Le Topic des chroniqueurs, poètes & autres ménestrels

L'occasion pour chacun d'entre nous de partager ici nos textes, odes ou balades sur des thèmes fantastiques ou autres. Du moins si vous vous sentez inspirés.

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LE FEU DE LA TERRE



Le soleil rougeoyait déjà par dessus les Monts Brumeux qui se découpaient sur l'horizon. Les oiseaux s'étaient tus, préparant le silence de la nuit à venir et dans la plaine, des foyers commencaient à s'allumer.

Cette nuit n'allait pas être une nuit ordinaire, c'était la Nuit Sacrée qui, par delà le fleuve Onon et jusqu'aux Bois Obscurs, était fêtée par tous les peuples des grandes steppes.

Les chamans avaient déjà préparé les prémisses de la cérémonie en versant de l'hydromel autour des flammes du brasier qu'ils avaient allumé et entonnaient à présent des chants de louange aux divinités nocturnes.

Peu à peu, les plus grands guerriers de la Tribu commencèrent à s'assembler autour des chamans, les anciens d'abord puis les chefs de clan accompagnés de leur suite de guerriers respectifs, vint ensuite les femmes et les enfants, les esclaves et les adolescents fermaient le cercle.

Car c'étaient ces adolescents qui étaient au coeur de la cérémonie. Cette nuit, ils allaient être initiés, cette nuit les adolescents allaient retirer le cordon de soie qui enserrait leur taille depuis l'age de leur circoncision pour revêtir le manteau de laine, symbole de leur entrée dans le monde des hommes et des guerriers.

Les mères de ces futurs adultes avaient enfilé leurs habits de deuil et se mortifiaient la poitrine en geignant et en s'arrachant les cheveux.

Les chamans avaient préparé la bière et le lait de yak fermenté, la cérémonie était sur le point de commencer.

D'abord les jeunes garçons otèrent leur pagne et une fois nus, les chamans leur enduisirent le corps d'une huile spéciale puis, l'un après l'autre, vinrent se placer autour des flammes. Les jeunes hommes se tinrent par la main en fermant les yeux pendant que le chaman leur brulait le cordon de soie qu'ils portaient serré autour de la taille avec un tison chauffé à blanc.

Les jeunes hommes endurèrent la douleur de la soie fondante sur la peau en silence telle que le voulait la Tradition, les uns crispaient les dents, les autres pleuraient en silence.

Puis, pour apaiser la douleur et cicatriser la brulure, les chamans leur passèrent du baume sur la peau et leur firent boire la bière et le lait de yak fermenté.

Puis, les guerriers assemblés poussèrent un cri de guerre et les mères fondèrent en larmes, les jeunes adolescents étaient devenus des Hommes.

A l'aube, la cérémonie fut terminée, les adolescents rentrent dans leurs foyers et leur père peuvent désormais leur confier l'épée qu'ils ont eux même forgée pour leur fils, la Terre a de nouveaux guerriers, prêt à tout affronter, les monstres les plus féroces et défendre à jamais le Feu de la Terre.

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C'est pas mal du tout. Tu ne serais pas tenté par l'écriture d'une AVH (aventure dont vous êtes le héros), comme certains d'entre-nous ?

Ainsi, Gorak est l'auteur de cette intro? :cherry:
Ben dis donc, serais-tu de la veine de JR Tolkien?

Marmouscule :dwarf:

Voyageur Solitaire a écrit:

C'est pas mal du tout. Tu ne serais pas tenté par l'écriture d'une AVH (aventure dont vous êtes le héros), comme certains d'entre-nous ?

Mieux que ça ... en fait j'aimerais créer un forum RPG entier tournant autour de cet univers. En plus comme la fonction "dés" est disponible chez Forumactif, cela peut-être très facile.

Le seul ennui, c'est que jusqu'à présent je pensais être seul ... mais comme je vois que d'autres sont passionnés, alors je me permets de vous proposer cette aventure.

