Topic Bla-bla

Un synonyme ?
Tocontologue (médecin intervenant dans le domaine de l’obstétrique et de la maïeutique)...
"Sage-femme homme" existe également. On peut l'employer au masculin ou au féminin : une sage-femme homme ou un sage-femme homme.

Celui qui a accouché mon épouse pour notre deuxième utilisé la dénomination un sage-femme pour se désigner.

Et pourquoi ne pas continuer à employer le terme "sage-femme" même pour un homme ? Après tout combien y a-t-il de professions où les femmes doivent se coltiner un mot masculin ?

Sinon, oui, évidemment, il y a bien maïeuticien mais c'est aussi et surtout un terme de philosophie.

Quant à "accoucheur"... euh... ça donne plus l'idée de quelqu'un qui subit un interrogatoire par les flics que quelqu'un qui donne naissance à un enfant.

Ou "obstétricien" mais c'est déjà réservé pour une catégorie précise de médecins.

Perso, si à la question "Que faîtes-vous dans la vie ?" un homme me répond : "Je suis sage-femme", ça ne me choque pas. Après, dire "un sage-femme", j'ai plus de mal.

En tous cas, j'ai découvert que ce métier d'accoucheur est bien plus ancien que je ne le croyais. Au niveau historique, on imagine souvent les accouchements comme se déroulant entre femmes, avec la parturiente ("femme qui est train d'accoucher" puisqu'on est dans les mots savants) assistée par d'autres femmes. Hé bien, pas toujours…
Ainsi, la reine Marie-Antoinette, dans les années 1780, fût accouchée au terme de ses quatre grossesses par un homme, l'accoucheur Vermond.

Et sinon, ceux qui veulent absolument parler et écrire le français des années 1850-2000, il peuvent, hein. Quand j'écris autrice, mot existant depuis très longtemps comme souligné ci-dessus, ou si j'écris auteuse, néologisme utilisé au Canada, je demande juste à ce qu'on me laisse aussi cette liberté.

Et si certaines et certains trouvent ça moche, bin c'est leur droit. Il y a des auteurs et autrices dont on apprécie le style, d'autre dont on ne l'aime pas, c'est comme ça.

Si vous n'aimez pas mon style et que cette sensation est plus forte que l'intérêt du fond de mon  message, il suffit d'ignorer mon message. Tout simplement.

Et à toutes celles et ceux qui ont des certitudes bien ancrées concernant l'orthographe et la grammaire, je conseille le lecture de :
Olivier Houdart, Sylvie Prioul, La grammaire c'est pas de la tarte, Seuil/Points (2009), ISBN 978-2-02-7578-2208-1.

Voyageur Solitaire a écrit:

En tous cas, j'ai découvert que ce métier d'accoucheur est bien plus ancien que je ne le croyais. Au niveau historique, on imagine souvent les accouchements comme se déroulant entre femmes, avec la parturiente ("femme qui est train d'accoucher" puisqu'on est dans les mots savants) assistée par d'autres femmes. Hé bien, pas toujours…
Ainsi, la reine Marie-Antoinette, dans les années 1780, fût accouchée au terme de ses quatre grossesses par un homme, l'accoucheur Vermond.

Que ce soient des sage-femmes ou accoucheurs, hommes ou femmes, ils étaient pendant longtemps associés à des sorcières ou des sorciers. Il n'y a que vers le milieu du XVIIIe siècle où la profession fut reconnue scientifiquement mais les préjugés populaires ont mis longtemps à disparaître.

Voyageur Solitaire a écrit:

Au niveau historique, on imagine souvent les accouchements comme se déroulant entre femmes, avec la parturiente ("femme qui est train d'accoucher" puisqu'on est dans les mots savants) assistée par d'autres femmes. Hé bien, pas toujours…
Ainsi, la reine Marie-Antoinette, dans les années 1780, fût accouchée au terme de ses quatre grossesses par un homme, l'accoucheur Vermond.

Disons qu'au départ c'était (en toute logique) une affaire de femmes, et c'est devenu attribué aux hommes quand on a écarté les femmes du domaine médical.
Le hic étant naturellement la question de la bienséance, un homme n'ayant pas le droit de regarder les parties intimes d'une femme autre que la sienne, même dans le cadre d'une opération médicale. Les accoucheurs et les gynécologues portaient donc une grande serviette attachée autour du cou, jetée sur le corps de la patiente comme un champ opératoire, sous laquelle ils pratiquaient les examens et les opérations ... à tâtons ! Et on s'étonne que l'accouchement était risqué pour la vie de la parturiente ...

