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Sujet: Le Cinéma qu'on oubliera jamais... Mer 8 Avr 2020 - 17:35
Django Unchained : western spaghetti américain écrit et réalisé par Quentin Tarantino, sorti en 2012.
Western spaghetti, oui... mais Tarantino l'assume... c'est l'un des genres qui a forgé son style et sa culture avec le cinéma asiatique.
La force et le génie de Tarantino, c'est de nous offrir du grand spectacle, souvent excessif ou très violent, c'est vrai mais c'est ce que l'on aime. Tarantino ne s'embarrasse pas de préjugés. Il provoque. Il fait réagir. Il nous bouleverse dans nos habitudes et sait nous donner notre dose d'adrénaline à chaque scène.
"Django Unchained" est un bijou du genre. A l'instar d'autres films réalisés par ce maître.
Un film qui a désormais toute sa place dans ma vidéothèque.
Gorak Maître d'armes
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Sujet: Re: Le Cinéma qu'on oubliera jamais... Mer 8 Avr 2020 - 20:15
Un autre film, passé à la postérité et désormais inscrit dans la mémoire des vieux geeks que nous sommes...
"Pirates des Caraïbes : la malédiction du Black Pearl" -- de Gore Verbinski.
ou la légende des pirates revisitée avec bonheur pour petits et grands.
Au départ, il s'agissait - et il s'agit toujours - de l'une des attractions les plus populaires des parcs Disney. Atmosphère baignée de canonnades, de rapines, de gaieté noyée dans le rhum... toute la légende des pirates de notre enfance que Gore Verbinski voulait retrouver pour revenir à la tradition des films de pirates. Ce premier film fut suivi d'effet : puisque l'on en est à six volets de cette série et que grands et petits adorent.
Dans le rôle de Jack Sparrow, capitaine boucané, ravageant les hautes mers sous le pavillon à tête de mort, Johnny Depp, qui s'amuse dans ce rôle : pittoresque, parlant en savonnant ses mots, ne sachant s'il fait mine d'être saoul ou s'il est sobre. Il a évidemment toujours une bouteille de rhum sous la main, en plus d'utiliser un vocabulaire des plus exotiques et c'est un plaisir de le retrouver dans la peau de ce héros là.
Avec "Pirates des Caraïbes - La Malédiction du Black Pearl", Gore Verbinski et Johnny Depp ont redonné vie à l'un des sigles de notre enfance : le drapeau noir à tête de mort qui flottait dans nos chambres ou dans la cour de nos écoles.
Gorak Maître d'armes
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Sujet: Re: Le Cinéma qu'on oubliera jamais... Jeu 9 Avr 2020 - 11:24
"Robin des Bois prince des Voleurs", de Kevin Reynolds (1991).
Une version du mythe de Robin Hood où Kevin Costner fait flèche de tout bois (oui, j'ai osé... ).
Plus sérieusement : combien compte-t-on de versions de cette légende depuis que le cinéma et la littérature existent ? Voici donc une variante des années 1990, certes très éloignée de l'oeuvre d'Errol Flynn : les bagarres sont plus rudes, les duels plus sanglants et les effets plus spectaculaires. Kevin Costner, acteur-producteur, était en 1991 au "top" de sa carrière et tout lui réussissait. Ce qui fait que son interventionnisme était sans limites : le réalisateur Kevin Reynolds, qui était son ami, subissait un feu roulant de suggestions parfois autoritaires. A cause de cela, le tournage s'est d'ailleurs mal passé et l'amitié entre les deux hommes a failli se briser. Résultat : le film en souffre avec une première heure longue et poussive et la deuxième bien meilleure.
Toutefois, malgré ces défauts, le film reste plaisant à regarder. Mélange d'action et d'humour. Outre Kevin Costner, qui, bien évidemment, tire toute la couverture à lui, le meilleur personnage reste sans aucun doute le shérif de Nottingham, incarné par Alan Ricksman, qui compose avec délice une franche ordure. Mary Elizabeth Mastrantonio, Christian Slater et Morgan Freeman sont réduits à des rôles secondaires et auraient mérité d'être davantage exploités.
Au final, "Robin des Bois prince des voleurs" reste du cinéma du samedi soir, à regarder avec un sachet de pop-corn sur les genoux.
Un plan inoubliable : celui où Messire Robin tire une flèche qui va se planter dans une autre flèche. La caméra vole avec le projectile. Assez réussi, il faut le reconnaître.