LDVH/AVH : Amour, sexe et sentiments

N'hésite pas à me dire si je vais trop loin...
Un fiasco au niveau sentimental ou physique ? Dans ce dernier cas, une mauvaise expérience ne veut pas forcément dire que les autres seront identiques. Des hommes doux, patients et attentionnés dans le domaine physique, ça existe quand-même.

Effectivement petite correction. Pourtant tu serais superbe en "présidente" des abeilles Eve

Je me souviens que l'acteur Paul Préboist a souvent dit qu'il n'avait jamais eu de relations sexuelles, car pour lui les femmes c'était cause de problèmes et que ce n'était pas son truc.
Je n'ai jamais connu d'homme asexuel, par contre des femmes si deux, avec deux visions bien différentes de la chose. L'une s'en moquait éperdument, l'autre plus dans la revendication du truc.

Dans notre société machiste et dominée par le modèle masculin/viril, s'affirmer asexuel pour un homme ne doit pas être évident : on va malheureusement vite avoir droit à l'amalgame avec impuissant ou homo refoulé... Tout comme la femme asexuelle va avoir droit à la femme frustrée, qui n'a pas connu le bon, c'est pour ça, pauvre petite...

Voyageur Solitaire a écrit:

N'hésite pas à me dire si je vais trop loin...
Un fiasco au niveau sentimental ou physique ? Dans ce dernier cas, une mauvaise expérience ne veut pas forcément dire que les autres seront identiques. Des hommes doux, patients et attentionnés dans le domaine physique, ça existe quand-même.

Les deux, on croit que c'est la bonne personne et au final bah ça ne colle pas, c'est comme ça, c'est la vie

Warlock a écrit:

Effectivement petite correction. Pourtant tu serais superbe en "présidente" des abeilles Eve

Pff tu vas vraiment pas me lâcher avec ça toi hein ? ^^

Voyageur Solitaire a écrit:

N'hésite pas à me dire si je vais trop loin...
Un fiasco au niveau sentimental ou physique ? Dans ce dernier cas, une mauvaise expérience ne veut pas forcément dire que les autres seront identiques. Des hommes doux, patients et attentionnés dans le domaine physique, ça existe quand-même.

Wé enfin, tu peux être doux et attentionné tout ce que tu veux, si tu n'es pas asexuel y'a un moment où le manque de contact physique et la répugnance affichée à cette idée va simplement tuer les sentiments.

Le désir c'est pas juste un délire de la Société Patriarcale® non plus, c'est, pour la vaste majorité, une composante essentielle d'une relation. On est pas des idéaux platoniques (ou platonicien), hein.

Bah, encore une fois, une mauvaise expérience ne veut pas forcément dire que les autres seront mauvaises aussi. Ce serait dommage de rater peut-être une possible belle histoire à cause de ça. Mais bon, c'est vrai, ça fait mal quand ça foire et chat échaudé craint l'eau froide...

Et puis bon, je suis mal placé en tant que célibataire endurci et volontaire pour te donner des conseils dans ce domaine, lol ! Tant que tu te sens bien et que tu es heureuse comme ça, c'est bien là tout ce qui compte.

Je n'ai aucun "désir charnel", c'est comme ça, ça ne s'explique pas, c'est comme si vous demandez à un homosexuel pourquoi il aime les hommes, c'est une orientation sexuelle. J'ai même rencontré un homme à une époque qui adorait le sexe, il était très gentil, très ouvert d'esprit, très instruit, vraiment sympa. Il a essayé de me faire aimer le sexe, de me "convertir", avec une très grande douceur, il a été très compréhensif et tout. Il ne cherchait pas une relation durable, juste du sexe, il était toujours très doux avec les femmes, il a bien vu que je restais de marbre face au sexe, que cela ne faisait aucun effet, que cela ne m'intéressait pas. Il n'a pas insisté, on est resté en bons termes, on a continué à se voir durant un petit moment (on avait d'autres points communs comme notre passion pour l'informatique) et puis finalement un jour on s'est perdu de vue, chacun vivant sa vie. Donc non je n'ai pas eu que des "mauvaises expériences" c'est faux, en voici la preuve ^_^

C'est cool d'être tombé sur un type comme ça.

D'un point de vue physiologique, le plaisir et la souffrance sont des « programmations » du cerveau pour inciter ou dissuader à des comportements, dans le but de la survie de l'espèce.

Par exemple : il faut boire et manger pour survivre, donc un manque cause une souffrance (soif, faim) et une satiété cause un plaisir (une bonne bouffe).

Et d'un point de vue de l'espèce, l'acte sexuel garantit la procréation et donc la survie du groupe. Il est donc en général récompensé et l'absence d'acte sexuel cause en général une souffrance. Si ça n'avait pas été le cas, l'espèce n'aurait pas survécu 200 000 ans.

