bien à l’endroit de l’actuelle maison, une femme fut atrocement mise à mort pour sorcellerie durant l’époque des pionniers. Depuis il n’arrivait que des choses étranges ici. Des chiens retrouvé pendus, un incendie qui couta la vie à une fillette de neuf ans, j’en passe et des meilleurs. Le coin était réputé maudit mais cela n’empêchait pas de jeunes couples venant d’ailleurs de venir y habiter et déchanter.

Selon la légende, la prétendue sorcière aurait invoquée le diable sur ce terrain en sacrifiant un bouc. Lorsqu’elle rendit son dernier souffle, elle lâcha: " la vie est une illusion la mort une délivrance, je reviendrais"…Brrr foutue barjo. Mais pour l’heure il regardait le petit écran de la télé, et sur ce petit écran se trémoussait cette présentatrice météo si sexy avec ses gros nichons.

Judith courait vers la sortie de la maison et déboula dehors comme un boulet de canon. Elle courut vite, c’était la première fois qu’elle courait aussi vite. Une fois, lorsqu’elle avait douze ans, elle fut coursé par un chien à travers tout un pâté de maison, c’était la même sensation, celle d’être poursuivit par un prédateur. Son instinct mettait en branle ses jambes , membres graciles hérité d’environ quatre millions d’années d’évolution de la bipédie humaine. Du feu brulait dans sa poitrine et des larmes coulaient de ses yeux. A l’intérieur James hurlait en tenant un discours de dément, tantôt pleurnichant tantôt jubilant d’une manière morbide et malsaine. Marc était affalé sur le sol inconscient et James rampait vers lui en souriant le poignard à la main.

Anthony bascula légèrement en arrière de surprise lorsqu’il vit une personne sortir d’une manière précipitée de la maison ensanglantée. Il se leva et marcha lentement vers la baraque entendant des cris et des grognements étouffés provenant de l’intérieur. James caressait la joue rouge et fiévreuse de Marc avec la lame froide de son poignard de plongée. Ce poignard c’était son père qui lui avait offert l’an dernier pendant les vacances d’été lors d’une initiation à la plongée sous marine dans le port d’Attika.

- Il veux du sang Mighty Marc, oui il veut du sang. susurra t-il à son oreille. Une ombre s’approcha de James, du moins c’est ce qu’il ressentait. Elle se tenait derrière lui et il se retourna. Une femme nue était devant lui. Son corps était couvert de coupures profondes, ses longs cheveux bruns descendaient jusqu’à la pointes de ses seins. Elle releva la tête et lui sourit, puis elle lui parla

- Tu es revenu James. Tu es revenu voir maman mon chéri. J’ai si froid James, si froid…prend moi dans tes bras. Le regard hypnotisé, James répondit
- Oui maman, je suis revenu parce que vous me manquez. Ils s’étreignirent et du sang dégoulina de la bouche de la femme. Un sang froid et noir, un sang de mort que James ne sentit même pas sur sa nuque tant il était obnubilé. Une voix désincarnée se fit entendre, et un jeune homme apparut dans un coin de la pièce, c’était Ronald Eglen avec la mâchoire inférieure arrachée.
- J’ai maaaaal ! Émettait t-il  du trou béant qui lui servait de bouche. La femme mutilée se mit à rire puis prit la parole.
- Maintenant Il arrive James, dis bonjour au maître. Une forme indistincte apparue au milieu de la salle au dessus du pentagramme de craie et du Ouija. La forme se précisait en faisant vibrer l’air alentour, c’était un bouc noir qui lévitait au dessus du sol dans une sorte de lumière verte. La créature dégageait un son continu et monotone comme une vielle télévision en fin de vie, une sorte de bourdonnement lancinant. Elle parla et sa voix semblait provenir d’un vieux poste, elle était lointaine et de mauvaise qualité. Il fallait tendre l’oreille pour comprendre la phrase dans ce murmure presque robotique.
" La clé des dimensions dans la tempête."

