FILMS D'HORREUR 1

Ah ! Alors je le regarderai

quand il y a du banjo dans un film, ça veut dire qu'on est chez des glauques… banjo maléfique qui tue…

https://www.dailymotion.com/video/xxpqa_scary-movie-2-et-l-exorciste_shortfilms

ashimbabbar a écrit:

quand il y a du banjo dans un film, ça veut dire qu'on est chez des glauques… banjo maléfique qui tue…

j'ai toujours adoré le duel banjo/guitare de "délivrance"

Résumé:

En venant se réfugier dans la maison de son enfance, Amy Langdon croit trouver paix et sérénité. Le silence, la neige, l'hiver, les forêts à perte de vue... Un cadre idéal pour des vacances paisibles. Elles ne le restent pas longtemps car, dans les parages, rôdent d'étranges reptiles qu'aucun livre ne répertorie... Tandis qu'une tempête isole un peu plus Amy du reste du monde, les créatures nées de l'usage d'un pesticide interdit passent à l'attaque...

Avis:

Les films de monstre sont légions de nos jours, tout comme les films d'horreur animalier. Le plus connu étant les dents de la mer avec le requin, nous avons eu droit à notre lot de film avec de méchantes bêtes qui apprécient la chair humaine. Dans ce film datant de 1997, nous avons droit à des geckos qui mutent très rapidement et qui apprécient autant la chair humaine que la chair des animaux. Mais qu'en est-il vraiment du film en lui-même, de son scénario et du sentiment général qui s'en dégage?

Le film démarre avec un chercheur qui ramasse des trucs un peu dégueulasse dans la nature de la Nouvelle-Zélande. Puis une jeune femme rentre chez elle dans son chalet paumé au milieu de la forêt. S'ensuit alors une série de mésaventures pour la jeune femme qui va découvrir son chat mort, que sa voiture va lâcher et que le chercheur sympathique mais un peu con va aider. C'est alors que surgissent les lézards mutants pour boulotter un peu de chair fraîche. Le scénario n'est pas super développé, surtout de nos jours car énormément de film d'horreur sur des animaux sont sortis, ce qui fait que l'on est un peu blasé par ce genre, sauf s'il est original. Malheureusement, celui-ci ne l'est pas trop. En plus, on ne sait pas pourquoi ces lézards mutants sont apparus, il n'y a aucune information, aucune explication et on reste un peu sur notre faim, ce qui est dommage, car moi, j'aime bien quand il y a une cause plausible à la création d'un monstre.

Les lézards d'ailleurs ne sont pas trop mal faits, car le réalisateur a prit le parti d'utiliser au maximum des animatronics plutôt que des effets numériques foireux. Du coup, on voit bien souvent juste la tête des bestioles ou une queue, mais cela fait plus réel que des effets numériques datant de 1997. Le seul bémol est lorsque les lézards se déplacent pour attaquer, les effets ont prit un coup de vieux et c'est bien dommage.

Les acteurs font le minimum syndical, et si l'actrice principale est assez mignonne, celui qui joue Marshall est vraiment ridicule. On dirait un jeune ado attardé aux réflexions débiles et dont le seul but est de faire rire le spectateur qui reste ébahi devant tant de bêtises. Par contre, sur la fin, il reste assez efficace dans le rôle du mec qui en a ras-le-bol et qui veut démonter la dernière bestiole survivante. Les autres acteurs sont assez anecdotiques et notamment un méchant du nom de Uri qui est vraiment débile et qui surjoue à mort les mafieux russe.

Les effets gores ne sont pas dégueulasses. Il y en a quelques uns et ils sont de bon acabit. Malheureusement, ils viennent sur le tard, tout comme l'action qui arrive tardivement et personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à accrocher aux personnages, notamment parce qu'ils sont assez pénibles. Je dirai que celui qui joue le mieux et Franky le chat, mais sa fin est trop triste pour être évoquer ici.

Au final, Aberration reste un film moyen, qui oscille entre le bon et le beaucoup moins bon. Ce qui m'a le plus gêné est la longueur du film et le manque d'action durant tout le début. La fin rattrape un peu les maladresses du début mais est-ce que cela suffit pour mettre une bonne note? Je ne sais pas.
Je dirai donc moyen...

Note: 10/20

Résumé:

Après un dysfonctionnement inexplicable laissant leur petit avion hors de contrôle, une pilote amateur et ses quatre amis se retrouvent prisonniers dans un brouillard intense et aux prises avec une force surnaturelle...

Avis:

Altitude fait partie des films dont le postulat de départ est assez alléchant. Métrage oscillant entre le film fantastique et le film d'horreur, on ressent au regard de la jaquette que le film peut être soit un gros navet, soit un film sympathique possédant un scénario pour le moins original.

