Nombre de messages : 11434 Age : 40 Localisation : dans son lugubre manoir Date d'inscription : 28/09/2008
Sujet: 23- Les sceaux de la destruction Lun 7 Mar 2011 - 21:26
DEFIS FANTASTIQUES
LES SCEAUX DE LA DESTRUCTION
RESUME :
Vous êtes le noble souverain d'Arion, calme cité située au nord-est de Khul, que vous gouvernez pour le plus grand bien de tous vos sujets. Pourtant terreur et destruction menacent de s'abattre sur ce havre de paix. En effet, dans les montagnes de Krill Garnash où elle a établi son repaire, Morgane la sorcière vient de donner vie à douze Golems. Onze d'entre eux portent un masque marqué d'un Sceau de la Destruction. Seul manque le dernier Sceau qui pourrait donner à cette sorcière maléfique un pouvoir sans partage : la légende n'affirme-t-elle pas que quiconque réunira les douze Sceaux sera le maître du monde ?
craft tas de fumier
Nombre de messages : 3391 Age : 46 Date d'inscription : 25/07/2008
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mer 9 Mar 2011 - 20:48
à se pendre tellement c'est mauvais
3/20
Voyageur Solitaire Voyageur
Nombre de messages : 11905 Age : 52 Localisation : Ici et ailleurs Profession : Dieu des voyageurs, arpenteur des mondes Loisirs : Living in another world Date d'inscription : 14/03/2009
Sujet: LES SCEAUX DE LA DESTRUCTION Jeu 10 Mar 2011 - 15:26
Vraiment pas terrible... On est même très proche de la daube là… On est donc sensé incarner un roi, mais on a plutôt l'impression d'être le roi des ploucs dans un trou perdu... Un roi qui doit partager son pouvoir avec un magicien, un roi qui part à l'aventure seul, sans escorte, sans argent, sans monture, avec pour équipement sa bite et son couteau… Franchement, même le bourgmestre du premier hameau voisin passerait pour Midas en comparaison.
Une aventure insipide, plate (excepté une chasse au fauve assez réussie au niveau de l'idée et totalement foirée au niveau du Gameplay) et surtout, une énigme finale d'une débilité à faire peur… Cerise sur le gâteau, les illustrations de Nicholson sont de plus en plus moches. Franchement, si vous ne le lisez pas : on vous en voudra pas. 07/20
Dernière édition par Voyageur Solitaire le Jeu 4 Avr 2019 - 19:10, édité 2 fois
Francois22 Maître d'armes
Nombre de messages : 636 Date d'inscription : 25/10/2007
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Jeu 24 Mar 2011 - 22:46
Ici nous incarnons un roi qui va se mouiller lui même pour sauver le monde. Au point de partir sans escorte, sans équipement digne de ce nom (si un casque bien moche) et quasiment sans argent. L’histoire est un peu tiré par les cheveux et il n’est guère aisé de mettre tout les éléments en ordre. La difficulté est rendu extrême par l’obligation de réussir un certain score au dé a un moment donné sous peine de raté un objet indispensable. Les illustrations sont assez moyenne et pas grand chose de marquant dans l’histoire a part la chasse au tigre
Point Positif -La chasse au tigre
Points négatifs -Pas de grand moment -Une égnime final …. -une histoire qui tiens mal la route et des personnages creux
04/20
Albatur Maître de FFT
Nombre de messages : 14661 Date d'inscription : 27/12/2009
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Sam 2 Avr 2011 - 8:16
Une deception que ce DF... Pourtant je trouvais l'intro assez bonne (excepté le fait qu'un Roi soit obligé d'aller lui même en expedition) mais ce livre s'avere etre decevant avec peu de passages marquants, un moment "one true path" et surtout la fin qui est digne des "Game over" des jeux vidéo des années 80
Seules les illustrations sauvent ce livre du naufrage.
Note : 6/20
Invité Invité
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Sam 2 Avr 2011 - 23:17
Mis à part la chasse au Tigre qui est assez originale, ce DF est un navet absolu.
Avec une fin qui tient en trois lignes ...
4/20
Plume.pipo Maître d'armes
Nombre de messages : 734 Age : 37 Localisation : L'escalier des rencontres Profession : étudiant Date d'inscription : 08/07/2006
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Dim 3 Avr 2011 - 14:26
Ce DF m'aura traumatisé par la bêtise de l'ultime retournement de situation et le traître facile à démasquer dès... le premier paragaphe ? Une aventure sur les terres de l'ennui.
1/20
Bardamu Grand Maître Kaï
Nombre de messages : 430 Age : 49 Localisation : Paris Date d'inscription : 06/05/2009
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Lun 11 Avr 2011 - 14:03
Ce DF est une bouse à tout point de vue. L'intrigue est aussi passionnante que l'annuaire du Kurdistan Oriental, le déroulement est chiant comme c'est-y pas possible et la fin est complètement foireuse.
1/20
Warlock Maître Modo
Nombre de messages : 10764 Age : 46 Date d'inscription : 07/03/2009
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Sam 7 Mai 2011 - 18:45
On ne peut pas dire qu'on tient avec ce bouquin le DF le plus exaltant de la création. Que ce soit dans sa trame le roi qui part seul à l'aventure, où bien dans ses paragraphes pas vraiment immersifs, il n'y a vraiment rien de passionnant et de fameux la dedans. L'ambiance n'est pas vraiment prenante et les morts injustes beaucoup trop nombreuses, je ne retiens pas grand chose de positif dans cette aventure. Le seul moment sympathique c'est la partie avec Hever dans son château, ainsi que la traque du fauve, il n'y a vraiment que ça à retenir, les illustrations sont pas mal sans être superbes. Quand à la fin elle est plutôt fade, bref un opus parmi les plus faibles de la série, l'écriture étant bien souvent enfantine et ennuyeuse.