Après, on n'est pas tous câblés pareil et c'est très bien comme ça.

Mais il y a la pression sociale.

Bah faut croire que je ne suis pas dans la généralité alors car je ne ressens ni aucun plaisir ni aucune souffrance, seulement de la solitude d'être la plupart du temps incomprise dans cette société hyper-sexualisée.

Extrait De l'Amour et de la Solitude de Jiddu Krishnamurti a écrit:

La sexualité est devenue un problème excessivement important pour la plupart des gens. Et comme ils sont incapables de créativité, tenaillés par la peur, repliés sur eux-mêmes, et que les ponts sont donc coupés dans toutes les autres directions, il ne leur reste pour seul recours que le sexe, unique activité dans laquelle l'ego est momentanément absent. Dans ce bref moment d'oubli, où l'ego, le "moi" avec son cortège de problèmes, de confusion et de soucis, est absent, il est un immense bonheur. L'oubli de soi apporte un sentiment de calme, de soulagement, et parce que nous ne sommes pas créatifs sur le plan religieux, économique ou autre, le sexe devient un problème immense, qui envahit tout. Dans notre vie quotidienne, nous ne sommes que des disques rayés, répétant des phrases qu'on nous a apprises ; sur le plan religieux, nous sommes des automates, qui suivent le prêtre de façon mécanique. Sur le plan économique et social, nous sommes ligotés, étranglés par les influences liées à tout notre environnement. Y'a-t-il pour nous le moindre soulagement en vue, le moindre répit? Bien sûr que non. Et lorsqu'il n'existe aucun soulagement, la frustration s'installe inévitablement. Voilà pourquoi l'acte sexuel, et le soulagement qu'il procure est devenu un problème d'importance vitale pour un si grand nombre d'entre nous. Et la société nous y pousse, nous y incite, par le biais de la publicité, des magazines, du cinéma, et tout ce qui s'ensuit.
Tant que l'esprit, qui est le résultat, le point de focalisation des sensations, considérera le sexe comme une voie vers sa libération, la sexualité fera forcément problème, et ce problème persistera aussi longtemps que nous resterons incapables de faire preuve d'une créativité qui soit totale, complète, et non pas spécifiquement orientée dans une seule et même voie. La créativité n'a rien à voir avec la sensation. La sexualité dépend de l'esprit, or la création, elle, n'est pas liée à l'esprit. La création n'est jamais un produit de l'esprit et, en ce sens, la sexualité, qui est une sensation, ne peut jamais être créative. Elle peut certes, "produire" des bébés mais cela n'est évidemment pas de la créativité. Tant que notre délivrance, notre libération dépendra d'une sensation, d'une stimulation, de quelque ordre que ce soit, il ne peut qu'y avoir que frustration, car l'esprit perd toute capacité à réaliser ce qu'est la créativité.

Conclusion : les meilleurs créateurs d'AVH ne baisent pas (et par truchement, ceux qui n'arrivent pas a en faire sont des gros baiseurs re- )

Je

PS : Quid de la "créativité" au plumard

Je ne suis pas asexué mais je dois dire que le sexe ne me traverse pas spécialement l'esprit. J'envisage les relations humaines sous d'autres angles, notamment amicaux, sentimentaux ou culturels.

Le sexe, pour moi, c'est juste une option secondaire mais nullement une priorité.

Attention Gorak, il ne faut pas confondre asexué et asexuel ^^

Asexué : qui n'a pas de sexe, d'organe génital masculin ou féminin.

Asexuel : qui n'a pas ou peu de relations sexuelles, qui n'a pas d'attirance pour le sexe.

D'accord. Donc, oui, je ne suis pas forcément asexuel mais le sexe ne constitue pas une priorité pour moi.

Sinon, je pense être sexué... enfin, je crois ?

Gorak a écrit:

Sinon, je pense être sexué... enfin, je crois ?

Bah si tu as quelque chose entre les jambes alors oui tu es sexué, à moins que tu sois une fourmi ou une abeille ?

Gorak a écrit:

J'envisage les relations humaines sous d'autres angles, notamment amicaux, sentimentaux ou culturels.

On a le même point de vue sur la question ^_^

EVE a écrit:

Bah si tu as quelque chose entre les jambes alors oui tu es sexué, à moins que tu sois une fourmi ou une abeille ?

Je suis un ange.