En effet, quand on voit un avion se faisant chasser par un monstre tentaculaire digne d'une nouvelle de Lovecraft, on peut s'attendre à du jamais vu dans ce domaine de l'horreur. Malheureusement, le scénario se traine vraiment en longueur car plutôt que de baser ce huis-clos aérien sur une tension montante et un monstre à la fois secret et angoissant, on se retrouve devant des luttes psychologiques entre 5 crétins enfermés dans 5m². Alors, évidemment, la fin donne un rebondissement, mais si entre temps on s'est endormi, le twist final tombe à plat et c'est un peu ce qui se passe ici. Et puis, il est très difficile d'en expliquer les raisons sans spoiler, mais tout ces mélanges de genre me laisse un gout de facilité qui me déplait, un peu comme dans 2001 maniacs.

Les acteurs sont tous mauvais, autant le dire tout de suite, et puis j'ai bien dit les acteurs pas les actrices. Entre la mèche de coté qui veut se taper la copine du gros beauf bourrin, et le peureux de base qui joue aussi bien la peur que moi je joue du bandonéon déguisé en Pépito, on est servi côté psychologie de garage. Par contre, l'actrice principale est juste sublime, et il faut dire que je me suis assez peu attardé sur son jeu d'actrice. Quant à sa copine, ben... c'est un peu pareil... J'ai honte.

Les effets spéciaux ne sont pas trop mauvais, on ressent quand même un gros manque de budget. Néanmoins, les phases de vue de l'avion sont sympathiques et le monstre, malgré un aspect plastique reste très effrayant. D'ailleurs, on sent que l'impression a été pioché du coté de chez Lovecraft et de Nyarlothotep. Les plans sont assez bien foutus et la caméra ne bouge pas dans tous les sens lors des rares phases d'action. Par contre, ne cherchait pas du gore, car le film en est dénué, se basant plus sur la psychologie et sur la montée de tension que sur du sale.

Comme je l'ai dit auparavant, la fin m'a laissé de marbre, car je trouve que le scénariste, malgré un bonne idée de base, fout un peu tout ce qui se fait dans le cinéma de genre actuel. On a de la manipulation mentale, des théories de complot de l'armée, des retournements temporels et évidemment du monstre. Je pense que accès son film sur la survie suite à l'attaque d'un grand monstre alien aurait été plus judicieux.

Au final, Altitude reste un film original, mais qui pêche par un manque de pêche et une lenteur qui en rebutera plus d'un. La fin n'apporte pas l'effet escompté ce qui est dommage. Mais bon, c'est moins pire que certains autres films.

Note: 11/20

tu les sors d'ou tes derniers films AqME ? j'en ai jamais entendu parler des 2 derniers

Si je te répondais Interpol serait à ma recherche

Par contre, Aberration est un film néo-zélandais et Altitude est un film américain mais ce sont des DTV surement...

Et puis, il suffit qu'il y ait marqué "horreur" pour que je prenne

Résumé:

La nuit du 13 novembre 1974, le commissariat du Comté de Suffolk reçut un appel affolé,
en provenance de la communauté d'Amityville. Un spectacle d'horreur attendait les policiers dans la résidence du 112 Ocean avenue : six membres d'une même famille avaient été massacrés dans leur lit, à coups de fusil. L'auteur du crime, Ronald DeFeo Jr., passa rapidement aux aveux. Il déclara avoir tué son père, sa mère et ses quatre frères et soeurs après avoir entendu des "voix" émanant des profondeurs de la maison, qui l'auraient envoûté et obligé à commettre un carnage.
Un an plus tard, George et Kathy Lutz emménagent avec leurs trois enfants dans la maison d'Amityville, convaincus d'avoir trouvé la résidence de leurs rêves. Mais des événements bizarres et inexplicables - des voix, des visions cauchemardesques, une obscure
et maléfique présence - ne tardent pas à troubler leur quotidien...

Avis:

Avant tout commentaire, je tiens à dire que mon avis ne repose que sur ce remake de 2005 et non sur une quelconque comparaison avec l'original, pour la simple et bonne raison que je n'ai point vu le métrage d'origine de 1979. Quand on voit la qualité des remakes d'aujourd'hui, on peut se poser quelques petites questions, dont la première serait, où est passé l'imagination des scénaristes? Mais argent ne rimant pas avec création, on est souvent déçu par ces remakes qui ne sont que de pâles copies des originaux, avec en plus une pointe de conformisme pour attirer plus de monde dans les salles obscures. De ce point de vue, Amityville version 2005 rentre bien dans un cadre propret et soigné. Néanmoins, il possède des qualités que je vais tenter d'étayer.

