Liste des participants au mini yaz 2013

Heureux que le thème puisse donner vie à des intros comme celle là !

Incarner un personnage du style Lope de Aguirre me plairait bien!

C'est vrai que le thème du temple à explorer n'est pas très original, mais après tout dépend de la façon dont on traite le sujet... Comme tu le dis, je suis persuadé que nos AVHs seront très différentes, ça va être amusant de les comparer... A priori, pour l'instant, la tienne sort plus de l'ordinaire que la mienne... Je me demande si on va incarner l'explorateur ou la grosse bébête... Ou les deux? Tu comptes faire 50 paragraphes? (Ne te sens pas obligé de répondre à mes questions indiscrètes...)

En tout cas pour l'instant les candidats ne se bousculent pas au portillon... Allez les gars, proposez-nous votre temple vous aussi!

Salut à tous,

Nouveau sur le forum et nécessairement amateur d'AVH, je me disais que ce sympathique concours pourrait être une bonne initiation dans le monde de l'écriture interactive !

Je suis donc très intéressé pour y participer si vous m'acceptez dans vos rangs bien entendu.

Merci d'avance et au plaisir de vous lire.

Tu es le bienvenu parmi nous, et bien sûr ce concours amical est ouvert à tous. Bonne rédaction, chevalier de l'île de la Mort

Merci Chevalier d'Andromède ^^

Bon alors le thème m'a bien inspiré. Étant plutôt un oiseau de nuit, je vous livre ma prose brute qui sera l'introduction de cette mini-AVH que j'ai intitulé "Purple Rain". J'en suis à 15 paragraphes de rédigés, mais non corrigés !

J'y retourne !

"Purple Rain"

13 Avril 2011 - Forêt amazonienne - 65 kms ESE de Belém (Brésil)

La moiteur causée par l'air brulant chargé d'humidité collait votre chemise à la peau dans une désagréable sensation de contact malsain. Sous de telles latitudes, impossible de savoir si la fièvre vous rongeait ou si c'était juste l'atmosphère étouffante qui avait raison de vos sens, de votre perception même des choses.

La vie, partout explosait, exubérante dans ses formes, jusqu'à la déraison. Combien de bouches avides et voraces se cachaient dans l'enchevêtrement inextricable des mangroves alors que d'autres épiaient leurs proies dans le foisonnement de branches aux barbes de mousses et de lichens ? Combien d'étreintes violentes et brèves se hâtaient d'exister de peur d'être surprises ?

La mort comme seul arbitre, rapide ou cruelle rythmait cette palpitation effrénée. Un monde de démesure, d'urgence à exister, à se reproduire et à crever. Un continent tout entier plus proche du mythe que de la réalité quand les vapeurs éthérées naissant des pluies nocturnes s'accrochaient au dôme immense de verdure courant jusqu'aux confins.

Crever.

Le souffle court, rauque. Les poumons prêts à exploser, chaque bouffée d'air semblait charrier du plomb en fusion. Le torrent de sueur qui perle de votre front dévale d'une main glacée le long de votre échine jusqu'en bas des reins. Vos jambes de coton ne vous portent qu'à peine et votre teint blême ne dépareillerait pas avec un linceul, vos initiales cousues sur l'étoffe en fil d'or.

Alors combien de temps vous restait-il avant que le poison ne se distille dans votre sang pour le saturer de toxines et le rendre aussi visqueux que du pétrole ?

Bleu pétrole chantait Bashung. L'analogie aurait pu être cocasse.

L'or noir, le sang de la terre. Biomasse éteinte, compressée, broyée, transformée. De là à songer que nos voitures tournaient au Diplodocus, il n'y avait qu'un pas.

Né de la pourriture, de l'agonie de la matière, de ces millions d'êtres jadis vivants, fouaillant le sol de leurs racines, arpentant cette terre qui parait-il on ne faisait qu'emprunter à nos enfants.

Tu parles ! Nulle morale ne prévaut sur le profit immédiat, le cœur qui reste apathique face à l'argent facile qui vous tend les bras comme ces femmes aux seins lourds que l'on besognait pour quelques dollars dans l'arrière salle des tripots de São Paulo.

