Ultra Heaven, un manga dickien

Dans un futur où l'usage des drogues est réglementé… autorisé dans de certaines limites, et la police veille à ce que ces limites ne soient pas franchies…

Kab ( Kabu dans la VO ) est un junkie et un petit dealer, il a bien failli faire une OD et cherche dans la drogue l'illusion parfaite… il va être servi…

Il va se faire refiler la toute nouvelle drogue "Ultra Heaven" qui fait tomber toutes les limites de la réalité… est-ce qu'il est réellement perdu dans un trip dont il ne peut sortir ? Passe-t-il vraiment d'une réalité à une autre ? Ou est-il prisonnier d'un laboratoire où on teste sur lui de nouvelles substances ?

ce manga regorge de scènes incroyables, comme le début dans un bar à pompes ( i.e. à injections ) où une bonne dose transforme un cadre dépressif sur le point d'aller massacrer sa direction en un flippé heureux… ou quand un ami de Kab lui décrit comment une de ses connaissances a sauté d'une route en surplomb, persuadé d'être dans un rêve, pour aller s'écraser une centaine de mètres plus bas; et Kab de sauter à son tour, bien certain d'être dans un rêve ( et il a tout à fait raison… )

Le graphisme est très occidental, pas du tout manga: il évoque Mœbius ( pour les silhouettes ) et Manara ( pour les visages en gros plan ).

La série compte 3 tomes et je n'ai parlé que du premier, je n'ai que celui-là…

ashimbabbar a écrit:

( Kabu dans la VO ) est un junkie et un petit dealer, il a bien failli faire une OD

ah ça, tu as bien raison, la preuve, regardez-le en plein trip!






(oui bon désolé, j'ai pas pu m'empêcher, reprenez...)

K.Dick et graphisme occidental, ça me plaît... Je note.

fort difficile à trouver ( je n'ai eu le mien que grâce à la pensée standardisée des employés de Gibert Joseph, pour qui couverture manquante = bac à 0,5 € ), cependant on peut le lire en anglais sur le site Mangago ( certes pas le meilleur au vu de la surabondance de yaoï et des délais fréquents pour passer d'une page l'autre, mais enfin ).

La traduction anglaise est correcte mais dépourvue de la verve et du style de l'excellente traduction que Satoko Fujimoto et Anthony Prezman avaient réussie pour Glénat, c'est quand même beaucoup mieux que rien…