Niveau scénario, on a toujours la petite bande accrocheuse "tiré de faits réels" ou "d'après une histoire vraie". Cela peut attirer du monde, mais pas moi et je me méfie souvent de ces petites phrases pleine de promesse mais bien souvent décevantes. Nous sommes donc en présence d'une famille recomposée en 1975, qui veut acquérir une maison. Et ça tombe bien, car une grande maison est en vente à bas prix. Bon son seul vice, c'est que le diable a élu domicile dedans mais ça, la famille ne le sait pas. Histoire originale en 1979, mais vu, revu et corrigé en 2005, du coup, on repassera sur l'effet de surprise. Mais finalement, ce qui reste le plus intéressant dans ce genre de film, c'est le déroulement que le métrage prend et de voir la folie s'emparer du père de famille.

Le déroulement est assez rapide. Le méchant choisit le père de famille pour s'insinuer dans sa tête et petit à petit le rendre fou. Normalement, au bout de 28 jours, il doit buter tout le monde, et le film essaye de découper les jours au fur et à mesure pour que le spectateur voit la descente aux enfers de la famille. C'est pas trop mal fichu. Les effets de peur quant à eux tombe un peu à l'eau à cause d'un flot de scènes inutiles. Je pense à l'exorcisme raté du prêtre, à la présence de la baby-sitter qui devient calus ou encore au sauvetage in extremis de la petite fille. Du coup, certains effets d'épouvante passe à la trappe malgré quelques scènes qui font sursauter comme l'apparition du fantôme de la petite fille. L'ambiance par contre est aseptisée et c'est bien dommage car l'effet vieille maison et bois qui grince ne marche pas du tout.

Les acteurs et actrices sont dans la moyenne. Ryan Reynolds tient bien son rôle mais à chaque apparition torse nu, on dirait un acteur porno qui prend la pose et c'est assez agaçant. D'accord, le mec est bien gaulé, mais un peu de tenu quand même. Par contre, le casting féminin est de choix, et je pense notamment à Rachel Nichols ( de 2ème sous-sol) qui fait une apparition en tant que baby-sitter assez remarquable avec un physique de rêve. Les enfants ne jouent pas trop mal mais comme c'est des enfants, je vais être gentil avec eux.

La fin reste assez décevante, et cela malgré une ambiance un poil plus survival mais avec un happy end désolant et vraiment pas couillu. De plus, la révélation de l'esprit qui hante les lieux tombe un peu à plat à cause d'un montage hasardeux et d'un passage gore inutile et qui ne sert à rien dans l'ambiance donnée. C'est bien dommage car cela aurait pu être sympathique avec une fin nihiliste et une nouvelle victoire du diable. Au final, Amityville le remake reste sympathique mais sans plus, à voir pour le casting féminin et pour quelques effets réussis noyés dans une masse de choses inutiles.

Note: 12/20

je n'ai vu que la version originale qui est archi nulle alors je n'ai jamais tenté le remake

je vois que t'es reparti sur la lettre A lol

Va falloir que je le trouve alors l'original

Sinon, regarde le juste pour Rachel Nichols!

Requiem a écrit:

je n'ai vu que la version originale qui est archi nulle alors je n'ai jamais tenté le remake

Je ne la trouve pas si nulle que ça, il y a mieux c'est sur, mais quelques bon moments dedans, disons que son ambiance 70's est bien rendue sans être extraordinaire.
Je dirai qu'il y a mieux et pire, par contre niveau 70's j'aime beaucoup la malédiction niveau film d'épouvante, avec sa très bonne ambiance et un super Gregory Peck dedans.

Tiens c'est marrant que tu en parles Warlock, car je viens de le trouver (mais je ne dirais pas où...)

j'attends ton avis avec impatience alors ! pour moi c'est une belle bouse (et avec des mouches svp ! tu comprendras quand tu l'auras vu lol)

edit : SHINING maintenant sur ARTE pour ceux que ca dit

En fait, je parlais de la malédiction...

Une question aux spécialistes de la boucherie-charcuterie cinématographique : Y'a t'il quelqu'un dans le forum qui avait regardé hier soir sur la chaîne W9 sur la TNT => La Mutante IV ? C'était passé vers 22h30 aprés le film Aliens vs Prédator .

j'ai tenu 5 minutes avant de zapper

par contre j'étais content de revoir le premier AVP

Requiem a écrit:

par contre j'étais content de revoir le premier AVP

C'est le seul regardable de toute façon. ^^

Pour ma part , j'ai regardé le film jusqu'a la scéne où la blonde mutante massacre le maître d'hôtel avec sa langue de vipére chaudasse ... C'était marrant mais je préfere quand c'est l'actrice Natasha Hendstrige qui jouait la mutante .

Personnellement, je n'ai vu que le premier de la mutante et il faudrait que je le revois pour en faire une critique.