D'autant plus grotesque que dans le cas des accouchements royaux ou de haut rang, on accouchait en public… La plupart du temps pour s'assurer qu'il n'y aurait pas substitution ou tentative de mort sur l'enfant. Les pauvres reines accouchaient devant tout le gratin de la cour, massé autour du lit. Pour les premières couches de Marie-Antoinette, on raconte même que certains montèrent sur les meubles pour voir à leur aise… Il y avait tant de monde dans la chambre que cela fût peut-être à l'origine du malaise de la reine qui tomba inconsciente. D'après certains témoignages, Louis XVI en personne bouscula les courtisans pour aller ouvrir les fenêtres afin de donner de l'air.

Les soins post-naissance n'étaient pas sans danger non plus… Les femmes restaient alitées et gardaient le lit pendant des jours, ce qui était loin d'être bénéfique. De même l'habitude d'emmailloter le nouveau-né dans ses langes comme une momie.
Signalons qu'à Rome, dans l'Antiquité, les femmes accouchaient généralement assises. En Egypte, elle s'accroupissaient sur les talons, se retenant à des cordons pendant du plafond. Souvent, elles mordaient un bâtonnet placé dans la bouche. Dans l'empire Ottoman, on entourait le ventre d'une ceinture que l'on resserrait au rythme des contractions. On utilisait aussi des briques chaudes placées sous les reins pour adoucir douleurs et courbatures.

Techniquement, on devrait accoucher accroupies. Être allongées sur le dos est un non sens anatomique, utilisé uniquement pour accroître le confort ... de l'accoucheur !

Yavanna a écrit:

Techniquement, on devrait accoucher accroupies. Être allongées sur le dos est un non sens anatomique, utilisé uniquement pour accroître le confort ... de l'accoucheur !

C'est cette position qu'affectait les femelles humaines lorsque notre espèce vivait encore dans les cavernes... pourquoi ne pas revenir aux sources, en effet ?

Gorak a écrit:

Yavanna a écrit:

Techniquement, on devrait accoucher accroupies. Être allongées sur le dos est un non sens anatomique, utilisé uniquement pour accroître le confort ... de l'accoucheur !

C'est cette position qu'affectait les femelles humaines lorsque notre espèce vivait encore dans les cavernes... pourquoi ne pas revenir aux sources, en effet ?

Pas besoin d'aller si loin dans le temps. C'est une position utilisée aujourd'hui, médicalement, dans certaines institution d'obstétriques tout à fait modernes et occidentales, et qui n'a jamais été abandonnée totalement (disons qu'on l'a mise au rebut en occident, mais dans de très nombreux pays c'est l'idée d'accoucher allongée qui semble aberrante). Ma cousine a donné naissance à ses trois enfants de cette façon là, les deux premiers chez elle, le troisième dans une clinique privée dotée d'une installation adaptée. Non seulement c'est plus logique (question de gravitation, vous iriez faire pipi en faisant le poirier, vous ?) mais la pesanteur du corps du bébé l'aide à se placer correctement (il y a moins de risques de naissance par le siège, notamment) et fait expulser le placenta plus rapidement (cette étape si glamour dont on ne parle jamais ). Et on zappe souvent la case épisiotomie, ce merveilleux moment qui vous transforme la salle des fêtes en ersatz de la tronche du Joker et qui est souvent totalement inutile et superflu (mais qui fait gagner deux heures de boulot à l'obstétricien pour qu'il puisse aller se mater France-Argentine avec une petite mousse et un paquet de Pringles au paprika)
Alors évidemment il n'y a pas de règle absolue, toute mise au monde est unique et différente, mais il serait peut-être temps d'évoluer un touuuuut petit peu dans le domaine gynécologique en occident (quand tu vois que les speculums ont la même gueule depuis le Ier siècle avant Jésus Christ, tu es quand même en droit de te poser quelques questions) (et je ne parlerai pas des manuels scolaires parce que je vais encore me rapprocher trop dangereusement du paquet d'allumettes)

Voyageur Solitaire a écrit:

"Sage-femme homme" existe également. On peut l'employer au masculin ou au féminin : une sage-femme homme ou un sage-femme homme.

Et si la personne est trans ça donne quoi ? Une sage femme homme mais qui est devenue femme ?

Yavanna a écrit:

Et on zappe souvent la case épisiotomie, ce merveilleux moment qui vous transforme la salle des fêtes en ersatz de la tronche du Joker

Énorme ! On dirait du Laurent Gerra,tu devrais faire du stand up.

Allez pour détendre l'atmosphère :



A partir de 1:43

ANILIL21 a écrit:

Énorme  ! On dirait du Laurent Gerra,tu devrais faire du stand up.

