FILMS D'HORREUR 2

Réalisé par un français je conseille le traumatisant The Divide qui narre la survie difficile de quelques personnes réchappées d'une catastrophe nucléaire, qui vont révéler leurs vraies natures au fur et à mesure, tourné quasiment dans un abri anti atomique, le film ne tourne pas en rond pour autant, atomise ce qu'on pensait de bon sur le genre humain, je l'ai vu il y a deux heures de ça et j'y pense encore...

http://www.horreur.net/film-10090-The-Divide-2010.html

Je viens de voir the Hike, une daube immonde à ne regarder sous aucun prétexte.

Autre daube (?), autre date : massacre à la tronçonneuse (préquelle ??), une amie l'a déconseillé à tous ses amis FB en termes pas tendres, en même temps elle aime beaucoup le très moyen REC 3, donc je suis étonné de sa réaction, conjurée par Conjuring le 16 ?... C'est con que nos chers monstres des années 80 tournent dans des métrages aujourd'hui ratés, je sais que Flo alias AQme va en faire/ en a fait critique. En plus c'est en 3D LOL...
Je ne crois plus avoir pris un pied d'enfer en allant voir un film d'horreur au ciné depuis l'ovni Vendredi 13 10 se passant dans l'espace, c'est dire... mes goûts seraient-ils pourris aussi mdr

J'aimerais revoir en stream Massacre à la Tronçonneuse 3, fais-je bien ou c'est un gâchis de temps ? Merci.

Vu the Conjuring : Les dossiers Warren au cinoche la semaine dernière, j'ai adoré.

Signalons que pour les quarante ans de "Massacre à la Tronçonneuse" de Tobe Hooper, qui avait été diffusé à la quinzaine des réalisateurs en 1974 à Cannes, le film a été représenté cette année, dans une version restaurée 4K, avant une ressortie en salle au mois d'Octobre.

Requiem a écrit:

Après "Livide", Alexandre Bustillo et Julien Maury vont tourner début 2013 un nouveau thriller d'horreur, intitulé "Among the Living". Trois jeunes lycéens qui sèchent leurs cours se promènent autour d'un parc d'attractions abandonné lorsqu'ils aperçoivent soudain une femme enchaînée traînée à travers champ par un homme arborant un masque de clown. Ce dernier les remarque malheureusement, et ne va pas tarder à vouloir s'occuper d'eux également...

Je te déconseille fortement "Livide" du sympatique duo Bustillo et Maury que j'ai fait l'erreur d'acheter en dévédé. J'avais envie d'aimer ce film, d'un des derniers duo de réalisateurs à faire des films de genre en france, une production Métaluna, un scénario qui était au départ un hommage à une jeunesse fantasmée de Stephen King, et au final le ratage est complet. Il y a des incohérences scénaristiques, des situations complètement abracadabrantesques, un mélange raté entre film français et film américain. Béatrice Dalle est sous-utilisée avec une scène au début du film. On répère les "hommages / détournements" à des kilomètres à la ronde. Un autre problème concerne les scènes "de genre" passage obligés dans ce type de film. A mon humble avis, ils n'ont pas trouvé le bon équilibre entre scène "obligatoire" qui a été vu et revu dans des centaines de mauvais films et un second degré qui aurait pu sauver la mise. Les réactions des adultes sont incroyables: on n'y croit pas une seconde tellement c'est tiré par les cheveux.
Point positif: la méchante institutrice est jouée par la méchante directrice de la série télé SODA.

Erreur de ma part.
Dans mon précédent message je parlais d"Aux Yeux des Vivants (Among the Living)" de Bustillo et Maury" et non de "Livide".

Pour me rattraper, je vais chroniquer un authentique chef d'oeuvre: "I Saw the Devil" de ce fou (dans le bon sens du terme) de Kim Jee-Woon, avec Byung-hung lee et ce géant de Choi Min-Sik (Old Boy).

