4 - Pour l'Indépendance

Je n'avais pas refait ce livre depuis gosse, je suis tenté de dire qu'il dépasse le premier en terme d'intérêt tant on est partie prégnante dans cette Guerre d'Indépendance (du côté des Tuniques Rouges, on participe à des opérations militaires telles l'interception de convois d'armes et de matériel de Rebelles, la prise d'une position ennemie... avec succès ou échecs à l'appui tandis que du côté des Minutemen américains j'ai mordu la poussière à la célèbre bataille bostonienne de Bunker Hill).
J'en suis à l'année 1776, le tout démarre le 19.4.1775 où le feu aux poudres est mis. Pour l'instant 1775, 1776 possèdent leurs lots d'événements majeurs et mineurs auxquels j'accroche ayant pris le parti de me ranger avec les forces anglaises ^^, les plus forts au début haha mais aussi les plus cruels, les plus arrogants... J'ai été surpris que des Indiens leur servent d'éclaireurs aux Tuniques Rouges assez catégoriques face aux natifs du sol américain rebelles à la Couronne : ils sont à occire un point c'est tout, des têtes de pioche que ces Anglais pas diplomates pour un sou :S.

J'adore le départ canon de l'ouvrage qui propose entre trois attitudes à adopter face au danger anglais de passage à Lexington ville à côté de notre ferme :
- on leur fait barrage avec la milice de Lexington dirigée par le capitaine Parker.                                
- on reste dans sa ferme décidé à ne pas se mêler dans ce début des hostilités au risque de nous fâcher avec les fermiers voisins pour l'Amérique libre.                                                                    
- on prend la poudre d'escampette de sa ferme.

Petit piège à éviter au paragraphe 63 si l'on prend le parti des Anglais :

Spoiler:

Gorak a écrit:

Petit piège à éviter au paragraphe 63 si l'on prend le parti des Anglais :

Spoiler:

C'est vicieux ce passage oui qui nous emmène à pister des convois rebelles ;.
Quelle (mauvaise) surprise qu'après être entré dans Albany en 1776 et vécu un épisode traumatisant -massacre d'innocents qu'on ne peut malgré toutes nos paroles faire éviter à cause d'un colonel, d'une hiérarchie, butés comme tout  ; à se demander à quoi sert le talent de diplomate non recouru  - la vie des armes du côté anglais s'arrête   Les quatre dernières années de la Guerre d'Indépendance se passent au chaud à Yorktown avant que la ville ne tombe dans les mains rebelles en 1781, la déception était à son comble pour moi m'attendant à en vivre plus de cette Guerre qui se limita avec les Anglais à 1775 & 1776  . Donc je refais à partir de la Bataille de Bunker Hill prenant le parti des Minutemen en espérant que les années 1777,78,79,80,81 ne soient occultées.

Autre point décevant lorsqu'on est dans l'armée anglaise, le fait de monter en grade -caporal- ne change pas grand chose dans notre force de convaincre le colonel précité, seuls quelques événements non déterminants se modifient selon qu'on est simple trouffion ou gradé.

Un bilan sec sur cette expérience à tirer sur mon engagement avec les Tuniques Rouges, un goût de trop peu, une fin rapide à grands traits, une bataille de Yorktown sans la petite passion contenue dans la bataille de Bunker Hill, comment un livre se démolit en quelques §  , qu'on m'alerte si côté américain c'est plus long et fertile en rencontres de grands personnages.

Lowbac a écrit:

Quelle (mauvaise) surprise qu'après être entré dans Albany en 1776 et vécu un épisode traumatisant -massacre d'innocents qu'on ne peut malgré toutes nos paroles faire éviter à cause d'un colonel, d'une hiérarchie, butés comme tout  ; à se demander à quoi sert le talent de diplomate non recouru

Le village est un nid à rebelles, il leur sert de lieu de repos et d'approvisionnement. Les Anglais, eux, ont mission de nettoyer le pays des rebelles et y rétablir l'ordre. Donc il n'y a pas d'autre choix que d'incendier ce village et de tuer ses habitants. C'est la guerre, Lowbac. Et le lot de toutes les armées d'occupation. Quoiqu'en l'occurrence, en 1776, les Anglais étaient encore chez eux dans leurs colonies.

