FILMS DE SCIENCE FICTION

Non, mais c'est beau de défendre les causes perdues. C'est très romantique

Bah, retournez tous voir l'intégrale de J.J. Abrams si ça vous chante !

J'aime bien les Star Trek de JJ

Voilà qui nous éclaire quant à la pertinence de ton jugement.

Tout à fait !

Je ne suis pas fan de Star Trek, et encore moins ceux de J.J. Abrams

Pourriez-vous signaler lorsque le film Blade Runner repasse à la TV, vu que le nouveau va sortir dans les salles obscures, l'occasion pour moi de voir les deux à la suite, merci ;

Le 8/10 sur Arté à 20h55

Super merci à toi ^^ A savoir laquelle de version sera diffusée avec la joyeuse ou triste fin (?)

D'après arte.tv, ce sera la version director's cut de 1992, donc pas le final cut de 2007 (que Ridley Scott juge définitif), mais quand même une version fidèle à la pensée des scénaristes et du réalisateur. C'est donc une version où l'épilogue "triste" est conservé, la voix off supprimée, le rêve de la licorne, ajouté.
https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2017/09/03/blade-runner-de-ridley-scott/

Oki, à revoir donc avant la suite à voir elle en semaine, qui est diffusée en VO dans ma ville, quoique je ne suis pas fan de devoir lire pendant près de 2h30 les dialogues des personnages. La 3D pour Blade Runner 2 est-elle évitable, n'est-elle pas un plus ?

Je ne saisis pas en quoi la fin de Blade Runner vu hier est triste ?? Car le héros prend la fuite avec sa belle, donc ne va pas la tuer je pense... Et concernant le rêve de la licorne vu une fois dans le film je ne comprends pas ce qu'il a à faire dans l'histoire.

Merci pour vos précisions afin que je comprenne bien le début de Blade Runner 2039.

Dans la brume de Daniel Roby (2018).


Un tremblement de terre à Paris libère une brume toxique qui stagne en une couche de 10 m. Deux survivants, Mathieu (Romain Duris) et Anna (Olga Kurylenko) se réfugient chez le couple de petits vieux au 4e, Lucien (Michel Robin) et Colette. La fille de Mathieu et Anna, Sarah (Fantine Harduin), est atteinte d'une maladie génétique qui l'oblige à s'isoler dans une bulle filtrant l'air ; elle reste coincée deux étages plus bas, protégée mais isolée, à une apnée de ses parents (a breath away). Et à la merci des batteries de secours.

Après la mise en sécurité, comment survivre ?

Dans le docu sur la réalisation, le chef décorateur parle de « film de zombies sans zombie, les personnages passent d'une bulle de sécurité à l'autre en affrontant des dangers » et ça résume très bien l'ambiance. En tant que rôliste, je me serai cru dans une partie d'Apocalypse World avec des 6+ et l'horloge qui avance*. Avec les avantages et les défauts : ça relance l'action et maintient la sensation d'urgence, mais parfois ça sent un peu la complication introduite juste pour ça. On est à la frontière entre la vision française (dans la manière d'approcher les personnages et leurs relations, le côté un peu intimiste, des personnages plutôt ordinaires mais qui habitent des appart' cossus dans Paris) et la vision étatsunienne (pilotée par le rythme et l'action), avec un québécois aux commandes.

Bref, plutôt bien et une inspi intéressante pour un scénar post-apo.

* Dans le jeu Apocalypse World, 6+ désigne un jet de deux dés qui a une valeur entre de 6 ou plus (mais moins de 10) et qui indique que l'action tentée réussit mais qu'un problème, une complication survient. L'horloge désigne l'évolution de l'environnement des personnages (dégradation de la situation), du plan d'action des ennemis (qui progressent vers leur objectif), au fur et à mesure du scénario. Cf. aussi l'Horloge de la fin du monde.