L'histoire est géniale: Kim Jee-Woon incarne un policier d'élite des services spéciaux. Il est fiancé à la magnifique Juyeon, elle-même fille d'un ancien chef de la police.
De son côté, Choi Min-Sik est un psychopathe qui tue pour le plaisir, en se servant de son camion de ramassage scolaire. D'ailleurs, j'ai été mal à l'aise à cause des regards qu'il lance aux petites écolières.
Une nuit eneigée, à bord de son camion, il tombe sur Juyeon, en panne au bord de la route. Il va la tuer alors qu'elle est au téléphone avec Kim Jee-Woon qui entendra toute la scène. Fou de douleur il assistera à l'enquête, occasion pour le réalisateur pour épingler l'incompétence de la police et le voyeurisme malsain des médias, lors d'une scène hallucinante. Très révélateur cette tendance coréenne à dénoncer l'incompétence policière à longueur de film: "The Chaser", "Memory of Murder", "The Murderer", "Confession of Murder"(film que j'adore et que je chroniquerai bientôt).
Kim Jee-Woon, va alors se transformer en justicier en se servant de ses relations pour traquer l'assassin. Il va en torturer quelque uns avant de tomber sur le bon. C'est là que le film s'élève, car au lieu, de le tuer, il va lui injecter une capsule GPS expérimentale dans le corps, puis le relacher, pour le poursuivre, tel un chasseur avec sa proie, et le torturer à intervalles réguliers.

Le film est très bien fait car le bon Kim Jee-Woon bascule progressivement vers le mal absolu et va se comporter comme Choi Min-Sik, qu'il poursuit.

Ce que j'aime dans ce film, c'est que contrairement aux "Vigilante Movies" des années 70 et 80, ici, les actes du justicier auront des répercussions dramatiques sur sa vie: on ne joue pas impénument avec le diable !!! (surtout quand c'est Choi Min-Sik !!!).

Le film est magnifiquement filmé, très bien réalisé, les scènes marquantes s'enchainent les unes après les autres (combat dans la serre, puis affrontement dantesque entre plusieurs psychopathes dans un taxi (!!!), avec une perversité absente des blockbuster décérébrés américains.

Dans Mad Movies, j'avais lu avec beaucoup d'intérêt l'entretien du réalisateur. Il expliquait avoir d'abord envisagé Choi Min-Sik pour le rôle du gentil avant de changer d'avis et de lui donner le rôle du tueur, car il savait que Choi Min-Sik apporterait une humanité au tueur et n'en ferait pas un personnage unidimensionel. Il a beaucoup joué sur le contraste entre Choi Min-Sik, exubérant, avec des vêtements colorés et Kim Jee-Woon, aux vêtements noirs (qui reflétent évidemment son état psychologique) et mutique (au point de faire passer Ken le Survivant pour un Joyeux Lurron). le réalisateur était lui-aussi intéressé par le basculement du bien vers le mal et par le fait que le mal gagne TOUJOURS. Quand une personne en tue une autre, même si on tue l'assasin, la victime ne revient jamais à la vie et si on se fait justice soi-même, on devient un assassin et c'est le diable qui gagne.

A noter l'analyse de Mad movies, à laquelle je n'accroche pas à 100%, contrairement à d'habitude où je les trouve particulièrement pertinentes.
Pour eux, c'est pour ne pas enterrer l'amour et le souvenir de sa femme, pour les garder vivants en lui, que Kim Jee-Woon ne tue pas Choi Min-Sik, le temps de faire son deuil, car il est la dernière chose qui le rattache à Juyeon (c'est faux car Juyeon à une soeur et un père), et qu'il en vient à s'attacher à Choi Min-Sik et à le considérer comme un alter égo, puis un ami.

Le film est sorti en deux versions: la Coréenne, dans laquelle Choi Min-Sik séduit une femme et a une relation sexuelle avec elle, et une version internationale, dans laquelle ces scènes sont absentes mais dans laquelle il y a des références à des actes de cannibalisme, scènes qui n'ont pas passées les fourches caudines de la censure coréenne. Fort heureusement, c'est la version internationale qui est la préférée du réalisateur, pour des questions de rythme.

Ce film est un chef-d'oeuvre, tendu comme un string du début à la fin, avec une intrigue tordue et perverse, des personnages charismatiques, des scènes particulièrement fortes, bien réalisé, avec des thématiques puissantes, une critique sociale.

Si vous aimez les thrillers corréens de très haut niveau: foncez.

19/20

au passage j'avais vu "Memories of Murder" à l'époque et c'est vraiment un polar remarquable, à la fois tendu et même drôle, qui m'avait bien marqué. Dans le genre est-ce que tu connais "Cure" de Kyoshi Kurosawa ?

