22 LES PIRATES DE SHADAKI

La suite du précédent, auquel il ressemble beaucoup. La suite du grand voyage de notre héros vers le sud, par voie de terre et par mer. Là encore, une foule de lieux trés détaillés, de villes, de royaumes et de paysages, sans oublier pas mal de rencontres. On a le grand plaisir de retrouver (pour un bref moment) la belle Orhia. On prends vraiment plaisir à arpenter ces terres exotiques et si variées, à aller et venir, tant chaque nouvel endroit apporte son lot de surprises et de rencontres.
Malheureusement, ce volume souffre du même problème que celui qui le précède : peu de combats, rien d'épique, pas vraiment de moments "forts" ou intenses. Dommage.
En tous cas, si vous aimez les aventures en plein air, les voyages à travers des mondes variés et détaillés, plein de rencontres, il faut absolument lire "la porte d'ombre", "le voyage de la pierre de lune" et "les pirates de Shadaki".
15/20

Suite direct du voyage de la pierre de lune, les pirates de shadacki possède les même qualités et les même défauts que son prédécesseur. C’est toutefois une aventure un peu plus difficile.
On aura l’occasion de retrouver certains pnj rencontré ou cité lors de la première partie du voyage.

Points positifs
-L’ambiance
-retrouver Ohia
-les descriptions

Points négatifs
-Pas de Loup Solitaire
-Ca ressemble un peu trop au précédent
-manque de moment marquant

12,5/20

Autant la première partie du Voyage de la Pierre de Lune m'avait emballé (LS 21), autant là j'ai décroché à quelques moments malgré une belle immersion dans le Magnamund Austral, des figures ennemies retorses -Seskétera, le Zhürc- appréciant bien l'ouvrage tout de même puisqu'il propose d'en apprendre un peu sur la situation du pouvoir étrangement dégradée dans l'ex-empire chadakine sous le règne du héros Astre d'Or qui a tout comme LS son épopée en LDVELH^^. Le GM va donc pâtir de cet état de désordre devant échapper à des Nécromanciens et à des Boucaniers Chadakines servant anciennement le Roi-Démon Charatchak défait par AO. La Pierre de Lune plus convoitée dans ce tome-ci offre un challenge un peu plus relevé. Le GM aura besoin d'une super mémoire pour sortir victorieux à la fin, une mémoire photographique est de mise LOL. Un bon tome archi dépaysant avec le 21nième montrant tout le savoir-faire de Dever d'entraîner son lecteur dans un vrai tour du monde du Magnamund au fil de certaines de ses histoires en plein air à la rencontre de cultures nouvelles. C'est un réel plaisir que de parcourir des yeux le voyage du GM sur la carte du Magnamund Austral, on ressent bien la longueur du trajet et ses difficultés rencontrées suivant les terrains qu'on prend, les dangers des zones où on passe.
Dommage que la mission attribuée au GM ne gagne en intensité que sur la fin avec un rare essai de s'emparer de la Pierre de Lune par des suppôts du défunt Charatchak. Regret éternel, les Majdars ne parlent aucunement d'AO, des raisons de la chute de son aura sur son royaume, l'île de Lorn est expédiée en deux paragraphes, bref tableau qui aurait pu mériter une peinture plus merveilleuse pour les fans de la série AO désireux d'en connaître bien plus sur le royaume reculé des Majdars. Il est à indiquer qu'en OS la Pierre de Lune réserve des surprises avec ses pouvoirs spéciaux la plaçant au même niveau que le Glaive de Sommer pour ses intéressantes propriétés qui se découvrent à nous en cours de jeu.

13/ 20

La suite du diptyque sur la quête de la Pierre de Lune, ce tome-ci se présente d'une manière differente que le précédent. En effet, il y a plus de moments mémorables:

Un début tout d'abord assez étrange, voir onirique avec les funerailles d'un ancien mage. Cette petite touche fantastique ne m'a pas déplu !!!!

Ensuite, une aventure incroyable et exotique puisque l'on parcourt tout simplement le plus vaste Empire de tout le Magnamund. Les retrouvailles avec Oriah et la fuite du repaire de Sesketera sont bien retranscrites. Mais quel dommage de survoler toute cette aventure !!! Tout est trop vite expédié, alors que l'on passe à côté d'un ennemi charismatique, une possible romance et une course poursuite d'anthologie. Bref, un potentiel mal exploité.

Heureusement, la suite vient rattraper la chose. L'Empire Chadakine est bien décrit depuis la chute de Charatchak. Quel plaisir de découvrir la suite d'une autre grande saga, celle d'Astre d'Or!!! On découvre que l'avenir n'est pas tout rose pour le fils adoptif des Shianti. Le combat contre le Zhurc est trés prenant aussi.

Nous avons droit enfin à des Objets Spéciaux intéressants, notamment le Talisman de Défiance et son bonus de +2PH ( et non +9PH, erreur de trad).

Pour finir, le plaisir de rencontrer (ou de revoir, selon les lecteurs!!!) les Shianti qui en devient presque abstrait et hors du temps comme dans le bouquin.