Par contre, j'ai raté AvP à cause d'une putain de gastro qui me déchire le bide depuis mercredi!

Sinon, aujourd'hui j'ai vu mon premier Troma et j'en suis encore "Troma"tisé, il faut que je trouve les autres productions de cette boîte, c'est trop addictif!

donne nous le titre AqME ! on veut le titre !

Résumé:

Des méfaits de la radioactivité sur la gentille faune d'un lycée de banlieue... De la centrale nucléaire au collège, suivons le gang déjanté des punks psychotiques sur leurs motos, observons les horribles mutations génétiques qui s'opèrent sur nos gentils étudiants, tandis que de monstrueuses créatures s'épanouissent dans les sous-sols et les canalisations...

Avis:

Troma est une société très connue pour des productions franchement loufoques et très souvent de qualité très médiocres cinématographiquement parlant. Mais pour peu que l'on laisse de coté l'aspect amateur, on est en droit de se régaler devant tant de débilité et d'incohérences autant du point de vue des acteurs que du scénario digne d'un film pornographique ouzbek. Avec atomic collège ou Class of Nuke'em high, on nage en plein délire idiot qui oscille entre le tollé contre le nucléaire et l'amour des punks fumeur de joints radioactifs. Et oui, avec Troma, on va aussi loin que ça, on ose mon bon monsieur.

Au niveau de la réalisation, on est vraiment dans le très mauvais, mais finalement, c'est tellement mauvais qu'on en ressort ravi. Pourquoi? Parce que ça s'assume à 300%! Je veux dire, déjà, de base, comment peut-on accepter de tourner un film possédant un scénario aussi improbable? Du coup, le film s'assume et on ressent un réel amour pour le cinéma ultra bis. Les effets de caméra sont mauvais, avec des esquisses pour faire des essais un peu 'hype" mais finalement, on tombe dans le kitsch absolu. Sans oublier les faux raccords qui sont légions et qui sont justes flagrants. Nous passerons aussi sur les voix françaises, d'une qualité fantastique digne d'un dessin animé sous acide.

Le scénario est juste énorme. A Tromaville (on a le sens de la dérision chez Troma), première ville nucléaire, une fuite se propage et atterrit dans le collège voisin. Collège tout ce qu'il y a de plus normal, avec son lot de punks au look improbable. Entre les cheveux décolorés, les habits incongrus, et les voix surréalistes, on tombe dans un délire shooté à l'herbe radioactive. Du coup, nos deux héros (oui on a quand même deux personnes principales, un couple un peu beaucoup niais), vont essayer de sauver leur collège au travers de situations vraiment pas crédibles et surtout ils vont créer un monstre radioactif à cause d'un joint qui est tombé le produit nucléaire. Quand je vous dis qu'on nage en plein délire!

Alors, ce film n'est pas un film d'horreur, mais quelques effets gores ponctuent le métrage (enfin si on considère cela comme un film). Et ces effets gores sont comme le reste du film, à la fois ridicules et extrêmes. Tout comme les maquillages qui sont dans l'excès et l'opulence. On a de tout, une tête éclaté par une griffe, un bras arraché, un visage qui fond, bref que du lourd, du très très lourd. Certaines scènes, comme lorsque le héros se transforme en mutant tueur (scène qui dure 5 minutes) n'a aucun intérêt mais fait bien rire avec son front qui palpite au rythme cardiaque.

Au final, Atomic collège demeure une expérience unique qui transcende totalement mon point de vue sur le cinéma. Comme quoi, avec trois bouts de ficelles, on peut faire n'importe quoi et cela détend. A la fin du film, j'ai ramassé ma mâchoire inférieure devant tant de bêtises qui s'assument, mais diantre que c'est bon de temps en temps!

Note: exceptionnel, double note niveau cinéma 00/20, niveau nanar: 25/20

Atomic collège ce film est tout simplement surréaliste , la bo extatique, et la plupart des scènes mystifiantes, un grand cru de nanar à voir au 300ème degré

En plus, j'ai menti, c'est mon deuxième troma, le premier étant attention, enfants!

Mais comme tu l'as dit Warlock, ce film est une expérience... unique.

alors il faut absolument que tu vois les classiques de chez TROMA :

-TOXIC AVENGER (premier du nom)
-POULTRYGEIST

et si tu aimes ce genre de délire il y a aussi la nouvelle vague du Z japonais ultra gore avec :

-TOKYO GORE POLICE
-THE MACHINE GIRL
-VAMPIRE GIRL VS FRANKENSTEIN GIRL

Pour trouver les troma, c'est un peu difficile, mais je pense que dans les cash converters ou les magasins de ce genre, c'est trouvable à pas cher.

Pour les versions nippones, il n'y a que vampire girl vs frankenstein girl que je n'ai pas encore...