Vous saviez de quoi vous parliez. Faites un effort. Cinq années auparavant. Paris, La Défense, les tours de verre et d'acier. Le siège de CARBOSCIENCE, ses bureaux aux odeurs de cuir lustré, ses cadres pressés aux costumes taillés sur mesure. Ce "je ne sais quoi" dans l'air, excitant comme la chargée d'affaire du service prospection, sa bouche aux lèvres ourlées, rouge vif, à vous en faire sauter la braguette.

Et vous. Un parcours idéal, sans anicroche. Bonne famille, bonne éducation, doué, presque trop. A en donner le vertige. Hautes études égrenées de coïts sans lendemain au hasard des soirées privées de la belle société accroc aux plaisirs immédiats. Cette impression d'avoir baisé la planète entière. Thèse encensée par vos pairs sur les outils géophysique appliqués à la découverte de gisements profonds par réfraction hyper-sonique. Les sollicitations multiples d'ici et de l'étranger.

Les perspectives d'avenir.

L'avenir.

L'équation paraissait simple. Leur fric, votre talent, point barre. Plus qu'à pactiser avec le directeur d'un de ces géants insatiables de l'industrie, à face et ventre de baleine. Celui de CARBOSCIENCE ne s'habillait pas en Prada mais en Gucci et vous ne doutiez pas qu'il chiait de l'or assis sur son trône de dealer. Il pourvoyait aux sociétés sous transfusion, à ce monde pressé, sa came la plus addictive. Celui-ci était prêt à imploser pour une goutte supplémentaire de kérosène ou de super sans plomb. Qu'importe le calice etc... etc... Saint CAC 40 priez pour nous.

Encore quelques pas hésitants, votre Browning GP35 tremblant dans votre main. Partout autour, la chaleur suffocante et le vrombissement incessant des mouches, nuage noirâtre écœurant.

L'avenir, il n'y en a plus beaucoup désormais. Les rêves d'hier ont laissé place à un redoutable présent au visage grimaçant de souffrance qui file inexorablement entre vos doigts à chaque respiration sous la canopée.

Le sable de la vie, ou un truc comme ça...

Rendez-vous au 1.

Sensations très fortes, sauvages, vivantes; exubérance d'adjectifs; style très adapté pour retransmettre la jungle. On s'attend à une aventure cruelle, à la Cannibale Holocaust. Par contre on ne sait pas très bien ce qu'on fait là ni ce qu'il s'est passé.

Je veux bien être juge cette année!

Bienvenue Phénix, et bravo, tu as un très joli style!

(mais peut-être un peu trop tarabiscoté à mon goût - ou peut-être que je suis jaloux?...)

@ Vador : super!

Phénix a écrit:

Bon alors le thème m'a bien inspiré. Étant plutôt un oiseau de nuit, je vous livre ma prose brute qui sera l'introduction de cette mini-AVH que j'ai intitulé "Purple Rain". J'en suis à 15 paragraphes de rédigés, mais non corrigés !

C'est prometteur, en effet. Mais est-ce qu'il y a une raison pour laquelle la narration est au passé (avec quelques verbes au présent par-ci par-là) ?

Le style est dans l'ensemble saisissant et efficace. Il y a sans doute quelques corrections à faire, mais ce n'est que normal pour un premier jet.

Je trouve que "La moiteur causée par l'air brulant chargé d'humidité" a un côté redondant qui alourdit un peu la première phrase : un air moite, après tout, est forcément chaud et humide.

Hé merci !
J'aurais du en effet relire un peu et uniformiser les temps notamment. Bon je vais réfréner mon envie de poster et finir l'AVH plutôt que de vous soumettre ce qui reste une ébauche à travailler.

Putain d'intro !....

Je t'invite si tu es sûr de garder cela comme avh à inscrire "ton bébé" dans le topic associé et à la modifier une fois certain du nb de paragraphes.