Note : 7/20
Sombrecoeur Prince des Ténèbres
Nombre de messages : 5736 Age : 39 Localisation : Neuchâtel, Suisse Profession : Collaborateur admin Loisirs : Cinéma, série, lire, écrire, voyages, jeux vidéo Date d'inscription : 20/03/2005
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Lun 30 Mai 2011 - 19:34
« Les Sceaux de la Destruction » fait parti de ces livres que j'avais lus à l'époque où j'étais jeune, et dans lesquels je ne me souvenais de pas grand chose. C'est dont avec curiosité que j'ai ouvert cette oeuvre. À sa fermeture, mon avis est ni excellent, ni mauvais. Il se situe dans le juste milieu. J'ai retenu plusieurs bonnes choses. Tout d'abord l'action, il y en a pas mal, au moins, on garde toujours un souffle épique. Par contre, pour une habileté en dessous de 10, je pense que ça peut être dangereux. Ensuite, j'ai également apprécié sa durée de vie correcte, ainsi que la linéarité moyenne. En effet, au début, plusieurs chemins sont possibles. Par contre vers la fin, nous sommes obligés de nous rendre à un certain lieu pour voir une certaine personne, pour que cette dernière puisse nous mettre en garde contre le traître de l'histoire. Sans ça, il est impossible de finir le livre. Ceci est la principale difficulté du bouquin. Concernant les illustrations, je dois admettre que, même si je n'apprécie pas trop ce que fait Russ Nicholson, il a fait vraiment du bon boulot dans son livre. Ce que j'aime bien chez ce dessinateur, c'est qu'il arrive toujours à pondre des illustrations en rapport avec l'ambiance en général (qui est, ma foi, plutôt bonne dans ce livre). Enfin, je me comprends dans ce que je veux dire. Il y a également quelques passages intéressants (comme les apparitions fantomatiques du début, les squelettes, la vieille femme, la chasse au Tigre, les paysages brumeux) et qui contribuent grandement à l'atmosphère du récit. Au niveau des points faibles, j'e n’en ai pas retenu beaucoup, mais on va dire que ce sont les pires qu'il puisse y avoir ! Un style écrit mauvais (allez comprendre la description des lieux visités) et une narration désastreuse (les paragraphes s'enchaînent mal, je trouve). En plus, l'intrigue, bien qu'originale et pas franchement mauvaise, part un peu en vrille vers la fin, et le fait qu'un Roi part tout seul en mission n'est pas crédible. Et que dire du paragraphe de fin avec ses cinq lignes ? Navrant. Le paragraphe 400 n'est vraiment pas le truc de Robin Waterfield (On l'a déjà remarqué dans la Planète Rebelle). En résumé, un livre correct qui comporte beaucoup d'éléments, mais qui est gâché par les pires faiblesses que puissent avoir les livres-jeux : style écrit et narration mauvais, court paragraphe de fin et intrigue douteuse. Heureusement que le livre est sauvé par ses combats, ses moments forts et ses illustrations confèrent une bonne ambiance !
Note : 14,5/20
Vesper aime ce message
Ygore Novice
Nombre de messages : 12 Age : 50 Localisation : Autour d'un atome Date d'inscription : 08/07/2011
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Ven 8 Juil 2011 - 18:40
Je veux pas être extrême mais c'est un zéro pour ce livre, c'est un flop total. Il manque des descriptions ce qui sape l'ambiance à fond. Une fin en cinq ligne. Vraiment, j'ai regretté d'avoir acheter ce titre.
1 / 20 ( +1 pour le golem de la couverture...)
Aragorn Monarque illuminé
Nombre de messages : 2920 Age : 34 Localisation : Minas Tirith Profession : Roi du Gondor Loisirs : Chasser de l'orque Date d'inscription : 13/12/2008
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mar 27 Sep 2011 - 15:46
Après un premier livre très réussi dans le domaine de la Science Fiction, Robin Waterfield s’attaque ici à l’héroïc fantasy classique. On incarne un roi, qui va devoir déjouer les plans d’une sorcière qui souhaite conquérir le monde. Un postulat tout ce qu’il y a de plus traditionnel et même franchement irréaliste : on a du mal à croire qu’un roi sans armée, sans équipement et sans plan précis, se lance tout seul à l’aventure même si la cause est désespérée. L’introduction étant en outre assez bâclée, on entame la lecture assez peu convaincu et pas réellement motivé par notre mission.
Et la suite va malheureusement nous donner raison. L’aventure se révèle très poussive, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord je l’ai déjà dit, un scénario bancal et trop basique pour vraiment passionner. Ensuite, un déroulement trop mou où il ne se passe pas grand-chose de mémorable, à part le passage réussi de la chasse au tigre et deux ou trois situations vaguement originales. Enfin, et surtout, le style laconique de l’auteur qui nous pond des paragraphes dépassant très rarement les quatre-cinq lignes et qui ont donc bien du mal à distiller la moindre ambiance. Le pire étant atteint lors du combat final qui s’avère assez risible, avec une méchante sans aucun charisme et un rebondissement final qui aurait pu être sympa mais qui devient ridicule à cause de l’incroyable laxisme de Waterfield. Le paragraphe final le plus court de tout les DF conclut dans cette veine une aventure très pauvre sur son côté livre.
Et le problème, c’est que le côté jeu ne va pas relever le niveau, loin s’en faut. Les combats sont relativement difficiles mais ce sont surtout les PFA et les tests aléatoires qui foisonnent un peu partout qui rendent l’ensemble très mal équilibré. Des choix de direction nous conduisent ainsi fréquemment à une mort brutale sans la moindre indication (j’en ai même ri à certains moments tellement c’était navrant). De même si l’on ne possède pas certains objets indispensables, cachés dans des endroits souvent improbables et contre-intuitifs. (le globe en est le meilleur exemple). Bref, inutile d’espérer terminer le livre du premier coup sans des totaux de départ élevé et surtout une chance conséquente. Ce n’est pas gênant de recommencer un LDVELH après un échec, c’est même le principe du livre-jeu, mais les façons de mourir dans ce livre ne vous motiveront pas des masses à mon avis.
En conclusion, les Sceaux de la Destruction est un beau ratage. Les quelques bonnes idées sont noyées dans un océan d’ennui et d’injustice. On a le sentiment que Waterfield a livré un livre de commande, un minimum syndical sans personnalité ni saveur. A lire une fois pour voir la plupart des choses qu’il ne faut pas faire quand on écrit un livre-jeu.
Note : 6/20
Lameador Guerrier
Nombre de messages : 101 Date d'inscription : 13/10/2010
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mer 21 Déc 2011 - 19:29
Je trouve les notes précédente un peu sévères
On a ici un livre assez difficile (même en se conciliant les faveurs de Nuffle), avec des illustrations fabuleuses, une intrigue intéressante, et un background plutôt riche.