 Hahaha merci, ça n'arrivera probabement jamais mais c'est dommage parce que je sais déjà quel pull je porterais pour l'occasion :

Spoiler:

ANILIL21 a écrit:

Allez pour détendre l'atmosphère :

Mon dieu j'ai tellement ri "Le pied de biche est pas de trop", ça m'a achevée XD
(bon, je suis une grande fan de Blanche Gardin donc j'aime bien l'humour un peu trash sur ce genre de sujets)

Yavanna a écrit:

Spoiler:

C'est psychédélique...quand le regarde, t'as l'impression d'avoir pris du LSD lol...

Spoiler:

dav-ID a écrit:

C'est psychédélique...quand le regarde, t'as l'impression d'avoir pris du LSD lol...

C'est le but C'est là que je regrette de ne plus être journaliste. Mes collègues auraient adoré

Mon chat d'amour veut le même maintenant, c'est malin...

Voyageur Solitaire a écrit:

Perso, si à la question "Que faîtes-vous dans la vie ?" un homme me répond : "Je suis sage-femme", ça ne me choque pas. Après, dire "un sage-femme", j'ai plus de mal.

Les deux sont corrects, mais on a beaucoup plus l'habitude de la version féminine car l'écrasante majorité des sages-femmes sont, justement, des femmes. Sauf qu'ici, le substantif principal est "sage", tandis que "femme", bien qu'également un nom, joue le rôle d'adjectif (dans ce cas, ce n'est pas forcément le cas dans tous les noms composés). Du coup, on peut dire une ou un sage-femme de la même manière que l'on dit une ou un sage. Le qualificatif femme est ici accolé pour désigner "celle ou celui qui a la connaissance de la femme".

Une sage, ça me fait bizarre… Pourtant, dire "une sage idée" me paraît normal mais pour un sage (dans le sens homme/femme de science, chamane, ancien…), j'ai tendance à imaginer un homme et à le mettre au masculin.
C'est dingue quand on y pense...

Le pull interdit aux épileptiques...

Albatur a écrit:

Le pull interdit aux épileptiques...

Mangez-moi, mangez-moi, mangez-moi...

Voyageur Solitaire a écrit:

Mon chat d'amour veut le même maintenant, c'est malin...

La boutique s'appelle Mr Gugu & Miss Go (rien que pour le nom ça vaut le coup) et il y a encore bien pire dessus   (le prochain ce sera celui avec des lamas qui surfent sur des parts de pizza)
(mais c'est polonais et équitable, donc tout est pardonné)

Voyageur Solitaire a écrit:

Une sage, ça me fait bizarre… Pourtant, dire "une sage idée" me paraît normal mais pour un sage (dans le sens homme/femme de science, chamane, ancien…), j'ai tendance à imaginer un homme et à le mettre au masculin.
C'est dingue quand on y pense...

Comme quoi on est bien lobotomisés quand même.
C'est juste une question d'habitude en fait. Répète-le plein de fois et ça finira par te sembler moins étrange.
Comme les mots qu'on a l'habitude de dire au pluriel. Je trouve toujours bizarre de dire "un cerne" et pas "une cerne".

Albatur a écrit:

Le pull interdit aux épileptiques...

Et encore, je suis immobile sur la photo. Imagine quand je bouge. J'ai déjà causé trois fractures de la rétine, un accident de trottinette électrique et huit suicides depuis ce matin.

Yavanna a écrit:

La boutique s'appelle Mr Gugu & Miss Go (rien que pour le nom ça vaut le coup) et il y a encore bien pire dessus   (le

Merci pour le lien, ça aurait été dommage de louper ça lol...

Le pull est superbe, mais c'est encore mieux avec la coupe 80's

dav-ID a écrit:

Merci pour le lien, ça aurait été dommage de louper ça lol...

Mais oui, il est tellement important pour la survie du monde moderne de véhiculer un message de bon goût en matière de mode, tout en élégance et en sobriété, la classe à la française, la finesse tout en retenue de la femme chic et raffinée, le french cancan, Chanel et Dior-j'adôôôre, gold is cold, la Touw Eïffelll, les crwoissants, lé Mwoulin Rwouge, moka tchocolatayaya vulé-vu cuhé avec mwa ce swar ?

Et c'est une mission que je me suis donnée depuis ma naissance, il y a 23 ans et 118 mois. La preuve :

Spoiler:

Entre mes pulls et mon usage immodéré de la Marmite, je suis à un poil de rat de perdre ma nationalité française. L'expulsion outre-Manche me pend au nez comme la goutte les soirs d'hiver

Warlock a écrit:

Le pull est superbe, mais c'est encore mieux avec la coupe 80's

Celle-là tu veux dire ?

Spoiler:

Sujets de philo tombés au bac cette année :

Pour les littéraires : Est-il possible d’échapper au temps ?

Pour les scientifiques : La pluralité des cultures fait-elle obstacle à l’unité du genre humain ?

Et pour les techniques, un sujet qui fait bien écho à l'actualité :

Les lois peuvent-elles faire notre bonheur ?