Les LDVELH souvent difficiles

Bonjour à tous

Voilà, je me posais une question. Pourquoi la difficulté de ces livres est souvent abusé ?

ATTENTION y'en a des qui sont équilibrés, mais beaucoup sont difficiles. Prenons la série défis fantastique, énormément de ces livres sont difficiles, parfois sacrément corsés. Perso ça me gâche le livre, pourquoi pas plus de ces bouquins avec une difficulté équilibré ?

Parce que si on regarde l'ensemble de ces livres, y'en a une sacré tourné avec une difficulté abusé. C'est ce qui me chagrine personnellement.

Après je peux me tromper, j'en ai pas fait énormément, mais rien qu'à aller voir les critiques, les lecteurs parlent souvent d'une grande difficulté. Quel est votre avis sur ce sujet ?

merci.

Je pense que c'est de la surenchère. un premier auteur crée un tome difficile, pluis l'auteur suivant à dit je vais faire un tome encore plus difficile et ainsi de suite, j'usqu'à atteindre un haut niveau d'injouabilité.

Perso les tomes trop difficile, je les fait en trichant (invincibilité en combat). j'ai trop de LDVELH que je n'ai pas encore lu pour prendre 3 mois à finir un tome en le recommençant 45 fois.

Pour moi, il faut distinguer la difficulté liée aux dés de la difficulté liée au scenario (ie la difficulté à trouver le bon chemin). Je ne vois pas de problème à ce que la difficulté soit surtout de la deuxième deuxième, tant que ça reste dans la mesure du raisonnable (par exemple, pas des objets complètement insolites à trouver dans des endroits tout aussi insolites, sans la moindre logique). Comme exemple dans la deuxième catégorie, que j'ai lu récemment, il y a la Couronne des Rois.
Par contre, une difficulté trop importante liée au côté aléatoire gâche l'intérêt du livre, et pousse à ne pas lancer les dés (certains livres sont statistiquement quasiment infaisables).

C'est moi où j'ai l'impression qu'on a déjà parlé de ce sujet ?

Oui il y a eu un effet surenchère, Livingstone et Jackson étaient les modèles du genre et des adeptes du OTP, ils ont été imités vu que leurs ldvelhs ont servi de standard.

Ensuite il y a aussi les règles des DFs qui n'ont pas été bien comprises par les auteurs, la difficulté des combats avec une HAB faible face à des HAB d'"adversaires élevées. Tout ça est bancal, et généralement pas équilibré. D'où le constat évident : la jouabilité n'est quasiment jamais testée dans un ldvelh. Les auteurs n'en n'ont cure, ils se focalisent sur le livre, le côté "jeu", ils s'en tapent un peu, ou alors ils ne le maîtrisent pas.

C'est valable pour les DFs, mais aussi pour des Brennan, des Dragon d'Or et autres : trop dur.
Brennan c'est délibéré pour cacher le faible nombre de § et faire recommencer X fois le lecteur.

"C'est moi où j'ai l'impression qu'on a déjà parlé de ce sujet ?"

Exact, en plus ça peut m'arriver de faire un sujet et de ne plus me rappeler, dans ce cas, j'en suis désolé.

C'est pas bien grave, 'vaut mieux des sujets qui se répètent que pas de sujets du tout ^^

Perso je ne suis pas contre la difficulté, à condition qu'elle soit maitrisée. Typiquement, dans la Créature Venue du Chaos, on ne maitrise pas le début. Et fatalement, cela conditionne la suite de la progression. Là, ça me gêne (sans remettre en cause la qualité du bouquin, que, même si je ne l'ai pas terminé, j'ai trouvé excellent).
Après il y a la difficulté due au fait qu'il faut trouver THE objet pour passer un endroit sinon on meurt, mais c'est pareil que si c'était un mot de passe. Il faut trouver le bon chemin. Là où ça peut être frustrant, c'est comme dans la Couronne des Rois, où un objet du 1er tome conditionne la progression du 4e.

Des difficultés abusées, je n'en ai pas vraiment connues dans les DF hormis ces deux exemples (dont l'un n'est pas un DF).

Dans la créature venue du chaos, le côté aléatoire n'est effectivement pas si facile que ça, on a moins de 40% de chances de gagner même en connaissant le chemin optimal par coeur. Cependant ce n'est pas si gênant que ça dans la mesure où si on se fait saquer aux dés, ça nous tue directement ou presque (et le plus souvent près du début de l'aventure). En particulier, les lancers de dés du début, s'ils ne nous tuent pas tout de suite, n'ont aucune influence une fois le danger écarté, puisque tout le monde se retrouve au même endroit au moment de la vapeur de raison.
Ce n'est donc pas comme quand on n'a pas la présence d'esprit de se dire: "je vais voir le jacasseur, oui mais en fait non", et qu'à cause de ça à 3 paragraphes de la fin on se retrouve esclave du grand méchant. Et pas non plus comme dans les sombres cohortes où on meurt devant le grand méchant parce qu'une mouche est allée se poser sur la mauvaise tâche de confiote au premier tiers de l'aventure.