Effectivement le 400 est très court, les transitions entre paragraphes sont brutales, et le roi qui part tout seul comme un couillon avec son bite et son couteau (même pas magique) ce n'est pas le pitch le plus crédible du siècle ...
Mais une certaine ambiance est présente, les illustration sont magnifiques, et l'écriture est plutôt agréable à lire. Bref ce n'est pas LE chef d'oeuvre, mais c'est un des LJ de milieu de série plutôt réussis.
Un bon 13/20
P.S : j'avoue ne pas comprendre pourquoi ce bouquin suscite tant de haine. Y a tellement pire ...
Dernière édition par Lameador le Dim 18 Aoû 2019 - 20:48, édité 1 fois
Vesper aime ce message
aumonier gardien
Nombre de messages : 318 Age : 46 Localisation : Sannois (95) Profession : Emploi adminstratif Loisirs : Football ; Ciné/Télé Date d'inscription : 20/02/2012
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Sam 8 Sep 2012 - 2:33
Après avoir relu et critiqué une bonne partie des livres écrits par Steve Jackson (les 2) et Ian Livingstone, il était temps que je me tourne un peu vers les autres auteurs de Défis Fantastiques qui se sont aventurés sur le terrain de l'Heroic Fantasy au sens large (la SF viendra en son temps). Le premier qui me vient est aussi un des premiers que j'ai eu. Je me souviens que je l'emmenais en voiture avec moi pour le lire pendant les trajets sur la route des vacances (et que les dés que je jetais dans une boite agaçaient mes parents à force). Je l'ai fait, refait et rerefait des dizaines de fois, à chercher quelle était la réponse à l'énigme finale. Pourtant je n'aimais pas plus que ça le livre, mais je voulais le finir, comme j'avais fini par réussir les autres. Ce livre (dont je n'ai pas de double pour l'instant) est aussi celui qui est dans le pire état dans ma collection (toutes les pages sont décollées), et ces relectures incessantes en sont sans doute la cause. Et quand enfin j'ai su, compris (je ne sais plus d'où est venue la révélation), quelle déception, quelle impression d'avoir perdu mon temps.
Mais reprenons du début. Robin Waterfield est un auteur qui a écrit 4 "Défis Fantastiques" : une aventure spatiale et trois Heroic Fantasy. J'ai fait les 3 premiers ("La planète rebelle" et "Les spectres de l'angoisse" en plus de celui-ci), mais ce "Sceaux de la destruction" est le seul qui me laissait un vrai mauvais souvenir. L'énigme finale était-elle la seule cause de celà ? Une nouvelle lecture aujourd'hui permet d'y voir plus clair : non. Les causes sont plus nombreuses et plus profondes. Intrigue, style, difficulté, rien ne va vraiment quel que soit l'axe que l'on prend.
L'histoire de base est correcte. Cette fois nous sommes un aventurier et un souverain. Pourquoi pas, c'est juste un titre, moi je m'en fiche à la base je veux partir seul à l'aventure et tuer un tyran. Cette fois c'est Morgane la sorcière qui s'y colle, et il semblerait qu'elle veuille regrouper les fameux sceaux du titre pour asservir le monde. Comme il y en a douze et qu'elle en a onze, il faut aller vite. Mais là les problèmes commencent. Bien qu'il faille aller vite, l'auteur nous embrouille, ne nous laisse pas savoir combien de temps s'écoule (c'est le matin, c'est le soir, c'est l'aube, ah non tiens, nuit toujours noire, oh et puis tiens plusieurs jours d'un coup passent en un paragraphe). Résultat la notion d'urgence disparait complètement, on avance en sachant que soit on arrivera là où il faut, soit on mourra, mais le temps semble peu importer.
De même au niveau des lieux c'est très confus. On a régulièrement deux, trois voire quatre choix à l'issue des paragraphes, avec des indications en apparence claires : nord, est... sauf que rapidement, tout se mélange. On va d'un coté, de l'autre, on atterrit rigoureusement au même endroit. Des fois on met huit paragraphes, des fois deux, mais à la fin on est au même paragraphe. A l'inverse, certaines scènes identiques (combat avec le Kraken, rencontre du marchand...) sont dupliquées, on les retrouve à deux ou trois endroits différents (sur des chemins parallèles, mais quand même). Pour moi qui m'efforce de dresser des cartes (et qui aime ça généralement) c'est quasiment impossible de s'y retrouver. A jouer ainsi avec le temps et l'espace, l'auteur se retrouve obligé de gérer aussi nos provisions. Ainsi va t'on se retrouver à perdre des points si on a pas mangé (comme dans Sorcellerie), ou apprendre que nous n'avons plus de provisions (sans en avoir bénéficié pour notre total d'endurance). A quoi bon dans ce cas garder la même règle que les DF précédents (celle qui est en partie fausse en français mais qui dit que consommer un repas, quand on le décide, nous rapporte 4 points d'Endurance) si nous ne pouvons pas en disposer à notre guise ?
L'intrigue se divise en deux parties distinctes, la première consiste à aller voir un Lord voisin pour récupérer un objet utile (une corne surpuissante pour nous aider), la seconde à trouver le repaire de Morgane pour l'éliminer. Sauf que l'objet en question se révèle assez peu puissant. On peut royalement diminuer d'un point l'Habileté de nos adversaire pour les combats à venir, et encore pas tous (plusieurs adversaires n'y sont pas sensibles, dont Morgane pour le combat final, ça valait bien la peine). Il ne me semble pas que celà vaille le coup de passer la moitié du bouquin à aller chercher cette corne pour si peu. D'ailleurs, il est envisageable de continuer sans avoir la corne (ça peut même nous éviter un combat), mais ce choix ne nous est proposé que lorsqu'elle est à portée de main. Il est aussi du domaine du possible de ne pas réussir à l'obtenir, et ce n'est pas bloquant. Quand on voit que c'est un espèce de one-true-path piégé, déployer tant d'effort pour un objet même pas indispensable me laisse pantois.
