La Naissance du Mal

LA NAISSANCE DU MAL,  1er livre d'une série inachevée de 3 livres indépendants.
Ce n'est pas publié par Haute Tension comme le Prêtre Jean, mais cela reste du Doug Headline & co.


J'ai beaucoup aimé ce livre qui proposait des chemins assez éloignés pour réussir, donc une bonne relecture, un univers exotique (on y incarne une sorte d'homme-poisson, des règles originales aussi (trésors et objets magiques aléatoires).
Je l'ai préféré de loin au Sinbad par exemple.

http://planete-ldvelh.com/page/legende.html

Les trésors et objets magiques n'étaient pas aléatoires, ils dépendaient du n° du paragraphe, c'était juste un gimmick de présentation.
OK jouer un homme-poisson c'était assez cool, avce le "choc des cultures" dû à la vieille haine contre les elfes; mais pour moi le défaut rédhibitoire c'était l'absence de hasard qui permettait de configurer le perso au départ pour gagner haut la main ( spoiler: avec 1 en intelligence, 15 de force, 14 de dextérité c'est facile )

Je viens d'en lire les règles, j'apprécie bien ceci propre à être repris en AVH :

chaque fois que vous perdrez un point de Constitution, il vous faudra retrancher un point dans une des capacités de votre choix, ce qui correspondra à une blessure ou à un épuisement physique ou moral selon le cas. Donc les tests de capacités deviennent plus ardus au fil des impacts subis.

A partir de 3 en Constitution on est trop faible pour continuer l'aventure donc c'est synonyme de mort il semble comme si on tombait à 0 ^__^.

Mon choix Force 13 -le minimum obligé c'est 12 direct  ce qui suppose par conséquent que pour les autres aventures non parues les héros voyaient d'autres capacités boostées à donf-, Dextérité 11, Intelligence 6.

Ah ouais c'est pas mal comme règle ça!

C'est pas mal en effet. Toutefois il y a un côté 'compte d'épicier' à chaque blessure reçue, où l'on choisit de baisser soit le physique, soit le moral. Donc d'un côté c'est plus réaliste, et de l'autre, ça l'est moins puisque l'on nous donne le choix du type de blessure.

On pourrait avoir facilement un équivalent de ces blessure avec les DFs ou DF le JDR :
à 25% des points d'END de départ, un malus de -1 à tous les tests et à la FA.
Bref des combats encore plus expéditifs.

Franchement bien le début qui nous oppose à un Monstre de légende : un gigantesque dragon des mers, le combat de taille est développé en plusieurs séquences, lui donnant plus d'épaisseur qu'un combat aux dés se réglant en un paragraphe dans un DF par exemple. Je craignais juste de ne pas arriver à me glisser dans la peau de Fanwyr l'Udorien à la peau écailleuse comme un poisson mais son héroïsme me sied ^^.

Une vague ressemblance avec Destin se dégage : un choix épineux bien vite est donné au héros qui gagne une place honorifique en tant que gardien du Trésor Royal vomi des entrailles du Dragon des Mers. A lui de décider de la garder ou de partir vérifier ce que fomente un rassemblement de pirates. Udoria est sous menace constante .  Je me demande combien de destinées possibles comporte cet ouvrage  

ashimbabbar a écrit:

Les trésors et objets magiques n'étaient pas aléatoires, ils dépendaient du n° du paragraphe, c'était juste un gimmick de présentation.
OK jouer un homme-poisson c'était assez cool, avce le "choc des cultures" dû à la vieille haine contre les elfes; mais pour moi le défaut rédhibitoire c'était l'absence de hasard qui permettait de configurer le perso au départ pour gagner haut la main ( spoiler: avec 1 en intelligence, 15 de force, 14 de dextérité c'est facile )

 
Même avec plus de points en Intelligence, le héros a des interrogations bien bêtas quelques fois :
 
261
 
Un magicien elfe lui parle d'artefact : - ... Pour te remercier, je t'en ai fait don d'un. - Aifédondain ? ...

Oui, l'humour de la Headline's band a vraiment atteint son point le plus bas dans ce livre ( le passage avec le trompapat sur le navire pirate est… indicible, mettons ). C'est d'autant plus dommage qu'à quelques endroits, le Dragon des mers au début, la Grande Méduse "détentrice de trésors perdus et de secrets oubliés", il y a es éléments épiques; mais ils sont insérés dans une histoire foutraque.

J'aurais bien aimé avoir en mains le 4e tome où il était annoncé en quatrième de dos de couve du 1 : Vous incarnerez à tour de rôle chacun de ces héros, (prince, voleur, magicien) jusqu'à la terrible confrontation finale avec les forces du Mal. Là, vous choisirez quel personnage guider sur le champ de bataille : de votre décision dépendra le sort de l'univers...   >> donc tel perso a plus de chances de remporter la victoire dans l'histoire, personnages auxquels on se familiarise avec lecture des 1,2,3 (en l'état que le un édité). Quel dommage que tu ne te décides à reprendre cette série aussi Ashim tellement le pitch du 4e tome excitait mon attention. Je serais curieux de savoir si des manuscrits de Légendes et Maléfices 2,3,4 traînent dans les tiroirs de Headline... L'idée que j'ai surlignée en gras a-t-elle été reprise dans un gamebook, AVH ?

