Les dessins de VS (en couleurs)

On continue avec les mecs à moitié à poil   avec :



Bon, faudrait dire à la patronne de faire réparer la porte qui me paraît méchamment de traviole... Moi et la perspective...
Comme d'habitude, couleurs au feutres majoritairement, sauf pour la chair, au crayon rose sur une couche de beige léger avec zones laissées blanches et ombrages au crayon à papier.
Les deux fonds rouges de la porte ont été lissés avec Paint pour gommer les traces de feutre qui font dégueulasse.
Mes respects à feu Christos Achilleos dont je me suis inspiré pour le vêtement, copié sur une de ses œuvres.

Le fond bleu est rajouté avec Paint, de même que la fumée s'échappant du récipient. Pour le reste, j'ai repassé au feutre sur le crayon de couleur.



Exercice inachevé, inspiré d'un dessin de Thierry Démarez (respects).
Le mur, colorié au feutre, a été lissé avec Paint pour supprimer les traces de feutre dégueulasses. Pareil pour la peau de la guérisseuse. La peau de Néroli et Ronan est au crayon de couleur par contre. La tenue de Ronan est inspirée d'une robe traditionnelle pour hommes du Ghana.



Version très personnelle de mon PNJ préféré de la saga.
Exercice inachevé au crayons de couleurs majoritairement, sauf le fond or du mur, au feutre. Les flammes du brasero sont aux feutres (brasero de traviole d'ailleurs, c'est ça de bosser à main levée par flemme...). Les médaillons au mur à gauche sont bien sûr inspirés de Gary Chalk. L'armure est copiée sur celle des gardes de Thulsa Doom dans le film Conan le barbare.



Exercice inspiré de La Croisade du Désespoir. Le capitaine se relève après que son cheval ait été abattu par une flèche Drakkarim. Dessin vite fait, c'était surtout un exercice pour représenter le cheval.

L'illustration de Khadarian est très réussie même s'il differt un peu trop de l'original, "très personnel" comme tu dis. Mention spéciale à la déco et au reflet des flammes sur le faciès.

Dans LS, je n'ai jamais aimé le côté "cape et d'épée" ou "Angélique Marquise des Anges" de certaines illustrations, de Gary Chalk comme de Brian Williams. D'où cette version, plus Heroic Fantasy, plus païenne.

Elle correspond au passage de L'héritage de Vashna, quand on retrouve Kadharian Président du Magador.

Bon, quand j'arrive à tenir jusqu'au bout, ça donne quelque chose de pas trop mal...
Décor assez brut, faussement simple. J'avais pensé à une décoration plus poussée mais c'est un monastère et les murs blancs mettent en valeur la cage d'escalier. Un sol de pierre rouge, pour faire contraste. L'escalier est aux feutres, pour rendre l'aspect luisant du bois, le reste aux crayons de couleurs.

Sur les conseils de l'ami Vianney, j'abandonne progressivement les feutres. Comme il me l'a fait remarquer, le "tout feutre" donne souvent un résultat trop flashy :

Spoiler:

(Le second dessin représente Timkat, se reposant dans sa chambre, toujours au monastère. Le troisième est un travail sur la danse du serpent à plumes, un numéro très connu du cabaret La maison du Toucan, à Vassili, la grande ville portuaire de Shamayan. Mes respects à Joël Mouclier que j'ai plus ou moins copié pour les danseurs déguisés en serpent)

La selle, le harnais et la crinière sont aux feutres, le reste aux crayons de couleurs, estompés au coton-tige plus ombrages au crayon à papier. Espaces laissés blancs pour l'éclairage. Les peintures du chamanes sont reprises de peintures corporelles africaines, j'ai rajouté la fameuse clef Ankh égyptienne sur le ventre et inventé les signes peints sur la tête du cheval.

Dernier travail en cette fin de vacances :



Au départ, j'étais parti sur la roulotte que l'on peut croiser dans le premier opus de Loup Solitaire, Les Maîtres des Ténèbres. Mais j'ai changé d'univers en cours de route et suis retourné à Shamanka où l'on peut fuir Méroé avec Kesha, en train de fuir lui aussi avec sa suite et sa roulotte.