Car la difficulté de ce livre est assez grande. Quelques combats sont difficiles (Doragar, Morgane) mais ils ne sont pas la cause principale d'échec. Il y a plusieurs objets à récolter pour gagner (avec chiffres indiqués pour éviter la triche), et les trouver n'est pas chose aisée. Obtenir l'un d'entre eux dépend d'un lancer de dés, ce qui rend la réussite aléatoire. En plus de ça, de très nombreux paragraphes de mort subite disséminent le livre (38 sur 400, soit près de 10 % !), et certains sont assez difficiles à anticiper (mais on s'en souvient la fois d'après). Ce qui agace le plus avec ces paragraphes, c'est leur style, non seulement on meurt, mais sans panache.
Je n'ai que la version française donc je ne sais pas s'il en était de même avec la VO, mais les paragraphes qui achèvent notre parcours sont déplaisant à lire. Ils sont souvent assez court (certains font deux lignes - par exemple au § 65 - voire ne comptent qu'une seule phrase comme le § 134), ce qui donne l'impression que l'auteur les a bâclé. En gros, on est mort, pas la peine de s'attarder, c'est pas ça le bon chemin recommence et ne vient plus là, voilà le message. C'est encore plus ennuyeux quand il s'agit du paragraphe final. On a réussi... et c'est tout. Pas de hourras, de fête avec notre peuple alors que l'on vient de sauver le monde ? Pas un bravo de l'auteur, pas le moindre sentiment de gratification. Ca ne donne pas envie de recommencer.
Si j'arrêtais là, je pourrais mettre 1/20 et passer au prochain. Mais tout n'est pas à jeter dans ce livre. Il y a quelques passages sympa, par exemple une séquence d'incendie de forêt qui rend bien, on sent le danger, le risque (pas facile de s'en sortir), et c'est une idée originale, pas souvent croisée dans un LDVELH. Le mini-jeu de la chasse au tigre est aussi plutôt bien trouvé même si aléatoire. Deux ou trois autres séquences sont plus classiques mais assez marquantes (dans le bon sens du terme) comme l'utilisation des divers objets indispensables qui permettent de rencontrer des personnages ou le passage dans une mine désaffectée mais pas vide pour autant. Les illustrations de Russ Nicholson sont réussies, on retrouve son style croisé notamment dans "Le sorcier de la montagne de feu" avec plaisir. Mais ces quelques points positifs donnent surtout des regrets. Il y avait des ingrédients pour faire un bon truc mais la mayonnaise ne prend pas.
Spoiler:
Le twist final est désastreux. Grace aux rencontres faites plus tôt, on sait qu'il y a un traitre et donc une fois Morgane tuée on se retourne et on le combat. Mais reste à savoir qui c'est. Pendant des années, je me suis demandé qui était ce traitre. Au final, c'est un jeu de mots pourri sur le nom d'un gars qui n'apparait quasiment jamais dans le livre : il est mentionné une seule fois à partir du §1, à peine plus dans l'intro. Mais le pire est dans le contenu du twist. Non seulement c'est un traitre, mais en plus notre mission était bidon : notre casque qui est notre emblème est aussi le 12e sceau qui manque à Morgane. En y allant on le lui apporte sur un plateau. On en déduit que si on ne va pas à la rencontre de Morgane, elle ne l'a pas et ne peut pas envahir le monde. Donc ma conclusion, maintenant que je connais le fin mot de l'histoire, est qu'il vaut mieux ne pas y aller mais rester chez soi. Je vous conseille d'en faire autant, ne commencez pas ce livre, ne vous lancez pas dans cette aventure, le monde sera ainsi protégé.
Dire que le suivant dans la série est "La créature venue du chaos", qui pour moi est le meilleur DF, comment peut-on à ce point passer d'un extrême à l'autre ? Je ne saurais trop vous conseiller d'aller voir du coté du suivant plutôt que de vous attarder sur celui-là.
Ma note : 7/20.
le Zakhan noir Maître d'armes
Nombre de messages : 1491 Age : 50 Localisation : Aubervilliers Profession : devantunordinateurucien... Loisirs : foot, jeux sous toutes leurs formes, ciné, beuveries, chaleur humaine Date d'inscription : 23/02/2011
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mer 30 Jan 2013 - 14:22
ATTENTION CA SPOILE UN PEU QUAND MEME
Bonjour c’est Stephane Bern. Bienvenue dans notre émission « les Joyaux de la Couronne »
Après avoir retracé la vie trépidante de Catherine II de Russie, et avant notre numéro spécial la semaine prochaine sur Richard Cœur de lion, nous allons nous attarder aujourd’hui sur un souverain trop longtemps méconnu le grandissime, le fabuleux, l’inénarrable .. euh… Bouffon III. Il règne en effet sans partage sur la cite étincelante, la nation prestigieuse, la métropole majestueuse de…. A… aatgh comment ça s’appelle déjà… ah oui Arion !
Entouré de son capitaine de la Garde Sylvestre Trente-un , de la reine Georgina Soixante (il préférait l’ancienne, qui s’appelait Teen Dix-huit), de son cuisinier Prosper Quatre Vingt Douze et de son fidèle magicien Tullius Detritus Judas Gollum Brutus O’Kharanth, il s’emmerde à mourir dans son Palais (surnommé la Racine Carrée, allez savoir pourquoi)
Heureusement la crè crè méchante Morganna a décidé de mettre un peu d’animation. Après s’être occupée du Roi Arthur, elle avait en effet découvert un portail dimensionnel et s’attaquait donc au (in ?)continent de Khul
Son plan machiavélique ? Animer douze golems monstrueux avec de la magie noire (brrrr) et ravager tous les pays, armées, dragons, châteaux forts avoisinants. Bon, évidemment, si l’on compare à Balthus, Razaak, Zarradhan Marr, l’archimage de Mampang et autres camarades du SNAFDH (Syndicat des Nécromanciens en Attente de se Faire Défoncer par un Héros) qui avaient des légions innombrables , des sortilèges ou des artefacts qui feraient passer Sauron pour une racaille des bacs à sable, ça faisait un peu cheap ses golem de mousse
Seulement, une armée de Nazgûl c’était peut-être envisageable lors des trente glorieuses, mais aujourd’hui, c’est la crise pour tout le monde, même pour les sorcières psychopathes hein.
Bon revenons à Bouffon III. Le noble souverain décide de partir en quête. Enfin, pour être honnête, il a d’abord demandé à ces feignants de mages qu’il paye une fortune de faire leur taf pour une fois, mais leur représentant (je rappelle ici son nom : Tullius Detritus Judas Gollum Brutus O’Kharanth) a déclaré solennellement que pfff, non, ils avaient déjà une partie de bridge prévue ce soir-là et puis bon, la magie c’est compliqué, on sait jamais si ça va finir en holocauste nucléaire ou pas vous comprenez… bref, passez devant Sire, on vous suit… de loin et merci pour tout !