Si cela vous tente, je vais créer un forum entier (merci les adresses La Poste que l'on peut créer illimitées ) et préparer le terrain en quelque sorte. Une fois que l'univers sera mise en place, je vous passerais le lien et celui qui veut se lancer dans l'aventure il n'aura qu'à s'inscrire.

Qu'en dites-vous ?

Un forum d'un univers d'heroic-fantasy à part entière? Sais-tu que la forumule existe déjà, il s'agit des Terres de Légende, géré par le Gamer Asmis : http://terresdelegende.xooit.com/index.php

Ce dernier et son épouse ont voulu m'y initier mais comme je ne suis pas du tout JDR pur et dur, peut-être y trouverais-tu ton bonheur? :+

Marmouscule :dwarf:

Voyageur Solitaire a écrit:

C'est pas mal du tout. Tu ne serais pas tenté par l'écriture d'une AVH (aventure dont vous êtes le héros), comme certains d'entre-nous ?

Je crois que c'est un autre nom pour mon projet, en fait ... oui je vais essayer d'écrire cela puisque je vois qu'il y a des amateurs.

Bon cela va prendre un peu de temps pour tout mettre en place. Mais une fois que cela sera prêt je vous passerais le lien pour vous inscrire.

Je vous préviens: je suis un vrai pervers sadique dans ce domaine ... il se peut que vos personnages souffrent beaucoup dans mon scénario.

Marmouscule a écrit:

Un forum d'un univers d'heroic-fantasy à part entière? Sais-tu que la forumule existe déjà, il s'agit des Terres de Légende, géré par le Gamer Asmis : http://terresdelegende.xooit.com/index.php

Ce dernier et son épouse ont voulu m'y initier mais comme je ne suis pas du tout JDR pur et dur, peut-être y trouverais-tu ton bonheur? :+

Marmouscule :dwarf:

Les "Terres de Légende", oui je connais et j'ai déjà mis le site en favoris (j'ai exploré votre forum avant d'écrire ).

C'était écrit par les mêmes auteurs que la série des "Dragon d'Or" si j'ai bonne mémoire.

Je serais partant, mais tout dépend de ce que l'on apelle HEROIC-FANTASY... Je déteste les niaiseries à la TOLKIEN, les mondes fadasses remplis de héros sans reproches, impersonnels, avec des nains grognons qui boivent de la bière et des elfes grâciles qui jouent de la harpe...
Pour moi, l'HEROIC-FANTASY doit être un monde flamboyant et sauvage, aux paysages magnifiques parsemés de cités étincelantes, un monde païen et chatoyant, avec des héros qui vivent, aiment, rient et pleurent... Un monde de sang et d'or, où la vie est libre et ardente, que se soit dans des palais de marbre aux flèches d'or ou sous des ciels gris battus par les tempêtes...

Voyageur Solitaire a écrit:

Pour moi, l'HEROIC-FANTASY doit être un monde flamboyant et sauvage, aux paysages magnifiques parsemés de cités étincelantes, un monde païen et chatoyant, avec des héros qui vivent, aiment, rient et pleurent... Un monde de sang et d'or, où la vie est libre et ardente, que se soit dans des palais de marbre aux flèches d'or ou sous des ciels gris battus par les tempêtes...

Je vois ... un monde à la Lovecraft en quelque sorte avec son personnage de Randolph Carter ... la Clé des Rêves ... la cité de Kadath, etc. Ou à la Robert Howard avec Conan.

Oui j'aime bien aussi ces univers un peu plus libres et sauvages, moins cloisonnés que Tolkien où les personnages, les lieux, sont (beaucoup) trop définis.

Voyageur Solitaire a écrit:

avec des nains grognons qui boivent de la bière et des elfes grâciles qui jouent de la harpe...

J'ai souvent imaginé des histoires peuplées de nains poètes et raffinés et d'elfes sadiques et pervers.

Moi non plus, j'aime pas rester enfermé dans des images prédéterminées.

Je me souviens qu'il fut un temps où ma plus grande marotte, c'était d'imaginer de grandes chasses au gobelin ... j'ai toujours adoré chasser le gobelin, c'est mon passe-temps favori.