à oriunga : je te suis à 100% concernant "Aux yeux des vivants" que j'ai trouvé particulièrement mauvais. C'est convenu, sans surprise, les personnages sont fades et il manque clairement une ambiance horrifique digne de ce nom. Je pense qu'il s'agit de leur pire film. Franchement après un début canon avec "À l'intérieur" (un véritable choc gore !), il ne font que régresser de film en film et c'est vraiment dommage car à chaque fois qu'on lit le synopsis de leurs projets, on a envie de les découvrir et de les aimer.

Tiens avec ma femme on va se regarder "houses october built" je sens qu'on va se marrer ou se faire grave chier ....

oriounga a écrit:

Erreur de ma part.
Dans mon précédent message je parlais d"Aux Yeux des Vivants (Among the Living)" de Bustillo et Maury" et non de "Livide".

Pour me rattraper, je vais chroniquer un authentique chef d'oeuvre: "I Saw the Devil" de ce fou (dans le bon sens du terme) de Kim Jee-Woon, avec Byung-hung lee et ce géant de Choi Min-Sik (Old Boy).

L'histoire est géniale: Kim Jee-Woon incarne un policier d'élite des services spéciaux. Il est fiancé à la magnifique Juyeon, elle-même fille d'un ancien chef de la police.
De son côté, Choi Min-Sik est un psychopathe qui tue pour le plaisir, en se servant de son camion de ramassage scolaire. D'ailleurs, j'ai été mal à l'aise à cause des regards qu'il lance aux petites écolières.
Une nuit eneigée, à bord de son camion, il tombe sur Juyeon, en panne au bord de la route. Il va la tuer alors qu'elle est au téléphone avec Kim Jee-Woon qui entendra toute la scène. Fou de douleur il assistera à l'enquête, occasion pour le réalisateur pour épingler l'incompétence de la police et le voyeurisme malsain des médias, lors d'une scène hallucinante. Très révélateur cette tendance coréenne à dénoncer l'incompétence policière à longueur de film: "The Chaser", "Memory of Murder", "The Murderer", "Confession of Murder"(film que j'adore et que je chroniquerai bientôt).
Kim Jee-Woon, va alors se transformer en justicier en se servant de ses relations pour traquer l'assassin. Il va en torturer quelque uns avant de tomber sur le bon. C'est là que le film s'élève, car au lieu, de le tuer, il va lui injecter une capsule GPS expérimentale dans le corps, puis le relacher, pour le poursuivre, tel un chasseur avec sa proie, et le torturer à intervalles réguliers.

Le film est très bien fait car le bon Kim Jee-Woon bascule progressivement vers le mal absolu et va se comporter comme Choi Min-Sik, qu'il poursuit.

Ce que j'aime dans ce film, c'est que contrairement aux "Vigilante Movies" des années 70 et 80, ici, les actes du justicier auront des répercussions dramatiques sur sa vie: on ne joue pas impénument avec le diable !!! (surtout quand c'est Choi Min-Sik !!!).

Le film est magnifiquement filmé, très bien réalisé, les scènes marquantes s'enchainent les unes après les autres (combat dans la serre, puis affrontement dantesque entre plusieurs psychopathes dans un taxi (!!!), avec une perversité absente des blockbuster décérébrés américains.

Dans Mad Movies, j'avais lu avec beaucoup d'intérêt l'entretien du réalisateur. Il expliquait avoir d'abord envisagé Choi Min-Sik pour le rôle du gentil avant de changer d'avis et de lui donner le rôle du tueur, car il savait que Choi Min-Sik apporterait une humanité au tueur et n'en ferait pas un personnage unidimensionel. Il a beaucoup joué sur le contraste entre Choi Min-Sik, exubérant, avec des vêtements colorés et Kim Jee-Woon, aux vêtements noirs (qui reflétent évidemment son état psychologique) et mutique (au point de faire passer Ken le Survivant pour un Joyeux Lurron). le réalisateur était lui-aussi intéressé par le basculement du bien vers le mal et par le fait que le mal gagne TOUJOURS. Quand une personne en tue une autre, même si on tue l'assasin, la victime ne revient jamais à la vie et si on se fait justice soi-même, on devient un assassin et c'est le diable qui gagne.