Sans même demander le moindre sort utile pour le voyage à cette bande de malotrus, ni même engagé un héros (vous savez le genre de gars qui sauve Pont de Pierre ou Sable noir) dans la taverne locale pour faire le job, il se met en chemin, coiffé de son casque ridicule sur la demande express de l’armurier (sire vous ne pouvez pas partir sans, il vous définit si bien ! Et euh, attendez sire, vous avez oublié votre zèbre gonflable aussi ! Et mmm, pardonnez moi, j’ai failli oublier votre camembert couineur !)
Il fait un large crochet pour récupérer le Cor de Durillon, une arme fantastique contre les randonneurs aux pieds maléfiques Malheureusement, son cousin, GrosCon XVIII, seigneur de Harrow Dale, a toujours considéré Arion comme un hameau de bouseux. Alors quand Bouffon III débarque, non seulement, il est limite reçu comme un valet de pisse mais quand en plus il ose demander le Cor pour sauver le pays, Gros Con XVIII fait la fine bouche… « oui mais tu comprends, je veux bien sauver le monde avec toi mon cousin, mais je prête pas mes affaires moi. Qui me dit que tu vas pas dégeulasser mon Cor, tu t’es lavé les mains au moins ? Et les dents? » Non, franchement, à moins que tu me rapportes la tête d’un Tigre géant, je laisse le monde crever…
Bouffon III se demanda l’espace d’un instant pourquoi Gros Con XVIII ne demandait pas plutôt ça à Tiger Dundee, le meilleur chasseur de son royaume, mais finalement, il se dit que marcher complètement au hasard sur un échiquier géant sans avoir la moindre chance de comprendre quelque chose à cette chasse, c’était pas mal…
Revenu quelques heures plus tard bredouille parce que les dés avaient décidé que les chiens iraient au sud et le tigre au nord , il tenta un coup de bluff « bon j’ai pas le tigre, mais je me suis lavé les dents avec de la sève de baobab. Tu me prêtes ton Cor ?
Mais Gros Con XVIII était un homme de parole, et son « fuck you bastard » résonna longtemps aux oreilles de notre héros.
La légende raconte ensuite que notre bon Roi parcourut monts, vaux, collines, villages, défit de nombreux ennemis, et tourna une pub entre deux arbres avec une crosse de hockey et un ballon de football pour inciter la population à faire du sport en exterieur
Il batailla aussi à l’intérieur du repaire de Morganna et fit face à ces golems invincibles que le monde entier redoutait, et qu’il massacra en trente secondes avec son armée de spectres récupérés en chemin.
Un petit peu énervée, la redoutable sorcière décida de le combattre sans utiliser de magie. Elle fut écrabouillée bien sûr, mais eut le temps de lui dire : « ah ah nous avions tout prévu !! »
Un souverain normal n’aurait pas été choqué par ce « nous » de majesté , il aurait eu l’habitude. Mais Bouffon III, que tout le monde tutoyait, voire crachait dessus, n’était pas un souverain comme les autres. Et ce « nous » lui glaça le sang. Nom d’un casque en bois, il y avait donc un traître ?? Mais qui ?
Mmm, était-ce Benoit Seize, le sacristain du château ? Etait-ce Robert Huit-Six, le brasseur? Joey Starr Neuf-Trois, le ménestrel agité ? Ou Tullius Detritus Judas Gollum Brutus O’Kharanth le mage ?
Il fit le bon choix, occit le triste sire, et put enfin découvrir l’accomplissement ultime de sa quête, son Graal, sa finale de coupe du monde : le paragraphe 400
En fait, si vous articulez clairement « paragraphe 400 » à haute voix, vous mettrez 49 fois plus de temps que l’auteur n’en a pris pour en rédiger le contenu. A la limite, il aurait mieux valu qu’il nous fasse combattre le traitre 10 fois, le compte aurait été bon.
Voilà, j’espère que vous aimez suivre notre émission. Avant de vous donner rendez-vous la semaine prochaine, la rédaction et moi-même tenons à vous préciser que nous avons trouvé le livre complètement fumé au niveau scénario, avec quelques bonnes scènes, et d’autres d’un ridicule intense. Seules les illustrations de Nicholson et un système de gestion des repas plus poussé que dans les autres DF sauve ce livre du pilon de la destruction
Intérêt : 05/20 Difficulté : 40%
VIK Maître admin
Nombre de messages : 13657 Localisation : Paris Date d'inscription : 31/08/2008
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mer 31 Juil 2013 - 22:43
Bon, voici un DF qui a reçu de très sales notes et dont je vais prendre la défense. Je l'ai lu, relu, et encore relu.
Les - :
- C'est encore un Kill the Sorcerer : OK, ce n'est pas le 1er, mais il y en aura encore plein d'autres.
- C'est un OTP : environ 5 objets ou indices indispensables à récolter, ça reste honnête par rapport aux ridicules 19 requis pour l'Epreuve des Champions, non ?
- La jouabilité : 1 chance sur 6 aux dés de récupérer un des objets indispensables : une erreur impardonnable de l'auteur. Le genre d'erreur qui me font descendre la note de plusieurs points. Notons également 2 ou 3 PFA assez injustes ou imprévisibles, mais là aussi, ça arrive souvent dans les DFs. Enfin niveau jouabilité, il y a tellement d'autres DFs mal dosés...
- des erreurs grossières : le coup du roi qui part en quête solitaire ; le coup du MAD (Mystérieux Adversaire à Démasquer): L'identité du MAD n'était pas si dure à trouver :
Spoiler:
réflexe élémentaire : tout PNJ ou objet qui porte un numéro dans un DF doit mettre la puce à l'oreille.
Le paragraphe final de 3 lignes : ce § de game over de 3 lignes est un peu catastrophique de frustration car il laisse une très mauvaise impression finale. Et j'ai l'impression que c'est ce genre de gaffes de l'auteur qui lui valent en partie d'aussi mauvaises notes.