En plus, la peau de gobelin se négocie à prix d'or sur les marchés. Mais attention aux vils arnaqueurs qui sont capables de te refourguer de la peau de couille de troll.

J'accroche pas trop (pas du tout même) au bestiaire -gobelins-orques-farfadets-trolls... Au début, ça va, mais c'est un bestiaire qui montre vite ses limites. On est vite obligé de passer à autre chose de plus évolué, de plus redoutable que les vilains gobelins poilus qui te courrent après avec un couteau rouillé...

Très très sympa ... Tu as bien su rendre l'ambiance de la cérémonie, l'atmosphère lourde et solennelle, c'est vraiment pas mal du tout !
Je le déplace dans le Coin des Artistes, où ce sujet aura plus sa place

Gorak a écrit:

es mères fondèrent en larmes

Faute de frappe ? On dit "fondirent"

Voyageur Solitaire a écrit:

Pour moi, l'HEROIC-FANTASY doit être un monde flamboyant et sauvage, aux paysages magnifiques parsemés de cités étincelantes, un monde païen et chatoyant, avec des héros qui vivent, aiment, rient et pleurent... Un monde de sang et d'or, où la vie est libre et ardente, que se soit dans des palais de marbre aux flèches d'or ou sous des ciels gris battus par les tempêtes...

Mazette. Comme c'est beau ce que tu dis VS

C'est ton retour parmi nous, Divine, qui m'a redonné l'inspiration...
Mes doigts ont à nouveau parcouru les cordes d'argent de ma lyre en bois de rose et les phrases ont déployé leurs ailes sonores, afin de célébrer ton retour...
Feu de beauté, depuis ton retour la lumière inonde à nouveau les tours étincelantes du FORUM et tes adorateurs se pressent sur les marches d'onyx de ton temple pour couvrir ta statue des roses les plus fraîches et des verts bourgeons du printemps...
( oui, je sais, je me lâche, mais ça faisait longtemps)...

Ô VS de mon coeur, mes chevilles explosent en une myriade de débris sanguinolents à la lecture de ta prose ! XD

Voyageur Solitaire a écrit:

( oui, je sais, je me lâche, mais ça faisait longtemps)...

Gorak a écrit:

En plus, la peau de gobelin se négocie à prix d'or sur les marchés. Mais attention aux vils arnaqueurs qui sont capables de te refourguer de la peau de couille de troll.

J'ai le même problème.
Saleté de vendeurs qui essaient de m'arnaquer à chaque fois.

J'ai une astuce infaillible mais peu ragoutante: il suffit de machouiller un peu pour voir de quelle peau il s'agit .
Petit problème de la technique: si c'est de la peau de Gobelin, c'est déjà pas terrible, mais si c'est de la peau de couilles de Troll, tu t'en rends compte immédiatement quand tes dents deviennent encore plus noires que ce qu'elles sont déjà et que tu te payes l'haleine d'un Orque pour trois jours. Voire une semaine si tu es un aventurier peu regardant sur l'hygiène (pléonasme).
En plus pendant cette période tes compétences de chasse diminuent de 3D+6: tous les animaux te sentent venir à trois lieues à la ronde.
Tes compétences d'infiltration diminuent de 2D+3: impossible de surprendre qui que soit dans le dos.
En ce qui concerne tes compétences de charisme et de séduction, je ne veux pas être méchant, mais déjà quelles ne sont pas élevées au départ, (nous sommes des aventuriers ne l'oublions pas), il ne faut pas espérer séduire qui que se soit. Je ne compte pas les femelles Orques qui elles sont sensibles à nos effluves mais bon, pour avoir envie d'une femelle Orque, il faut vraiment rentrer d'une campagne de six mois sans avoir vu de vraies femmes, et encore.
La seule possibilité d'approcher une vierge est de l'assommer en lui tapant sur la nuque.

Cependant, après le bain mensuel dans la rivière, les choses redeviennent normales: les enfants ne s'enfuient plus à notre approche.














omae wa mou shindeiru

Je citerai un extrait de la nouvelle Sredni Vashtar, de Saki.