Pareil, le sexe n'est pas une priorité, je privilégie le sentiment par rapport au physique. J'intellectualise beaucoup trop mes sentiments pour accorder une place prépondérante au sexe.
En fait, je fais une différence très nette entre les deux et j'aborde plus le sexe sous l'aspect désir, plaisir et purement physiologique, organique. J'oserai presque dire que j'ai du mal avec l'expression "faire l'amour".
Si je tombe sur une partenaire qui est sur la même longueur d'onde et avec qui le courant passe bien, alors oui, le sexe c'est très bon, c'est vraiment agréable (et bon pour la santé paraît-il).
Après, si je commence vraiment à développer une relation sentimentale sérieuse, une affection profonde et sincère, l'idée de la concrétiser physiquement aurait tendance à me rebuter un peu. Je serais presque prêt à tomber dans le "Je t'aime trop pour coucher avec toi" (rires). Et puis, le passage du lit, c'est quand-même souvent le tombeau des illusions...
Certains diront, pour parler trivialement, que je suis du genre "le cul pour le cul". Possible. Très possible même (Ce qui n'empêche pas de faire ça bien et dans le respect de l'autre).

Par contre, pour en revenir aux sentiments, au niveau purement sentimental, je me considère comme bisexuel. Quand j'aime quelqu'un, je ne tiens pas compte du genre. J'aime mes amies femmes, j'aime mes amis hommes, j'aime être avec elles/eux, partager des moments avec elles/eux, les serrer dans mes bras. Je n'ai aucune gêne à le dire, d'ailleurs je considère que l'amitié, avec un homme ou une femme, c'est de l'amour sans le sexe. Et oui, je considère possible pour un homme d'avoir une amie femme et inversement, sans ambiguïté ou équivoque. On a tous une part de féminin et de masculin en nous et pour ce qui est de ma part féminine, je l'accepte sans problème. A partir du moment où le sexe n'entre pas en ligne de compte, je me fous que la personne soit un homme ou une femme.
Bien sûr, dans notre époque et notre société, ça peut paraître suspect. Un homme qui dit aimer un ami se doit de rajouter "comme un ami", "comme un frère", "je l'aime beaucoup"... Je trouve ça con comme pudeur. Comme si aimer impliquait immédiatement, obligatoirement, l'aspect sexuel. Comme si le fait de dire à quelqu'un qu'on l'aime signifiait automatiquement qu'on a envie de lui/d'elle.

(Riche idée que j'ai eu d'ouvrir ce sujet moi...)

Voyageur Solitaire a écrit:

l'amour sans le sexe.

"L'amour sans le sexe". Oui, je te le confirme, c'est possible. J'ai connu cela pendant cinq ans. Cinq ans de relations fortes, sincères, fusionnelles même, sans jamais coucher ensemble. Et pourtant on s'aimait. On s'aimait vraiment. Nos échanges vocaux, nos lettres enflammées, nos mots nous apportaient à elle et moi un bonheur comme nul ne peut l'imaginer.
Jusqu'au jour où elle est partie sur l'autre rive... moment de détresse profonde où je me suis senti comme tombant dans un abîme sans fond. J'ai perdu une étoile. Et la place qu'elle occupait dans mon coeur est encore très présente.

C'est peut-être cela aussi qui m'empêche, aujourd'hui encore, de nouer une nouvelle relation.

C'est bien joli tout ça, mais on ne sait pas si la Vouivre dans la Forêt de la Malédiction est un mâle ou une femelle...

Hermaphrodite peut-être, comme l'escargot...

linflas a écrit:

C'est bien joli tout ça, mais on ne sait pas si la Vouivre dans la Forêt de la Malédiction est un mâle ou une femelle...

Les vouivres sont toujours femelles. Ce sont même des nymphes. Elles viennent se baigner dans l'onde des ruisseaux et rivières à la nuit tombée où elles prennent forme humaine. Elles déposent alors le rubis qu'elles portent au front sur une pierre. Mais gare à vous si vous vous en emparez et qu'elles vous aperçoivent : vous serez maudit sur dix générations.

A moins de lui faire passer une nuit d'amour exceptionnelle. Dans ce cas, elle pourrait vous laisser la vie sauve... mais elle reste seule juge...

Etre maudit sur dix générations, étant donné que j'ai pas de gamins et que j'en veux pas... Du coup, je prends le rubis, merci.

Mais il faudra que tu affrontes les sombres forêts comtoises, entre Chailluz et le fort de Joux. Car les vouivres ne vivent pas partout ; elles ne se plaisent qu'en Franche-Comté !

Et le rubis, c'est un "sang de pigeon" birman au moins ?

Voyageur Solitaire a écrit:

Etre maudit sur dix générations, étant donné que j'ai pas de gamins et que j'en veux pas... Du coup, je prends le rubis, merci.

Juste, tu peux m'expliquer comment tu maudis qq1 qui ne se reproduit pas sur 10 générations ? lol (vu que jamais on voit la première...)

Lekhor a écrit:

Voyageur Solitaire a écrit:

Etre maudit sur dix générations, étant donné que j'ai pas de gamins et que j'en veux pas... Du coup, je prends le rubis, merci.

Juste, tu peux m'expliquer comment tu maudis qq1 qui ne se reproduit pas sur 10 générations ? lol (vu que jamais on voit la première...)

Je crois que c'est exactement ce que voulait dire VS