Les + :
+ L'ambiance et les péripéties en extérieur : je sais que beaucoup n'ont pas trouvé de péripéties marquantes. Pas moi. J'ai vraiment aimé quasiment toute la partie en extérieur, qui représente la majorité du bouquin :
Spoiler:
les abords du Lac Nekros, la Forêt, les collines brumeuses, un bout de ville, des steppes, un bout de marais, puis de montage etc ... on passe donc par beaucoup d'endroits différents et variés. Il y a aussi l'épisode de la chasse, celui de l'incendie, et j'en passe.
+ les illustrations + description d'une vaste région de Khul au nord de la ville d'Arion.
Au final :
Si l'on oublie le côté "jouabilité" et les quelques gaffes de l'auteur qui flingue son livre (cf + haut), j'ai beaucoup aimé la partie en extérieur qui constitue l'essentiel du bouquin. Mais en raison des défauts cités (jouabilité, OTP, PFA, gaffes), je descends la note. Sans ces défauts, et rien que pour les parties en extérieur, j'aurais bien donné 15/20 !!!
Note :10/20
Napalm Guerrier
Nombre de messages : 132 Age : 45 Localisation : Tours Profession : Colporteur Loisirs : Bien trop nombreux pour un honnête homme. Date d'inscription : 28/09/2013
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Dim 6 Oct 2013 - 13:44
Un vilain petit DF qui ne m'a pas beaucoup marqué dans le sens où je n'ai pas réussi à le finir: les objets indispensables à collecter ce n'est pas trop mon truc à la base et là, je dois avouer que l'auteur s'est un peu raté sur la quête. C'est dommage dans le sens où même si j'ai trouvé étrange qu'un roi parte en quête seul (un prince ou un connétable aurait été plus cohérent sans doute?), je lisais beaucoup de récits antiques où les rois allaient eux-mêmes affronter des monstres et autres périples, le récit commençait bien. Il y avait pas mal d'ambiance et les illus étaient jolies, spéciale mention pour les créatures métisses appelées Dronagars dans les mines abandonnées. Mais bon, juxtaposition de bonnes idées ne fait pas bon livre.
NOTE: 9/20
ashimbabbar Délivreur des Limbes
Nombre de messages : 2078 Age : 49 Localisation : pont fortifié de Kookaryô Profession : archiviste Loisirs : draguer Minako Ifu, quêter Shangri-La… Date d'inscription : 15/02/2009
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Mer 27 Nov 2013 - 2:50
Ce DF commence par une surprise bienvenue: au lieu de l’habituel aventurier anonyme, nous jouons le roi d’Arion. Certainement, cela veut dire que nous allons avoir des décisions difficiles à prendre pourvaincre la menace qui pèse sur le monde, selon les apports qui nous parviendront; qu’il va falloir veiller au moral de la population; que nous sommes entouré d’une troupe de gardes d’élite et de conseillers dont nous pesons mûrement les avis.
Non, sauf que non, en fait.
Soit la conversation avec Aka Ranth, notre dévoué magicien. - Votre majesté, la méchante sorcière Morgane s’apprête à conquérir le monde - Palsambleu ! Rassemblez vos collègues, déchaînez vos pouvoirs magiques et éradiquez-la sans attendre ! - Hum, en fait non sire, parce que ça serait comme utiliser la bombe atomique quand l’ennemi l’a aussi. Vous ne savez pas ce que c’est que la bombe atomique, mais faites-moi confiance ce serait une mauvaise idée. - Tripes du Diable ! Qu’on envoie une troupe aguerrie se saisir de la sorcière et qu’on y adjoigne un inquisteur pour la brûler dans les formes sur-le-champ ! - Non en fait sire, ça ne marcherait pas non plus. - Montjoie-Saint-Denis ! Qu’on offre des monceaux d’or à un aventurier anonyme et qu’il se charge de l’affaire ! - C’est-à-dire que sire, pas question de sous-traiter le business, il faut que ça soit vous qui vous y colliez. Tout seul. Sans aucune aide ni matos spécial à part un casque qui vous donne vraiment l’air d’un bouseux. Ainsi en a décrété le destin, pardon Robin Waterfield mais c’est tout comme. Tant qu’il y était, il a aussi décrété que je suis un gros fourbe qui vous trahit comme un porc, mais il m’a donné ce nom ridicule pour que vous sachiez facilement où aller dans la séquence de fin et… Sire ? Le roi s’est empalé sur sa propre épée plutôt que de faire ce LDVH, Aka Ranth prend la succession, épouse Morgane, ils vivent heureux et ont beaucoup d’enfants. Non seulement ce serait une meilleure love story que Twilight, mais ce serait très supérieur à ce livre-jeu.
Notre bon roi Anonyme 1° s’en va donc, sans même un cheval ni un écuyer pour entrechoquer deux moitiés de noix de coco derrière lui. Solitude des rois… Mais aussi dans le régime politique existant en Arion, tout le monde peut commander au roi: son magicien l’envoie tout seul au casse-pipes, son armurier lui file une épée et un casque de bouffon sans rien d’autre, et lui n’ose rien dire contre. Je soupçonne fortement qu’une fois qu’il sera tombé dans un des nombreux PFA de ce livre on prendra le premier balayeur venu pour le remplacer. Quand on voit que 6 minables orques pygmées sont assez pour le faire passer automatiquement de vie à trépas, on se dit qu’effectivement ça ne pourra qu’être mieux. Notre perso devait être le clodo local avant de se retrouver propulsé au trône sans avoir compris comment…
Pour la célébrissime chasse au tigre, c’est cool, on n’a pas le moindre contrôle sur nos actions; en plus d’être un combattant nullissime notre personnage est incapable de différencier l’est de l’ouest. Il faut une bonne volonté touchante de la part des dés pour le faire tomber sur un adversaire H11 E12 . Tout ça pour obtenir le fantabuleux objet +1 en FA contre les ennemis maléfiques uniquement… au fond ça se tient, s’il y a un adversaire H11 E12 dans le voisinage je préfère l’éviter. Mais mieux vaut éviter ce livre entièrement.
Les illustrations de Russ Nicholson sont infâmes, et celle du chevalier blanc spectral est d’une particulière ignominie.