Plus un exercice qu'un dessin achevé, la perspective est pas mal malmenée, comme d'habitude. Surtout au niveau de la roue qui fait plus pièce rapportée qu'autre chose, dessiner un cercle en ellipse à main levée, c'est infernal.
J'avais prévu une déco plus chargée, avec une poterie dans un coin, un petit singe sur l'escalier et un rendu plus soigné... Finalement, j'ai fait plus sobre, less is better.
Armature de la roulotte aux feutres, le reste aux crayons de couleurs, les ombrages au crayon à papier, le tout lissé et estompé au coton-tige.
Pas dément comme dessin mais un bon exercice et un rendu pas trop dégueu au final.

Sérieusement VS, tu devrais songer à illustrer des ouvrages historique pour la jeunesse, voire des manuels scolaires. T'as le style adéquat pour ce genre de contenu : ligne claire, propre et sobre dans la mise en couleur... Enfin moi ce que j'en dis

Mais quelle idée mon vieux Craft...
Déjà, j'ai jamais voulu de gosses, c'est pas pour éduquer ceux des autres
Et il est hors de question que je fasse du dessin une activité professionnelle. C'est un plaisir, quand je veux, où je dessine ce que je veux, à mon rythme, sans avoir la pression de commandes, de sujets qui ne me plaisent pas ou autres contraintes.

Faire un ou deux dessins ici ou là pour Scriptarium ou autre, avec plaisir, en plus ça me stimule et me fait sortir de ma zone de confort. En faire un job, surtout pas.
Mais merci pour le compliment !



Bon, à la base, Ronan est plus petit et plus corpulent... Encore heureux que je me sois souvenu qu'il est gaucher au moment de dessiner son vêtement.
Et puis, en promenade, il ne partirait pas sans gourde d'eau, arme et sacoche de selle, surtout à Shamanka. Mais bon, comme d'habitude : la flemme.
Feutres pour les accessoires et le pan du vêtement drapé sur son épaule, crayons de couleurs pour le reste. Mélange des deux pour les hautes herbes.

Alors je kiffe comme d'hab. Mais comme d'hab je suis faché avec ce coté pas fini. Genre pas de cadre, zone de blanc laissée comme ça.
Et en même temps ca m'évoque les vieilles publications d'apres guerre ou certains livres d'histoire imagés. Y a un certain charme. mais...

le dernier avec la chouette  

Alors, ce côté pas fini, c'est très particulier chez moi...
Quand j'attaque un dessin, j'essaie de rendre avant tout une idée, une atmosphère, une attitude ou une expression. Et quand j'estime y être parvenu, pour moi l'essentiel est fait. Un peu comme une impression plus qu'un dessin. Et du coup, finir le dessin me saoule très vite, pour moi ça devient du remplissage et mon enthousiasme diminue rapidement.
Et il y a aussi cette putain de flemme...

J'avoue également un gros faible pour Tabitah (même si je trouve la chouette un peu grosse).
Je m'affranchis progressivement du "tout feutre", je mêle de plus en plus feutres et crayons de couleur et je me rapproche de plus en plus du style "ligne claire".
Less is better.



Bon, normalement elle est sur un lama mais quand VS pas savoir dessiner lama, lui dessiner mule...

Il m'a déplu très vite, à peine l'encrage commencé, sans que je sache vraiment pourquoi. La perspective des personnages par rapport aux objets sans doute.
J'ai dû me forcer pour le finir et ça se voit au coloriage, pas soigné. Et encore, il était plus étendu à l'origine, avec plus de personnages et des remparts dans le fond.
Y a des jours comme ça...

"ah c beau"
c'est ce que j'ai dis a mi voix quand j'ai ouvert la page.

Y a des jours comme ça

Comme quoi, les goûts et les couleurs...
Je trouve le perroquet trop gros par rapport à sa cage et le personnage coiffé d'une mitre et tenant une sacoche mal proportionné par rapport à la femme. Enfin bon.

Nouvelle scène de groupe en vue, je vais reprendre sérieusement l'illustration du cabaret La maison du Toucan, à Shamayan (Shamanka me fatigue un peu).
A suivre donc.

- Bonjour, je cherche des couilles pour mon mari. C'est tellement un paillasson que je lui fais même porter mon sac. J'en ai marre.
- Ecoutez ma p'tite dame, j'en vends justement une paire. Et aussi un nez de clown.

Scandale. Oui plutot , oui.