Pour situer l'histoire, un gamin est tyranisé par sa tutrice et parvient à récupérer un furet qu'il cache dans une remise. Il en fait une sorte d'idole, de Dieu, et finit par composer cet hymne:

Sredni Vashtar s'avança.
Ses pensées étaient de sang et ses crocs étaient blancs.
Ses ennemis imploraient sa miséricorde, il leur apporta la mort.
Sredni Vashtar le Magnifique.

L'histoire tient en à peine 5 pages, mais je l'aime beaucoup. Je ne dévoilerai pas la fin...

Après les couilles de TROLLS et les problèmes d'hygiène (bon appetit si vous êtes à table), pour relever un peu le niveau :

LES ROSES DE SAADI

J'ai voulu ce matin te rapporter des roses,
Mais j'en avais tant pris dans mes ceintures closes
Que les noeuds trop serrés n'ont pu les contenir.

Les noeuds ont éclaté. Les roses envolées
Dans le vent, à la mer s'en sont toutes allées.
Elles ont suivi l'eau pour ne plus revenir.

La vague en a paru rouge et comme enflammée.
Ce soir, ma robe encore en est toute embaumée.
Respires-en sur moi l'odorant souvenir.

Marceline DESBORDES-VALMORE.

Vous n'avez jamais entendu parler de Matthéos
Ce Prince des Glaces ?

C'était il y a longtemps
A l'époque le Monde était glace et feu
Les Hommes étaient des preux
Parmi eux se dressait l'Elite
Des guerriers aux lames d'acier
Dans le plus beau métal forgées
C'est dans cette caste qu'est né
Le Prince Matthéos.

Son père était déjà guerrier
Et chef d'un clan renommé
A l'époque ce clan était en guerre
Contre un autre clan cruel
Le chef de ce clan tua le pere de Matthéos
Dans un duel singulier
Il expira son dernier souffle
La Main sur le cœur
Il jura qu'un jour de son sang versé
Un etre surgirait pour le venger.

Quelques mois plus tard un bébé naquit
Ce bébé fut Matthéos
Mais sa mère durement éprouvée
Mourut en couche
Alors le bébé a des nonnes fut confié.

Puis a Sept Ans passés
A un Maitre d'armes fut envoyé
Pour le métier des armes lui enseigner.

Mattéos se révéla fort doué
Et a dix sept ans des mains de son Mentor
Recut la médaille en Or
Et le Heaume de Fer;
Il fut ceint d'une longue épée
Qui vaillamment battait ses flancs,
Ainsi paré il revint a son clan
Et chef il fut couronné.

Des lunes passèrent
Butins pillages rapines
Matthéos et ses hommes
S'enrichirent
Et un jour le clan ennemi du sien
Revint
Le chef de ce clan avait vieilli
Mais reconnut les armes de son vieil ennemi :

" Ainsi le fils de mon ennemi es tu , dit le chef rival
" Oui , répondit le jeune Matthéos
" Alors c'est donc toi ma perte ! "

Et le chef ricana

Puis levant sa hache
Sur Matthéos s'élanca
Mais le jeune homme plus agile se trouva
Et sans peine esquiva le coup.

Le chef se retourna
Et d'un coup sur le bouclier de Matthéos asséna
Mais point le bouclier ne se brisa
Car en mithril était il réalisé;
Le chef ne s'en émeut point
Et décocha une attaque à Matthéos imparable
Mais le jeune guerrier sut à nouveau la parer
Et agile dans les flancs du chef son épée il a planté
Le chef a genoux s'est laissé tomber
Ses mains a son ventre il a porté.

Et il a ricané,
Ricané plus fort que la nuit
Avant dans le Grand Sommeil plonger

Et se taire pour toujours.

Dans une flaque de sang son corps est tombé
Et Matthéos son épée a rengainé
Sans savoir un seul moment que cet homme
Son père jadis avait tué
Ainsi vont les destins
Ainsi se tissent les vies ...