Topic pour les présentations des avh en lice pour le mini yaz n°2 :

Mini yaz n°2

Ou pour avoir une idée de quoi et comment faire, le topic de l'an dernier :

Mini yaz n° 1

NB : J'en suis au plan de structure pour mon avh. Je table sur 50§, mais je sèche un peu sur le départ. Enfin ça viendra, on a le temps !

J'étais sûr que t'allais nous proposer quelque chose, Sunk!

Voila mon intro:

Le Temple du Dieu Néant

Impensable... À en croire votre montre, le soleil s’est levé depuis plus de quatre heures, et pourtant vous n’y voyez qu’à quelques mètres devant vous. La jungle qui vous entoure est de loin la plus impénétrable que vous ayez jamais parcourue. Et ce silence pesant... S’il n’y avait pas tous ces insectes qui vous harcèlent, vous jureriez que l’endroit est privé de vie.

« Le Pandémonium Végétal. » Cette région du Venezuela perdue dans l’immensité de la forêt amazonienne mérite bien son nom. Avant de vous y aventurer, vous aviez jugé cette appellation fantaisiste ; à présent, vous vous demandez jusqu’à quel point elle reflète la réalité.

Vous portez un dernier coup de machette aux lianes épaisses qui entravent votre progression, avant de vous arrêter un instant pour récupérer un peu, à bout de souffle. Vous soulevez votre chapeau et essuyez votre front humide de transpiration, puis vous jetez un regard en arrière vers le petit groupe d’une quinzaine de personnes qui chemine péniblement sur vos pas – les seuls survivants de l’expédition. Trois jours auparavant, vous étiez encore deux fois plus nombreux. La faute à la fièvre, un peu, et aux Esprits de la Jungle, surtout. Avec rage, vous vous détournez du triste spectacle de vos compagnons épuisés pour vous acharner à nouveau contre la végétation étouffante. Vous êtes si près du but ! Ce serait stupide de renoncer maintenant !

Alors que vous vous apprêtez à frapper encore une fois les frondaisons tentaculaires, une main moite, fine et halée se pose sur votre bras. Vous vous retournez brusquement pour vous retrouver face à face avec Jade, votre second. C’est grâce à elle que vous avez pu rassembler la main-d’œuvre et le matériel nécessaire à l’opération. Assurément, un joli brin de fille – et une aventurière sans scrupules à la réputation solidement établie. Comme vous. Voilà sans doute pourquoi vous ne lui faites aucune confiance.

« Il faut faire un pause. Les hommes sont épuisés, » vous chuchote-t-elle.

Elle a raison bien sûr, vous en avez parfaitement conscience, mais vous rechignez à l’admettre. C’est vous et personne d’autre que le Mandataire a choisi pour être le chef de cette expédition ! La récompense promise en échange de l’Artefact sera la vôtre ! Alors que vous vous apprêtez à la rabrouer vertement, un coup de tonnerre menaçant déchire le silence, son roulement se prolongeant encore et encore, refusant de mourir.

Les Esprits de la Jungle !

« Il semblerait que vous rencontriez quelques difficultés à nous mener à bon port, capitaine, » vous interpelle une voix acerbe et ironique – celle de Nils Jensen, le scientifique.

Vous détaillez la maigre silhouette essoufflée du vieillard en vous demandant à nouveau par quel miracle il est encore des vôtres. « La paix, Jensen. Épargnez-moi vos sarcasmes. » Pour couper court à la discussion qui risquerait de s’éterniser, vous adressez un signe à l’homme de haute stature qui ferme la marche de la troupe : « Jaquio, venez là. »

Avec une lenteur délibérée, le colosse s’avance vers vous d’un pas lourd. Vous sentez un frisson vous parcourir à la vue des sinistres colliers d’ossements qui parent son corps musculeux. « Je vous le répète pour la dernière fois – appelez-moi Iruani-mala. Nous sommes ici dans mon univers, pas dans le vôtre. » Ses yeux noirs profondément enfoncés dans leurs orbites vous fixent sans ciller, vous rendant mal à l’aise, mais vous choisissez d’ignorer la provocation. Vous avez encore besoin de lui. Au moins jusqu’à ce que vous ayez trouvé le temple...