Le pire, c'est qu'au dernier moment, j'ai pensé aussi que les deux bourses (c'est le cas de le dire !) suspendues au bâton faisaient très paire de couilles...
Les grands esprits se rencontrent.

Une envie de dessin, soudaine et brutale, à 22h30, alors qu'il faut se lever demain pour aller au boulot... Pas sérieux... Mais comme j'ai jamais pu résister à une envie de dessin...



L'archétype du dessin fait à l'arrache, sans but précis, pour le plaisir et qui se révèle pas mal du tout.
Ligne claire au maximum, contrastes marqués avec de grands à plats noirs (mode flemme enclenché), couleurs aux feutres et décor stylisé à l'extrême.
Les coursiers sont une sorte de créature hybride, à mi-chemin entre la gazelle et le cheval, une idée à exploiter dans un prochain dessin. La coiffe du second cavalier est celle d'un personnage du film Dune 2021, le jardinier qui arrose les palmiers sur Arrakis.



Bon, maintenant, je vais me coucher.

Même style et technique mais en moins spontané et plus étudié.
Le second personnage est plus soigné, les montures aussi.
Le décor est plus élaboré.
Le visage de Ronan est orienté différemment, comme s'il nous observait.

J'aime bien les deux (en fait je prefere la monture de son acolyte sur le premier dessin =p )

Shamayan, le poste-frontière de Callao, scène de rue.
Il me reste l'architecture et l'iguane géant à terminer, quelques détails et on pourra passer à la couleur.
Je ne suis pas sûr des proportions et de la perspective mais tant pis. Pas évident de représenter tant de personnages différents mais j'adore ce genre de scène.
Comme j'adore aussi les animaux, je me suis fait plaisir avec le chat, l'iguane géant, l'oiseau sur le bras du personnage à droite (ce dernier étant un Inyuti, le peuple nain de Shamayan).
Les couleurs seront vives, joyeuses, Callao étant en bordure de la forêt tropicale. Je vais partir sur du rose, du vert, du jaune lumineux...
A suivre donc.

J'ai attaqué la couleur.
Je dois encore terminer l'architecture et affiner certains détails.
Il se pourrait que je le termine demain.

Plus tôt que prévu (faut dire que je saturais aussi).


J'ai rajouté la fresque avec les oiseaux à gauche et terminé ombrages et couleurs.
Travail bâclé sur la fin, notamment avec l'iguane géant qui me sortait des yeux.
Ligne claire, feutres et crayons de couleurs, ombrages au crayon à papier.

Mon rendu préféré c'est la version N&B du début, sans doute car c'est celle qui me rappelle le plus les illustrations des livres jeunesse de la mienne propre. Mais ton projet est, je le comprends, de créer un univers coloré et foisonnant

Surtout pour Shamayan, qui est inspiré de l'Amérique du Sud, où les couleurs claquent en général.

Ici, l'idée m'est venue d'après une photo du monastère de Santa Catalina au Pérou :


Je n'ai pas osé l'orange, craignant que ça fasse trop "flashy". Et j'ai simplifié l'architecture au maximum, n'étant pas doué pour la perspective.

L'avantage de la couleur dans une scène comme celle-là, c'est aussi de mieux distinguer détails et personnages. En noir et blanc, dans une scène qui fourmille de détails, on a souvent du mal à bien tout distinguer au premier coup d'œil je trouve.
Et puis, c'est rendre également certaines particularités : le jeune garçon tout à droite, qui bavarde avec l'Inyuti, a ainsi pris un coup de soleil. Chose qui serait passée inaperçue en noir et blanc.
Le paysan qui porte une hotte de fleurs est bien sûr un hommage à Diego Rivera, avec ses célèbres peintures d'hommes et femmes portant des fleurs :



J'ai repris les mêmes fleurs sur la coiffure de la femme au premier plan, à gauche. Peut-être vient-elle de lui en acheter ?

Pour l'iguane géant, ce devait être un caméléon à l'origine, ayant imaginé pour Shamayan un peuple nomade vivant dans les forêts du sud et chevauchant des caméléons géants. Mais j'y arrivais pas, j'ai donc changé d'animal. L'Inyuti au départ devait avoir un serpent enroulé autour des épaules mais ça faisait trop "reptilien" avec déjà l'iguane, je suis donc finalement resté sur un oiseau posé sur son bras.