Mais les Américains au Vietnam ont fait la même chose en passant des villages entier au napalm. De même que les Français en Algérie ou les Allemands à Oradour-sur-Glane.

Si on se place du point de vue de l'occupant, on comprend qu'il n'a pas envie de laisser un lieu qui peut aider ceux qu'ils combattent.

Attention : je n'ai pas dit que j'approuvais. Mais stratégiquement c'est compréhensible.

Et puis au XVIIIe siècle la convention de Genève n'existait pas encore...  

Je conçois mais moins que les auteurs poussent vraiment le personnage Deane qu'on incarne à se révolter devant ces horribles méfaits des troupes anglaises qu'il a incorporé comme si le choix ne nous était pas donné sachant que notre talent de diplomate ne sert aucunement dans le cas présent pour infléchir le colonel qui poliment et fermement nous raisonne faut le noter trois fois.

Dans la VO en tout cas, le background nous assène que nos parents et notre sœur sont partis en Californie.

En Californie.

En 1776.

C'est tellement grotesque que c'en est indicible.

LOL de toute manière pour la vraisemblance historique Histoire la série n'est pas aussi sérieuse sur les bords qu'Histoire à Jouer. Si Pour l'Indé est faible quel serait le tome le plus à cheval sur l'Histoire ; ?

Petite étrangeté sur ce livre qu'il faudra que je fasse au moins une fois, je l'ai dans ma bibliothèque mais je ne l'ai jamais lu... C'est le seul ldvelh en v1 qui, sur la tranche, a une mention "Un livre donc VOUS êtes le héros" en lettres blanches (sauf le VOUS bien entendu), tous les autres, toutes séries confondues étant en écriture noire

ashimbabbar a écrit:

Dans la VO en tout cas, le background nous assène que nos parents et notre sœur sont partis en Californie.

En Californie.

En 1776.

C'est tellement grotesque que c'en est indicible.

Ils avaient peut-être envie de visiter les pueblos et les missions espagnols ?

Akka a écrit:

ashimbabbar a écrit:

Dans la VO en tout cas, le background nous assène que nos parents et notre sœur sont partis en Californie.

En Californie.

En 1776.

C'est tellement grotesque que c'en est indicible.

Ils avaient peut-être envie de visiter les pueblos et les missions espagnols ?

La Californie existait mais c'était, effectivement, une colonie espagnole

Aucune chance pour un anglais de vouloir s'y rendre alors que c'était 2 nations antagonistes et surtout très peu de chances de pouvoir s'y rendre, on ne voyageait pas d'Est en Ouest si facilement que cela à l'époque. Le Canada aurait était plus accessible.

Szalista a écrit:

Aucune chance pour un anglais de vouloir s'y rendre alors que c'était 2 nations antagonistes et surtout très peu de chances de pouvoir s'y rendre, on ne voyageait pas d'Est en Ouest si facilement que cela à l'époque. Le Canada aurait était plus accessible.

Surtout la Californie, colonie espagnole à cette époque, était avant tout une terre catholique. Je vois mal un Anglais ou un Américain aller vivre chez les "papistes"... en plus, ses convictions religieuses, l'auraient envoyé directement sur le bûcher par l'Inquisition.

J'avais signalé cette erreur vraiment grotesque sur un autre fil.

Rien n'empêcherait le héros d'être un Catholique; il y en a dans le Maryland et il y a bien entendu les Irlandais.

En revanche, la Californie était inaccessible par ce qui constitue actuellement le territoire des Etats-Unis. Les pistes permettant de franchir les Rocheuses n'existaient pas.
Le territoire entre le Mississipi et les Appalaches était britannique mais interdit aux Blancs et réservé aux Indiens pour éviter de nouvelles guerres (ce qui était une des causes de la révolte des Américains).
Enfin, le territoire au-delà du Mississipi était la Louisiane espagnole, grouillant d'Indiens.

Donc aucun Américain n'aurait eu l'idée de se rendre en Californie espagnole à cette époque, même en passant par le Mexique.

J'ai bien plus apprécié le camp des minutemen que celui des Tuniques Rouges, notamment comme le dit Lowbac avec cette incendie du village et le meurtre de sang froid de la population villageoise. D'ailleurs ont peut finir l'aventure là-dessus en sauvant une femme et ses enfants