la question qui vous envoie au 14

j'ai une question à laquelle je n'ai jamais su répondre, je pense que c'est ici que je pourrai trouver une réponse... sur les LDVELH, en 4e de couverture, que signifie les pictos (souvent verts) au nombre de 5, plus rarement 6 ou 7 (par exemple sur la couronne des rois) ainsi que la mention liée "catégorie 5, 6 ou 7 ? j'ai trouvé plusieurs explications, mais aucune ne m'as "satisfait"... prix ? style littéraire ? je comprends pas Si vous avez des réponses (et quelques secondes) je suis preneur

Elundil a écrit:

j'ai une question à laquelle je n'ai jamais su répondre, je pense que c'est ici que je pourrai trouver une réponse... sur les LDVELH, en 4e de couverture, que signifie les pictos (souvent verts) au nombre de 5, plus rarement 6 ou 7 (par exemple sur la couronne des rois) ainsi que la mention liée "catégorie 5, 6 ou 7 ? j'ai trouvé plusieurs explications, mais aucune ne m'as "satisfait"... prix ? style littéraire ? je comprends pas   Si vous avez des réponses (et quelques secondes) je suis preneur

Hello, il me semble que c"est la catégorie du livre qui permettait de fixer le prix. Tous les livres Folio utilisait ce truc.
En fonction de la catégorie, il fallait se repporter à une grile de prix, pour un catégorie 5, nos LDVELH de l'époque ca devait être dans le 25 Françs...

c'est exactement ça.

Folio Junior dans notre cas.

Sachant qu'il y avait aussi les Folio Cadet, moins chers.

Eh bien entendu, occupant le haut du panier, La Couronne des Rois, avec ses 800 paragraphes, en catégorie 7  



Je n'ai jamais su quel était son prix neuf de l'époque : j'avais eu la chance de le dégotter chez un bouquiniste pour quelque chose comme 15 francs de mémoire, et la plupart des LDVELH y étaient vendus 10 francs, le plus souvent dans un état impeccable. Bon sang, quand je repense à cet endroit... je parlais de caverne d'Ali Baba pour La Librairie de Paris, mais là c'étaient des MURS ENTIERS couverts de LDVELH, avec toutes les collections possibles et imaginables. Et juste en face, c'étaient des bacs à n'en plus finir de Titan, Strange, Spécial Strange... Alors que je m'étais mis tardivement aux comics, j'avais pu reconstituer toute la période des X-men Chris Claremont / John Byrne pour trois fois rien. Toute une époque...

Et où était situé ce bouquiniste?

Sur l'avenue de Saint-Ouen, à Paris, dans le 17ème arrondissement. Le quartier, dans les années 80, était bien plus populaire qu'il ne l'est aujourd'hui et les habitants du coin n'avaient pas trop de moyens pour s'acheter des bouquins : autant dire qu'ils se ruaient sur les livres d'occasion. De mémoire, il devait y avoir une bonne dizaine de bouquinistes répartis dans le quartier, et rien que de l'écrire me fait sentir l'effet d'être un dinosaure.

Le dernier d'entre eux, un papy qui devait être aidé par une association de quartier, vu qu'il faisait zéro chiffre d'affaires, est décédé il y a deux ans. Les fleurs déposées en hommage devant le rideau baissé de la boutique étaient tout un symbole.

J'ai connu ça à Lyon il y a quelques années...
Un vieux bouquiniste, un type sympa d'un âge, qui s'asseyait volontiers sur une chaise devant sa boutique pour fumer sa clope. Son magasin était vraiment un grenier, bordélique, chaotique, avec les magazines, bouquins, revues et disques empilés et menaçant de se casser la gueule. Odeur de bois, de vieux livres, de poussière... On y trouvait des trésors.

J'y suis pas allé pendant un long moment et puis un jour, je me suis dit : "Tiens, ça fait un bout de temps".
Quand je suis arrivé, je suis tombé sur une boutique de CD, moderne, froide, sans âme, style minimaliste-épuré-morbide-dépressif... Accueilli par un jeune qui parle en mâchant son chewing gum et qui me tutoie alors que je pourrais être son père et qui semble pas capable de dire une phrase entière sans dire "ouais" ou "heu" toutes les cinq minutes. "Ha ouais mais non, heu l'ancien proprio a vendu, il est à la retraite, ouais on a racheté".
Dégoûté.