« Ces tambours... Qu’est-ce qu’ils signifient, selon vous ? »

Le visage d’aigle de l’indien s’éclaire d’un sombre sourire. « Que nous touchons au but. Mon peuple connaît bien les Esprits. Ils n’ont pas pour habitude d’annoncer ainsi leur présence. S’ils se manifestent ainsi, c’est qu’ils veulent nous faire peur. Continuez dans la direction que je vous ai indiquée. Nous arriverons bientôt à destination. »

Rendez-vous au 1.

Putain que j'ai bien fait d’envoyer un thème comme celui là ! Les intros sont pour l'instant très alléchantes !....
Ça va être de la bombe ces aventures en milieu humide ! De la bombe !!
Continuez les gars, continuez

A moi, donc premier jet aussi hein :

La Mort Pourpre

Journal du docteur Hebert Swan - 12 avril 2019

La brume recouvre maintenant tout le pays. En à peine quelques jours elle s'est déjà emparée de milliers de kilomètres sans que personne ne puisse en déterminer la cause. Nous avons invité les Martin à nous rejoindre à la maison en attendant les secours. Je les aime bien, Alan est un compagnon dont la jovialité ne sera pas de trop.

13 avril 2019

Les communications étant mortes, j'ai proposé à Alan de m'accompagner jusqu'à l'hôtel de ville. Sur le chemin nous avons croisé madame Steven, une voisine, elle avait de grosses marques rouges sur tout le visage et souffrait de maux de tête ; est-ce que c'est la brume qui fait ça ?
Lorsque nous sommes arrivés, des policiers en faction nous ont simplement dit de rentrer chez nous et d'attendre. Je me suis senti, je dois le dire, assez désamparé, même si Alan s'est fait fort de me rassurer à ce propos, après tout, m'a-t-il dit, ce n'est jamais que du brouillard coloré et quelques jours sans électricité n'ont jamais tué personne.
J'espère sincèrement qu'il a raison.

14 avril 2019

Au moment d'écrire ces lignes, j'ai encore le cœur qui toque et les mains qui tremblent tant l'événement dont j'ai été témoin m'a glacé d'épouvante. Tôt ce matin, un policier est venu faire une ronde dans le quartier.
Alors que je le regardai s'enfoncer dans la brume, une silhouette s'est soudain ruée sur lui comme sortie de nulle part. Je n'ai qu'eu le temps de me saisir de mon fusil et de m'avancer de quelques pas pour tenter de la mettre en déroute. Notre voisine était accroupie sur lui et elle lui lacérait la gorge avec toute la sauvagerie dont seul un animal serait capable. Je ne saurais dire si c'est à ce moment là où j'ai ouvert le feu en criant de terreur avant qu'elle ne s'écroule. Il y a eu la détonation, du sang partout et j'ai préféré fuir.

15 avril 2019

C'est pire que ce que je pensais, les cas de folie se sont multipliés dans le voisinage. Le silence a maintenant laissé place à des cris continuels au travers de la brume. Nous n'osons plus sortir de chez nous. Nous sommes tous en danger. Je dois en savoir plus, demain, à l'aube, j'irai chercher le corps sur le perron.

16 avril 2019

L'autopsie a confirmé mes craintes. Tous les organes internes sont imprégnés d'une masse rouge et gluante ayant dû considérablement atlérer les fonctions digestives et respiratoires. Mais le plus étonnant a été la découverte de son cerveau, réduit de moitié, comme atrocement rongé par une matière acide.

17 avril 2019

Marta présente des taches rouges sur les paumes de ses mains, en dépit de mes efforts pour ne pas lui montrer je suis terrifié par ce qui l'attend. La nourriture viendra bientôt à manquer et l'eau est devenue rouge.

18 avril 2019

Marta respire de plus en plus difficilement, son mal de crâne empire d'heure en heure et nous n'avons aucun médicamment pour la soulager. Cet après-midi, nous sommes allés en ville pour rechercher des secours. Les rues étaient désertes, les bâtiments aussi. Les seuls êtres que nous avons croisé grognaient comme une meute avant que nous ne puissons nous en éloigner.