La difficulté de ce livre atteint des niveaux grotesques, en particulier pour les jets de dés à réussir. On a 1 chance sur 3 de périr dans l’incendie quelles que soient nos stats, et 1 chance sur 6 de trouver un des deux objets indispensables… hello ? Clairement c’est du foutage de gueule à grande échelle. Un bloggeur a compté 43 PFA dont plusieurs sont atteints par différents paragraphes… C’est vrai que quand on n’a aucune idée de quoi mettre et qu’on écrit comme un gosse de 6°, on peut toujours mettre un PFA, ça remplit. Mais de quoi me plaindrais-je ? N’importe quelle occasion de quitter cette bouse est bonne…
Au chapitre des curosités, Waterfield nous fournit un dragon encore plus faible que celui du Sorcier de la Montagne. Incidemment, je croyais me souvenir que les Spriggans avaient une Habileté qui varie de façon temporaire en raison de leur capacité de changement de taille, mais c’était une hallucination: comme on croit voir une oasis dans le désert, j’ai cru voir ue bonne idée dans cette chose. Le seul ennemi avec des capacités spéciales un peu intéressantes est la chimère et ses stats ridiculement basses enlèvent tout intérêt au combat.
Ce livre est à brûler, ou à recycler si vous avez la fibre écologique. Il n’y a RIEN de bien à dire de cette chose, et rien ça fait 0/20
gynogege Maître d'armes
Nombre de messages : 3712 Age : 50 Localisation : Seine et Marne Date d'inscription : 26/09/2014
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Lun 19 Jan 2015 - 23:37
Je préfère annoncer d'emblée que c'est le premier livre-jeu que je finis depuis plusieurs décennies (en particulier un DF, même dans ma jeunesse je n'en avais pas fini tant que ça). Et franchement je l'ai apprécié, j'ai aimé y revenir, l'éplucher et parcourir les différents lieux et péripéties. Je trouve déjà que sa structure est agréable, pas mal de liberté en fait, un certain nombre de passages obligés mais beaucoup de chemins pour y parvenir. Pas mal d'objets plus ou moins utiles (certains qui peuvent même être néfastes) et quelques éléments de gestion intéressants (les pièces d'or notamment). J'ai apprécié le bestiaire, la description des lieux et des paysages. On sent que Waterfield a des affinités avec la nature. Alors il reste l'intrigue. C'est vrai que le concept de partir seul à l'aventure quand on est un roi peut paraître surprenant mais ça ne m'a pas choqué, c'est le genre de prouesse qu'on retrouve dans pas mal de récits médiévaux (La Geste du roi Arthur par exemple). Donc ça peut être l'apanage d'un héros. Ca peut aussi être l'idée d'un franc couillon qui a hérité d'un trône par sa naissance, est entouré d'incompétents et de traîtres qui l'envoient se faire trucider pour des objets quasi-inutiles. Genre qui mettrait un banquier ministre de l'économie pour lutter contre la finance. Pas crédible ? Héros ou niais aidé par les dieux, dans les deux cas je me suis laissé prendre à ce schéma qui s'enrichit petit à petit au gré d'indices pas toujours nécessaires (et donc qu'on peut zapper en allant jusqu'au bout). Alors il reste quand même cette fin ridicule que tout le monde a relevé. Un combat contre les golems expédié en une ligne, une Morgane chétive, un traître transparent et un paragraphe de fin absent. Je n'ai pas trente-six explications à ce qui apparaît comme un foutage de gueule: - ou alors on a demandé à Waterfield d'envoyer le bouquin à la presse alors qu'il n'avait pas fini, ce qui expliquerait aussi la gestion des provisions incompréhensibles; - ou alors il s'est disputé avec Jackson/Livingstone parce qu'il n'était pas d'accord sur la trame et il a saboté la fin; - ou alors un mélange des deux;
Donc il ne manque pas grand chose à mon avis à cet opus pour être très bon. Je me réserve le droit de baisser la note au vu de mes futures lectures mais si c'est vraiment un des plus mauvais DF comme d'aucuns le disent, eh bien je ne peux que m'en réjouir !
12/20
PS: j'ai rédigé une solution, celle que je considère comme la plus complète, c'est à dire avec le plus d'indices, mais pas forcément la plus compliquée
Vesper aime ce message
Phooey Aventurier
Nombre de messages : 167 Age : 46 Localisation : Yvelines Loisirs : Guitare et rock 'n roll Date d'inscription : 28/01/2016
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Lun 4 Juil 2016 - 16:04
Trop, trop, TROP de PFA !
Il y en a à tous les coins de rue, on trépasse pour un rien dans cette aventure qui finit par ne plus en être une pour devenir un long chemin de croix ou l'on traine péniblement sa peine.
Pourtant, si l'on passe outre le synopsis du roi clodo, le début est plutôt bon. pas mal de paysages variés, on parcourt la contrée, il y a des collines, des fôrêts, des lacs et des mines abandonnées.
Seulement cet ouvrage possède de gros défaut rédhibitoires :
Des PFA terriblement injustes, il y en a dans tous les DF mais la, outre la quantité astronomiques de décès absurdes, c'est carrément du second degré ! Des jets de dés impitoyables, avec des statistiques de réussite dignes d'un joueur de l'euromillion, des objets indispensables à trouver qui sont planqués dans des endroits improbables.
Spoiler:
le truc avec des graines et des gravures de dragons à trouver dans la mine et surtout, le globe que l'on ne peut trouver uniquement si l'on choisit la bonne attaque contre le croco puis que l'on réussi un jet de dés à 33% de réussite.
Il y a aussi le passage obligatoire
Spoiler:
l'armée de spectres
au tout début du livre sans quoi c'est l'échec assuré.
Il y a pourtant quelques choses interessantes, la chasse au tigre (enfin, si on pouvoit choisir nous même notre direction et laisser le hasard uniquement pour le tigre), le feu de broussailles est sympa aussi si on était pas aussi sûr de mourir à chaque fois. J'ai bien dû y rester 5 fois rien que pour ce passage.
Résultat, au bout de 15 échecs, j'ai arrêté de jeter les dés et de tenir la feuille d'aventure en me contentant de bouquiner l'histoire. C'est dommage car il y a d'autres passages agréables mais on finit par lire le livre d'un oeil en même temps qu'on fait autre chose.