James riait, son couteau à la main, et plus il riait plus il tailladait superficiellement le corps de Marc. Son tee-shirt bleu était en lambeau. Anthony Jackson, quand il rentra dans la pièce, vit un adolescent à genoux devant un autre qui ne bougeait pas. Ce gars riait à gorge déployée et exécutait de grand moulinets dans l’air avec un couteau de plongée énorme, il s’écria de toute ses forces,
- Hey !
L’ado tourna lentement sa tête aux yeux fous vers lui sans cesser de rire.
Mon garçon tu devrais t’arrêter tout de suite. Fit Jackson employant un ton paternel. James se leva d’un seul coup et attaque Jackson qui avait un peu de mal à se concentrer compte tenu de son taux d’alcoolémie élevé.
Le premier coup de couteau lui déchira le biceps, la partie crantée de la lame s’étant accrochée. Le deuxième le fit tomber à la renverse entrainant James dans sa chute. Jackson se débattait avec l’énergie du désespoir et James se blessa tout seul au poignet. Il courut dans l’ombre d’un coin de la pièce. l’espace d’un instant il sembla à Jackson que ce gosse avait complètement disparu dans ce coin sombre. Il tenta de se relever péniblement, son bras lui faisait horriblement souffrir et du sang s’échappait abondamment de la plaie béante. A peine debout il ressentit une vive douleur dans le dos, James venait de le poignarder une fois de plus. Il n’eut même pas la force de hurler, sa douleur le tétanisant sur place. Il vit une douce lumière blanche devant lui et il s’en approcha comme un enfant rejoint sa mère, puis, plus rien. Il s’endormit et son esprit parti pour de merveilleuses contrées secrètes dont lui seul avait le secret.

Vers 3h45, la patrouille de police numéros cent vingt-six arriva à hauteur du 85 Red Avenue en face de la laiterie désaffectée.
Le véhicule ralentit, quelques chose clochait. Il stationna devant et les gyrophares s’allumèrent. John Roy et Peter Sanchez, les deux brigadiers, découvrir une scène écœurante,  deux adolescents gisaient au sol dans une chambre, l’un deux trempait dans une grosse mare de sang. Un clochard salement amoché était affalé dans l’encadrement de la porte,  il respirait encore. Le plus jeune des adolescents parti dans une ambulance ainsi que l’homme. L’autre fut mit dans un grand sac synthétique mortuaire et emmené dans une ambulance à part.

Que c’était-il passé? Comment ce garçon avait t-il eut la gorge tranchée d’une oreille à l’autre? L’autopsie révélera que l’entaille était si profonde que même les vertèbres cervicales étaient lésées. Le petit Marc sorti de l’hôpital au bout de trois jours, il était complètement amnésique concernant ce qui c’était passé cette nuit là. Il put reprendre une scolarité normale mais avec un suivi psychologique par rapport au traumatisme inconscient et à la mort de son camarade James Sirulnik. Judith aussi continua une scolarité normale mais elle déménagea dans un autre état. Elle eue également un suivi psychologique et en arriva presque à chasser ce souvenir de sa mémoire. Anthony Jackson quitta l’hôpital après une semaine d’hospitalisation puis fut mis en examen en tant que suspect dans le meurtre de James Sirulnik. Un non lieu fut prononcé pour faute de preuves, et il continua d’errer dans les rues paisiblement. La maison finie par être détruite et le terrain fut un terrain vague durant environ cinq ans. A part un nombre anormal de carcasses d’oiseaux et de chats, le terrain ne fit pas parler de lui et un jour, un homme d’affaire le racheta pour une bouchée de pain afin de construire un parc locatif.
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MessageSujet: Re: Une nouvelle d'horreur   Une nouvelle d'horreur EmptySam 21 Mar 2015 - 21:24

Personne pour me faire une cht'tite critique de derrière les fagots ? Embarassed
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