Vous me demandez, chers amis, si j'ai déjà combattu et bien oui, j'ai combattu. J'ai participé à quelques batailles malgré mon aversion pour la violence et les armes. Mais lorsque les idéaux de justice et de liberté sont en jeu, je n'hésite pas à troquer mon bâton de marcheur contre une épée en acier et une armure de Mithril.

Ainsi, j'ai souvenance de forts combats sur la frontière nord contre les hordes des Royloks, ces féroces créatures à moitié homme et moitié sanglier qui cette année avaient tenté de forcer les portes du Septentrion dont le Roi Haverlen nous avaient confié la garde.

Je me souviens de durs assauts, à chaque fois nous les repoussions, nous mettions en charpie les plus insistants et jusqu'au soir nous avons combattu avec acharnement et ténacité. Au petit matin, il n'y avait plus un seul Roylok de vivant, nous avions subi de lourdes pertes nous aussi et beaucoup de nos frères avaient expiré leur dernier souffle mais nous étions victorieux c'était la le principal et la bannière des Hommes pouvait continuer de flotter sur les portes en signe de liberté et de résistance.

Un peu de légèreté dans ce monde de gravité, je viens de tomber par hasard, en classant de vieux papiers, sur un petit poème débile que j'avais écrit en philo quand j'étais au lycée (on s'ennuyait tellement, qu'avec ma voisine de table, on avait pris l'habitude de faire des jeux silencieux, pendus, cadavres exquis, anagrammes, et concours de poèmes : on se donnait 10 mots, et il fallait écrire un petit poème en les intégrant tous dans le même ordre que la liste donné. En voici donc un, que j'ai écrit avec la liste suivante : tortue, chapeau, chêne, remplir, destinée, nokia, ample, Guado, bras, bouilloire)


Il était une fois un ptit pulu
Grand comme une écaille de tortue
Qui s'en alla puiser de l'eau
Sous son petit chapeau

Surpris par la pluie soudaine
Il s'abrita sous un chêne
Et laissa son seau se remplir
En attendant de repartir

Mais une fois rempli,
Il fut trop lourd pour lui.
Pestant de tous côtés
Contre une funeste destinée,
Il sortit son portable nokia
De la poche de son ample parka
Et appela Seymour Guado
Son ami expert en judo.

Celui-ci illico rapliqua
Avec son pépin sous le bras,
Et ramena en son château
Notre petit pulu héros.

Ainsi se termine cette histoire
Je retourne à ma bouilloire

haha ce poème Yavanna ^^, je vois que la majorité des étudiants faisaient tout sauf de la philo en cours :p.

Superbe tes textes Gorak, tu as le chic de bien te servir des mots :p.

Quand à moi je vous poste un de mes poèmes que j'ai écrit un soir de déprime (ouais vas y l'autre il casse l'ambiance), je trouve que c'est un bon moyen, sinon meilleur que certains breuvages dont je tairais le nom :p.

Je suis assis sur mon lit d’hôpital
Le soleil brille, les enfants dansent
Les jours passent et la maladie avance
Jouer avec eux, leur renvoyer la balle
C’est ce que j’aimerais faire à cet instant
Ce mal qui me ronge depuis des années
N’a que trop duré maintenant
Si j’avais un souhait à formuler ?
Passer une journée en paix
A l’abri de ce trouble incessant
Sans tous ces tuyaux, sans médicaments
Ils sont sensé me maintenir en bonne santé
Mais est ce vraiment une vie d’être isolé ?
En tête à tête avec mon propre sort
La seule chose qui me libérerait c’est la mort
Je reste dans ce monde pour une seule raison
Pour ne pas rendre triste tous mes compagnons
Ceux qui ne m’ont jamais laissé de côté
Je ne les remercierai jamais assez
Leur soutien a beaucoup compté
Dans ma quête pour la liberté
Mais aujourd’hui mon sort est scellé
Jamais je pourrai rencontrer ces enfants
Cette lutte dure depuis trop longtemps…
En cette nuit d’automne, les feuilles tombent
Pour ma part de mon long malaise je succombe
C’est le dernier cadeau que dieu m’a fait
M’endormir, à jamais, dans les bras de Morphée

Trisfal a écrit:

haha ce poème Yavanna ^^, je vois que la majorité des étudiants faisaient tout sauf de la philo en cours :p.