étant donné l'attachement de Headline aux chemins multiples, j'imagine qu'il y aurait eu 3 chemins possibles et chacun des trois approprié à un des persos (vu le niveau de compétence déployé dans le 1°tome, j'imagine que le choix aurait été pratiquement au hasard mais c'est une autre question)

ashimbabbar a écrit:

étant donné l'attachement de Headline aux chemins multiples, j'imagine qu'il y aurait eu 3 chemins possibles et chacun des trois approprié à un des persos (vu le niveau de compétence déployé dans le 1°tome, j'imagine que le choix aurait été pratiquement au hasard mais c'est une autre question)

Chose appréciable oui ce sont les voies multiples qu'on a dans la Naissance du Mal, ce n'est pas un bouquin extraordinaire mais il mérite la moyenne.

Encore faut-il que les voies nous mènent quelque part d'intéressant ! Enfin bon.

au niveau de la règle de la Constitution, il y a aussi un cafouillage avec une armure ( dans le désert je crois ) qui ajoute 3 à la Constitution mais enlève 2 à Dextérité ? Ou quelque chose de ce genre.

Je te dirais si je passe par le désert, déjà que je quitte Udoria

Spoiler:

. Bizarrement, je ne vois pas trop où l'auteur nous emmène dans son histoire.

Je n'ai jamais réussi à le finir à cause des nombreuses erreurs de paragraphes qui abondent.
Ceux qui l'ont terminé devraient fournir leur solution, la difficulté du livre étant d'éviter les erreurs de paragraphe plutôt que l'aventure en elle-même.

herge a écrit:

Je n'ai jamais réussi à le finir à cause des nombreuses erreurs de paragraphes qui abondent.
Ceux qui l'ont terminé devraient fournir leur solution, la difficulté du livre étant d'éviter les erreurs de paragraphe plutôt que l'aventure en elle-même.

Je n'en ai pas rencontré des masses d'erreurs de paragraphes sur mon chemin suivi dans la première partie de l'aventure où j'ai décidé de rester à Udoria et d'accompagner le roi à l'assaut des pirates. Différentes soluces en fonction des différents chemins pris doivent exister. Je te rejoins sur le faible challenge que ce gamebook offre jusque-là à ma lecture.

ashimbabbar a écrit:

Encore faut-il que les voies nous mènent quelque part d'intéressant ! Enfin bon.

Je suis passé par une grotte où un Génie feuillu a mis à sa botte un magicien courtaud qui pensait se l'attacher en ayant prononcé cet unique vœu de lui être attaché  . Bien entendu je me suis étalé dans cet épisode teinté d'humour, craignant que la solution pour vaincre ledit Génie si évidente à mes yeux ne soit qu'un leurre. La façon dont on finit l'aventure est elle intéressante si la voie débouche sur une impasse à moins qu'un/ des objets magiques ne s'y cachent   car j'ai fini en pauvre

Spoiler:

 à cause du Génie.

Je sens que son auteur fait l'effort de varier les décors de son monde, appréciant tout particulièrement la première partie où l'on évolue sur, dans l'Océan ceignant la cité udorienne.

Je commence à repérer quelques erreurs de renvoi, comme celle où on dit qu'on va plonger dans l'eau alors que le paragraphe où on est conduit dit qu'on barbote déjà dans l'eau  . Rien de méchant cependant, ces erreurs de paragraphes sont-elles plus présentes après la partie avec ses frères à Udoria, à voir.

Un bon bouquin en somme aux surprises de l'histoire soulevées petit à petit testant d'autres chemins alternatifs mentionnés par VIC pour parvenir au succès. Je crois que des AVH qui en constitueraient les suites auraient été une bonne idée si tant est que cette Naissance du Mal, prégnante dès le début de l'ouvrage, connaît une renaissance d'intérêt manifesté par de nouveaux lecteurs autres que moi, VIC, Hergé,... sur la Taverne ^__^.

Cela fait un bail que je l'ai lu mais j'en garde de bons souvenirs, malgré quelques défauts. Je l'avais prêté à Albatur qui l'avait acheté par la suite, donc je pense qu'il avait du lui trouver aussi quelques qualités.
Si tu trouves des erreurs de renvois, n'hésite pas à les noter soigneusement pour l'errata (même si tu n'as pas le numéro d'arrivée, c'est toujours mieux que rien et ça incitera les autres à compléter l'errata lors de futures lectures... merci).

Tu l'aurais noté sur combien dans la liste des books pondus par Headline ?

Je ne l'ai pas refait, ma dernière lecture date de trop longtemps pour te répondre. Quand je le relirai je mettrai une critique. Ce sera peut-être pour cet été...

:/ bizarre ces fouilles dites non obligatoires et qui le sont au par.3, au moins qu'on n'impose pas au lecteur de prendre les objets.
 
En fouillant les tiroirs, vous tombez sur un écrin de cuir. Vous l'ouvrez avec un luxe de précautions : il contient un objet magique de valeur. Vous découvrez aussi une arme spéciale. Déterminez la nature de ces objets en utilisant les Tables de Découvertes I et II comme indiqué dans les règles et sur votre Guide de l'Aventure.
 
Pire, pour déterminer quelles sont ces découvertes on n'a pas les chiffres de droite des numéros de pages marqués, il faut de soi-même compter les pages :S.

Arrivé à la grande ville de Dakoun, l'un des points forts de cet ouvrage c'est que l'un des buts de l'histoire n'est appris qu'en cours de route, pas dès le début comme dans beaucoup de livres-jeux. Par moments je lui trouve un côté bâclé comme dans Sinbad 1, ce qui en fait une oeuvre entre les deux.