En résumé, c'est un trés bon tome de la Saga LS, j'ai pris beaucoup de plaisir avec plusieurs bémols: une aventure sous-exploitée et une structure narrative qui est calquée sur le tome précédent.
La couv est la même dans toutes versions, elle représente bien ces fameux pirates et je la trouve très bien faite: c'est un joli dessin avec un personnage exotique qui evoque une aventure intrépide et mouvementée.

15/20

Un opus au niveau du précédent pour clôre un diptyque qui restera pour moi mémorable. Même s'il est peut-être plus facile, la tension reste importante avec des situations très variées tout au long de l'itinéraire, des personnages encore une fois à la hauteur. A noter qu'on apprécie encore plus l'ouvrage si on a fait la saga Astre d'Or (Etoile Argentée) auparavant. Comme "Le sorcier Majdar" est un de mes ldvelh favoris, j'ai particulièrement apprécié de retrouver le port de Suhn/Shuni et l'Auberge de la Lune Riante.

Note: 16/20

Un épisode dans la lignée de son prédécesseur. Nous poursuivons notre voyage afin de ramener la Pierre-de-Lune à ses créateurs aux confins du Magnamund du Sud. Magnamund du sud dans lequel Loup-Solitaire n'a jamais lui-même mis les pieds lors de ses aventures. C'est l'occasion de glisser de nombreux clins d'Oeil bienvenus à Astre D'or, appelé ici Etoile Grise, par la faute d'un traducteur sans doute trop pressé.

Si ces références sont évidemment bienvenues, c'est malheureusement dans ce livre que commencent à se cristalliser nettement les défauts les plus importants du quatrième cycle. On ne se sent à aucun moment véritablement en danger tant on est sûr que nos pouvoirs vont nous permettre à chaque fois de nous en sortir. D'ailleurs, la trame est ultra-linéaire, composée d'une série de péripéties inévitables qu'il faut passer en usant au mieux de nos disciplines.

Bref, malgré l'excellent style écrit de Dever, on s'ennuie rapidement. Quelques scènes retiennent tout de même l'attention comme la rencontre avec Seskétera (trop courte) et celle avec le Shüg, horrible monstre envoyé pour récupérer la pierre de lune.

Bref, une déception. Ce n'est pas là un mauvais livre, loin de là, mais simplement ennuyeux au final.

13/20

Dans cet opus, qui achève l'aventure débutée dans le précédent, on découvre cette fois le Magnamund sud, qu'on avait entraperçu dans la série Astre d'Or, 10 ans plus tôt. Enfin, on ne découvre pas grand chose puisque comme dans le volume précédent, on longe la côte, par voie maritime et terrestre. Et de ce fait, cette aventure ressemble beaucoup à ce que l'on vient de vivre dans le tome 21, à tel point que la lassitude s'installe très vite et que l'on a hâte d'en finir. Je répète donc ce que j'ai écrit dans ma critique du Voyage de la Pierre de Lune mais je suis convaincu que les volumes 21 et 22 auraient dû n'en constituer qu'un seul.

Fatalement, cet épisode, que j'ai pour ma part lu dans la VO corrigée par le Project Aon (et incluant la carte absente de la VF), comporte les mêmes défauts que son prédécesseur : une linéarité extrême et un manque cruel de relief. Plus encore que dans le précédent, on a la sensation d'être balloté entre terre et mer. Ainsi, on embarque à bord de pas moins de trois navires différents, avec autant de capitaines dont on oublie vite les noms, sans compter le bac entre Jazer et Tiklu, et le bateau qui nous emmène sur l'Île de Lorn à la toute fin du livre. La seule péripétie réellement notable s'avère être la rencontre avec Sesketera, l'unique PNJ dont j'avais un vague souvenir, 25 ans après ma première lecture. Le pire, probablement, c'est que l'on espérait retrouver une certaine familiarité avec l'œuvre de Ian Page, mais, là encore, c'est globalement raté. On ne sait même pas ce qu'est devenu Astre d'Or, tout juste apprend-on qu'il a disparu depuis « trois mois ». Aucune nouvelle, non plus, de la très attachante Tanid (Tanith dans la VO), à mon sens le personnage féminin le plus sympathique des ouvrages de l'univers de Magnamund. Par contre, on nous dit plusieurs fois que Shasarak (Charatchak dans la VF d'Astre d'Or) suscite beaucoup de nostalgie. À croire que ce bon vieux Astre d'Or n'a pas vraiment réussi à inverser la tendance, sachant que cela fait tout de même 26 ans qu'il est aux commandes… Bref, on reste clairement sur sa faim, et la liaison entre les deux sagas ne se fait au final que très difficilement, lors de l'arrivée au Port de Suhn et surtout lors de la rencontre, trop courte, avec les Shianti. Lorsque celle-ci arrive enfin, on est réellement soulagé d'en avoir fini avec ce bien trop long périple et on espère que la suite, qui est vaguement annoncée à la fin, saura donner un peu plus de relief aux aventures du meilleur disciple de Loup Solitaire.

Note : 12/20