19 avril 2019

Marta, ma femme, est morte ce matin. Mon esprit est tellement confus et les vagues de mon cœur se tiennent immobiles. Les secours ne viendront plus. Je crois que nous sommes condamnés.

20 avril 2019
Les marques rouges m'ont atteintes moi aussi, elle nous atteindront tous. Je vais mourir, plus tard, ou finir comme un monstre. Marta m'appelle, je l'entends grogner, gratter derrière la porte. Alan s'est pendu, je crois, la brume est trop épaisse. Je n'ai plus envie de me battre. Je crains que tout ce qui se trouve au sol soit mort lui aussi. Peut-être certaines zones du monde seront-elles épargnées. J'espère que d'autres que nous auront pu y survivre dans les hauteurs, dans des montagnes, ou dans certaines forêts, un peu plus près du ciel et loin de la mort pourpre.

Wahou! Très immersif, bravo!

"les vagues de mon cœur se tiennent immobiles": j'aime beaucoup cette phrase!

C'est effectivement assez flippant.
Un zombie apocalypse en préparation ?

Mais elles sont géniales ces intros !!!
Ça sent la peur à plein nez... On va tous se régaler, j'ai hâte

Je confirme, je tente quelque chose, j'ai réuni quelques idées et je dresse mes premiers plans... « Le mélange des signes », pour commencer.

Le détail du règlement suggère des règles bugguées d'il y a trente ans. Je propose que chacun soit libre de faire comme il l'entend. « Que celui qui souhaite creuser le sillon de ses ancêtres le fasse, et que celui qui souhaite explorer de nouveaux continents le fasse également. » Qu'en dites-vous?

Je pense que laisser les auteurs libres est pour le mieux.

Il me paraît cependant souhaitable, de manière générale, que les règles des diverses mini-AVH ne soient pas Loup*Ardentesque. Il devrait être possible de les lire et de les saisir en une ou deux minutes tout au plus.

Je modifie donc en conséquence sur le règlement ou attend l'accord majoritaire ?

Le début de la mort pourpre me fait penser a Resident Evil.

Je pense aussi que ces règles sont très (trop?) restrictives. On peut demander un minimum de simplicité aux auteurs sans leur infliger les sacro-saintes règles des DF.
EDIT: Au fait, bravo pour toutes ces intros si alléchantes!

Pour moi aucun souci mais qu'en pensent les autres (surtout requiem instigateur du concours en fait !)...

Je pense qu'en effet ce serait bien de laisser un maximum de liberté aux auteurs concernant les règles.

De mon côté mon AVH avance bien (j'en suis à une 10aine de paragraphes). Et vous? Combien sommes-nous à être certains de participer?

Désolé de ne pas être plus réactif en ce moment, mais je n'ai plus de connection internet à la maison, mon ordi est chez le réparateur (j'écris du boulot là).

Je progresse bizarrement, car, en ce moment, je n'arrive qu'à travailler durant ma pause-déjeuner (le matin, je n'arrive pas à me lever, le soir, je n'ai pas la motivation). J'écris donc une demi-heure sur mon bloc-notes, puis je m'envoie le résultat par mail (histoire de me rappeler que je dois continuer en regardant mes messages plus tard). Là, où ça devient drôle, c'est que je ne reprends pas exactement là où je m'étais arrêté, et que je ne numérote pas vraiment les paragraphes. Ce qui fait que mon aventure ressemble un peu à cela en ce moment (passage inventé) :

Attaque du lapin
Quand soudain surgit de l'ombre le terrifiant LAPIN-GAROU ! [description du lapin-garou]

Si vous avez la carotte vaudou, rendez-vous au...
Si vous avez le mot ORANGE mais...
Sinon...

Après lapin
Le lapin-garou gît mort à vos pieds. [suite du paragraphe]

Bref, ça progresse, moins vite que je ne le voudrais, mais ça progresse. Mais je suis bien incapable de dire à combien de paragraphes j'en suis rendu.

Disons que j'en suis encore à la phase d'expansion de l'aventure, où les chemins ne se recoupent pas ou peu.