Ah mais c'était très philosophique comme occupation je trouve ... "Comment buller en ayant l'air d'écouter ?" Allez, hop, dissert' en TAS !

Citation :

Je suis assis sur mon lit d’hôpital
Le soleil brille, les enfants dansent
Les jours passent et la maladie avance
Jouer avec eux, leur renvoyer la balle
C’est ce que j’aimerais faire à cet instant
Ce mal qui me ronge depuis des années
N’a que trop duré maintenant
Si j’avais un souhait à formuler ?
Passer une journée en paix
A l’abri de ce trouble incessant
Sans tous ces tuyaux, sans médicaments
Ils sont sensé me maintenir en bonne santé
Mais est ce vraiment une vie d’être isolé ?
En tête à tête avec mon propre sort
La seule chose qui me libérerait c’est la mort
Je reste dans ce monde pour une seule raison
Pour ne pas rendre triste tous mes compagnons
Ceux qui ne m’ont jamais laissé de côté
Je ne les remercierai jamais assez
Leur soutien a beaucoup compté
Dans ma quête pour la liberté
Mais aujourd’hui mon sort est scellé
Jamais je pourrai rencontrer ces enfants
Cette lutte dure depuis trop longtemps…
En cette nuit d’automne, les feuilles tombent
Pour ma part de mon long malaise je succombe
C’est le dernier cadeau que dieu m’a fait
M’endormir, à jamais, dans les bras de Morphée

Wow, ça sent l'authentique je trouve ... Très touchant, très poignant. Particulièrement les derniers vers (que j'ai mis en italique). Bravo !

Ah mais j'en doute pas :p, toute façon pour ne rien te cacher je n'ai jamais rien compris à la philo je crois et quand une prof ne t'aime pas, elle te le fait savoir en t'imposant ses propres bulles sur la copie j'ai envie de dire !

Merci c'est gentil, l'authenticité reste le plus beau des compliments je trouve. Le tout étant de visualiser la scène, et les mots viennent d'eux même.

Aller un autre pessimiste, peut être que ma peur refoulée des engins à moteur vient elle de là :p

Le vent me caressait le visage
Sur ma moto rien ne pouvait m’arrêter
Du moins c'est ce que je pensais
Puis vint un mauvais moment, au détour d’un virage

Un dérapage, je n’en rate jamais pourtant
Mon manque de discernement je le paye maintenant
Le choc fut rude contre cette barrière, un ultime vol …
Ce fut la dernière fois où mes pieds ne touchèrent plus le sol

A tout jamais paralysé, c’est bien la dernière chose que j’espérais
J’avais tant d’espoir, tant de projets
Toutes ces promesses, qui appartiennent désormais au passé
Je ne peux qu’y penser, sans espoir de les réaliser

Trisfal a écrit:

Ah mais j'en doute pas :p, toute façon pour ne rien te cacher je n'ai jamais rien compris à la philo je crois et quand une prof ne t'aime pas, elle te le fait savoir en t'imposant ses propres bulles sur la copie j'ai envie de dire !

Toute l'histoire de ma vie

Citation :

Le vent me caressait le visage
Sur ma moto rien ne pouvait m’arrêter
Du moins c'est ce que je pensais
Puis vint un mauvais moment, au détour d’un virage

Un dérapage, je n’en rate jamais pourtant
Mon manque de discernement je le paye maintenant
Le choc fut rude contre cette barrière, un ultime vol …
Ce fut la dernière fois où mes pieds ne touchèrent plus le sol

A tout jamais paralysé, c’est bien la dernière chose que j’espérais
J’avais tant d’espoir, tant de projets
Toutes ces promesses, qui appartiennent désormais au passé
Je ne peux qu’y penser, sans espoir de les réaliser

Je vois que toi aussi tu es plutôt branché sur les sujets réjouissants ^^

C'est pas du tout méchant ou moqueur de ma part, mais le poème précédent, on croirait lire une chanson de Mylène Farmer...