Ma note : 9/20
Vicabouc Apprenti
Nombre de messages : 29 Localisation : quelque part en Bretagne Loisirs : jeux vidéos, lecture de romans fantastiques Date d'inscription : 26/07/2017
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Jeu 27 Juil 2017 - 22:41
Avant de commencer un ldvelh, j'ai pris l'habitude de regarder quel autre livre l'auteur a écrit
Après un coup d’œil à internet, je palis. Robin Waterfield, l'auteur du voleur de vie, le pire défis fantastique qui existe... Pas de panique, peut être que ce livre est meilleur, je vais jeter un coup d’œil aux critiques... Mon dieu, faites que ce livre soit une bonne surprise.
Cette fois-ci, nous n'incarnons pas l'aventurier vulgaire. Non monsieur, cette fois, nous avons du noble, du prestige. Cette fois, nous sommes un roi, le roi des ploucs, mais un roi quand même. La situation est grave. Votre fidèle et loyal magicien Aka Ranth vous informe que la sorcière Morgane (sérieusement Robin, t'as pas pu trouver un nom plus original?) a l'intention de lâcher des golems sur les terres d'Arion. Bien évidemment, envoyer une armée causerait énormément de destruction (mais bien sûr). Seul un homme peut sauver la situation, vous ! Cette fois, hors de question de laisser un aventurier prendre des risques à notre place, le roi doit mouiller sa chemise. Pourquoi ? Parce que vous êtes le seul ayant des puretés d'intention. Est-ce moi ou est-ce que Aka Ranth prend de plus en plus des allures de Jafar ? A moins que le royaume d'Arion soit peuplé exclusivement de débauchés, je doute qu'on ne puisse pas trouver un autre homme possédant des puretés d'intention. Hé non, c'est le roi et personne d'autre qui doit accepter cette mission extrêmement périlleuse et s'il claque, Aka Ranth assurera la régence (seulement pour servir le royaume, bien évidemment). N'importe qui avec un minimum de jugeote verrait venir le piège amené avec de grosse ficelles. Pas notre roi qui accepte sans réfléchir et va à l'aventure coiffé de son casque ridicule.
Passé cette intro aux ficelles aussi grosses que les amarres d'un bateau, nous avons face à nous un one true path injuste et frustrant. Les morts sont nombreuses, que ce soit à cause d'un test de chance ou d'habileté raté. Mettez vous d'office 12 en chance, vous en aurez besoin. Pour l'habileté, moins de 10 points s'abstenir.
Pour être franc, il y a quelques bonnes rencontres, des bons événements dans ce livre, souvent accompagnés de belles illustrations. Tout ceci est gâché par la difficulté de l'aventure.
SPOILERS
Spoiler:
Notre roi commence donc seulement avec l'équipement de base et un casque qui fera passer n'importe qui pour un benêt. Pas d'escorte, pas de cheval, pas d'arme magique familiale, même pas une corde, je confirme : notre héros est bel et bien le roi des ploucs.
Notre voyage nous emmène quand même dans des lieux intéressants : - le lac où on a l'occasion de délivrer des âmes en peine d'une sorte de kraken. - une forêt hantée - un village abandonné habité par une sorcière hystérique. Comme je l'ai dit plus haut, tout ceci est gâché par des morts fréquentes. La pire mort de toutes arrive lors d'un incendie de forêt. Lance un dé, tu fais 3 ou 4, t'es mort. Passe une bonne journée.
Le passage phare du livre reste le passage chez le seigneur Hever. Ce dernier refuse de donner sa corne magique à notre héros. Pour être franc, je comprend Hever. Moi non plus, je refuserais de donner mon trésor familial à un benêt coiffé d'un casque ridicule. Mais bon, ce bon seigneur accepte quand même de donner la corne si on réussit à tuer un tigre. La chasse au fauve est originale mais injouable. Je n'ai jamais réussi à vaincre le tigre, plus balèze que Morgane elle-même. Suite à cette débacle, on assiste à un retournement de situation « dramatique » (Kevin, non !!! Je ne t'ai croisé que pendant le paragraphe 1 mais « non !!! » quand même). Il y a un traître parmi nous. Ça alors ! Comment Aka Ranth n'a pas pu prévoir et nous prévenir de cette traîtrise ?
On arrive enfin à Morgane et je me fais zigouiller par le traître. Ok... J'ai du rater quelque chose. Je refais le livre à la recherche de l'indice, rien. Je perd patience et je lis une solution en ligne. Je suis scrupuleusement la soluce et je ne comprend pas. Il y a pas de trace de l'indice sur le félon.Avec la subtilité digne d'un éléphant faisant du skateboard dans un magasin de porcelaine, l'auteur nous révèle qu'Aka Ranth est le traître dès l'intro. Pourquoi, même avec la solution entre les mains, je ne trouve pas l'indice manquant. Quel est le rapport entre Aka Ranth et le paragraphe 40 ? Oh putain...
Quand j'ai enfin compris, je ne vous cache pas que j'étais atterré. Un jeu de mots, un putain de jeu de mots... Pendant tout le livre, j'ai du chercher des indices pour arriver jusqu'à la fin. Subitement, on change les règles et on place la solution dans un jeu de mots pourri. C'est contre intuitif, c'est lamentable. Ce qui m’enrage le plus est la suite. Notre héros se retourne à temps pour éviter un coup d'Aka Ranth. Je veux savoir en quoi connaître le nom d'une personne nous permet d'esquiver un poignard dans le dos. Nous savions dès l'incident de chez Hever qu'il y a un traître. Toute personne familière se trouvant dans l'antre de Morgane est immédiatement suspecte !
Et cerise sur le gâteau, le paragraphe 400 ne fait que quelque lignes. Ce n'est pas décevant, c'est juste révélateur de la qualité de ce livre.
Bref, ce livre est mauvais, vraiment mauvais. A moins que vous soyez collectionneur, évitez le.
POINTS FORTS : - quelques bons passages
POINTS FAIBLES : - la révélation du traître - trop de morts subites - l'introduction pas très subtile
NOTE : 5/20
nkx28 Guerrier
Nombre de messages : 121 Date d'inscription : 29/08/2013
Sujet: Re: 23- Les sceaux de la destruction Jeu 22 Fév 2018 - 20:54
On est le roi et un magicien quelconque nous envoie au casse-pipe et on ne peut pas l'envoyer bouler? Bien sûr... Notons de plus qu'on a une chance sur six d'obtenir un des objets indispensables. Peut-être faudrait-il jeter le livre dans le lac Nekros? Une originalité quand-même: il existe une solution alternative