Devenir un Homme

"Tu seras un homme, mon fils"

Au-delà de l'aspect littéral et machiste que revêt cette phrase, qu'appelle t-on vraiment "devenir un homme"/("devenir une femme") ?

Certains psychiatres parlent de tuer l'enfant en soi.

Qu'en pensez-vous ?

Ça dépend clairement du contexte... je dirais simplement l'indépendance et contrôle de sa vie.

etre pére...pouvoir guider sa progéniture au mieux...quoiqu'il arrive...

Pour moi, c'est décider de sa vie. Seul et librement.

C'est pourquoi, au fond, je ne suis pas si nostalgique de mon enfance même si elle fut assez heureuse. Quand on est enfant, on ne décide de rien, on est jamais libre : on reste soumis à la volonté de ses parents.

En tant qu'adulte, en tant qu'Homme, on est beaucoup plus libre. Et libre de faire ses propres choix aussi. Et plus on avance en âge, et mieux c'est.

Devenir un Homme, c'est aussi apprendre à dire non.

Gorak a écrit:

Certains psychiatres parlent de tuer l'enfant en soi.

Qu'en pensez-vous ?

C'est pas faux ce qu'ils disent

L'enfant en nous, c'est ce qui nous empêche de developper nos ailes au maximum de leur envergure

Etre adulte ce n'est pas être majeur et fonder une famille

On peut se marier, avoir des enfants, un boulot, .. mais on peut aussi en ayant fait tout cela rester "gamin" : Ne pas savoir prendre ses responsabilités, ne pas prendre son rôle de chef de famille.

Au contraire, on peut aussi rester seul sans enfant mais avoir assez mûri pour se comporter en personne responsable et "adulte"

Tuer l'enfant en soi ca peut effectivement correspondre au passage à la vie d'adulte. Cela n'empeche pas qu'on garde des liens nostalgiques avec notre passé, mais cela signifie que maintenant on a des réactions d'adultes, qu'on ne dépend plus des parents ou d'autres personnes, qu'on ne se comporte pas en gamin quand on est en couple, etc..

On devient un homme quand on a confiance en soi et qu'on prend en main ses responsabilités pour avancer dans la vie

djino a écrit:

Tuer l'enfant en soi ca peut effectivement correspondre au passage à la vie d'adulte. Cela n'empeche pas qu'on garde des liens nostalgiques avec notre passé, mais cela signifie que maintenant on a des réactions d'adultes, qu'on ne dépend plus des parents ou d'autres personnes, qu'on ne se comporte pas en gamin quand on est en couple, etc..

Tuer l'enfant en soi mais pas l'assassiner complètement.

Il doit être là comme un "invité" et plus comme un hôte permanent. D'ailleurs, c'est toujours plaisant de se de dire que celle ou celui que l'on a en face de soi et qui nous fait chier à se donner de grands airs fut jadis un bébé ou un bambin qui mettait ses doigts dans le nez sur son pot de chambre. Tout de suite, ça relativise les choses...

L'enfant en moi vient parfois me rappeler de ne pas vieillir trop vite surtout quand j'ai tendance à penser comme un "vieux con".