Lu & joué à la version Posidonia Éditions avec corrections d'erreurs de la version des années 80 Pocket.
En un essai il est assez facile de conclure positivement l'enquête que nous confie Holmes et ce, en partant avec des stats moyennes partout de 6, quoiqu'au § final 231 il nous est proposé d'évaluer en points ladite enquête avec le risque d'être passé à côté pour des défis qui jalonnent notre parcours & donc de n'avoir pas un score très haut nous couronnant aussi bon enquêteur que Holmes himself le but rêvé (6 ou 7 points). Ce n'est qu'une des nombreuses bonnes trouvailles ludiques trouvées par un tandem rodé à l'écriture d'Histoires à Jouer Cayla & Pecau

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Pêle-mêle je retiens d'avoir à faire appel à notre mémoire visuelle d'une des illustrations intérieures de Philippe Lechien pour mettre un nom sur un portrait-robot, de nous compliquer inutilement la tâche (tests de capacités durs derrière) en ayant par exemple crainte que les murs aient des oreilles, un excès de précautions etc. & il y a une somme d'objectifs à atteindre qui procure de l'action bienvenue : veiller à la sécurité des derniers héritiers vivants du baron Welsey suite à la mort brutale de l'un d'entre eux, une chasse coton au trésor rapporté d'une mine d'or par le frère défunt du baron, démasquer la personne qui vise à rafler tout l'héritage rien que pour lui.
Quelques fois des points d'attention nous sont attribués pour récompenser notre flair & peuvent aider à gagner des tests de perception particulièrement ardus sinon sans l'ajout desdits points au lancer de dé.
& l'usage de Joker Sherlock Holmes sans avoir été menacé d'en épuiser le réservoir ceci dit (2 pris sur 3) a un certain impact dans l'enquête & nous pousse à réfléchir sur la conséquence d'un tel choix.
Tout aurait été très bien si le duo d'auteurs n'avait pas par moments fait des ellipses non méchantes dans le récit (personnage armé alors qu'aucun achat d'équipement), avait détaillé davantage les multiples chouettes lieux auxquels nous nous rendons par cab, bateau, train, etc qui ne sont que survolés pour moi concernant les cadres citadins de Londres & de Paris dont les marqueurs temporels ne sont autres que des mots répétés souvent (cabs, clochettes à faire tinter ancêtres de nos sonnettes). Chose un poil décevante venant de Cayla & Pecau habitués à creuser plus la dimension historique de leurs livres à remonter le temps

. C'est comme un beau tableau auquel il manque une signature plus personnelle que les seuls pinceaux ludiques.
Au final, un bon
15/ 20 néanmoins, dans le panier haut des meilleurs titres de la série (5, 6 titres sur 10 un score plus qu'honorable), convaincu que pas mal vont buter sur la phrase codée finale qui conduit au trésor où pour ce faire du flair tout intellectuel sera requis

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Et un mot de remerciement à Posidonia Éditions qui a permis de rééditer ce volume le 8e de la collection, qui est à découvrir, plutôt rare autrement à retrouver dans la version d'origine Pocket.