A noter l'analyse de Mad movies, à laquelle je n'accroche pas à 100%, contrairement à d'habitude où je les trouve particulièrement pertinentes.
Pour eux, c'est pour ne pas enterrer l'amour et le souvenir de sa femme, pour les garder vivants en lui, que Kim Jee-Woon ne tue pas Choi Min-Sik, le temps de faire son deuil, car il est la dernière chose qui le rattache à Juyeon (c'est faux car Juyeon à une soeur et un père), et qu'il en vient à s'attacher à Choi Min-Sik et à le considérer comme un alter égo, puis un ami.

Le film  est sorti en deux versions: la Coréenne, dans laquelle Choi Min-Sik séduit une femme et a une relation sexuelle avec elle, et une version internationale, dans laquelle ces scènes sont absentes mais dans laquelle il y a des références à des actes de cannibalisme, scènes qui n'ont pas passées les fourches caudines de la censure coréenne. Fort heureusement, c'est la version internationale qui est la préférée du réalisateur, pour des questions de rythme.

Ce film est un chef-d'oeuvre, tendu comme un string du début à la fin, avec une intrigue tordue et perverse, des personnages charismatiques, des scènes particulièrement fortes, bien réalisé, avec des thématiques puissantes, une critique sociale.

Si vous aimez les thrillers corréens de très haut niveau: foncez.

19/20

DVD en dispo de mémoire à la Biblio Municipale Angevine, je le prendrais pour ces vacances qui se profilent -12/6 ça démarre pour moi -; merci de cet élogieux avis.

Film qui m'avait moyennement emballé lors de sa sortie cinéma World War Z, projeté ce soir sur TF1, à revoir avec un œil neuf ou bien un film de zombies sans plus pour vous ? Dans le même temps, marre des zombies servis à toutes les sauces sur écrans.

Un film qui m'a bien plu c'est "the visit" de Night Shyamalan qui a fait moins édulcoré que d'habitude pour celui ci.

The taking of Deborah logan était pas mal aussi, surtout grace à l'actrice principale qui joue superbement bien le role !

The Visit je l'ai trouvé un peu trop prévisible, et on se doutait de la véritable nature des grands parents assez rapidement. De même la fin était attendue.

Le film en lui même se regarde, mais il n'a rien d'extraordinaire ou de révolutionnaire. Mais c'est souvent le problème avec Night Shyamalan (sauf pour le Sixième sens son meilleur film pour moi) un bon début, des promesses et à la fin une petite déception.

Warlock a écrit:

The Visit je l'ai trouvé un peu trop prévisible, et on se doutait de la véritable nature des grands parents assez rapidement. De même la fin était attendue.

Le film en lui même se regarde, mais il n'a rien d'extraordinaire ou de révolutionnaire. Mais c'est souvent le problème avec Night Shyamalan (sauf pour le Sixième sens son meilleur film pour moi) un bon début, des promesses et à la fin une petite déception.

Oui c'est bizarre ils fait de bonnes intro, on à hâte de voir la suite du film et a la fin ca fait pshitt...

Le pire c'est je pense le Village de ses films, en terme d'envie, de promesse et d'intérêt.

.:

C'est surtout à ce film dont je pensais car j'avais été aussi frustré que toi par ce dénouement.

gynogege a écrit:

au passage j'avais vu "Memories of Murder"  à l'époque et c'est vraiment un polar remarquable, à la fois tendu et même drôle, qui m'avait bien marqué. Dans le genre est-ce que tu connais "Cure" de Kyoshi Kurosawa ?

J'ai beaucoup aimé "Memories of Murder" et sa dénonciation de l'incompétence policière.

A noter que le film est tiré d'une histoire vraie, celle du premier tueur en série de l'histoire coréenne.

Généralement les thrillers Coréens envoient du bois en s'emparant de sujets délicats: prostitution, meurtres en séries, dénonciation de l'incompétence policière, sévices divers et variés, situation géo-politique, problèmes des immigrés.

J'ai vu "The Murderer" du surdoué Na Hong Jin, qui avait réalisé cet authentique chef-d'oeuvre qu'est "The Chaser" dont j'ai déjà parlé et qui mérite un 19/20.

"The Murderer" est différent et traite d'un sujet fort: une région entière, coincée entre la Corée du Nord (pas des rigolos) et la Russie (pas des rigolos non plus) concentre des "Joseon Jok", citoyens Chinois de seconde zone, sans "reconnaissance officielle" ni "statut légal" qui survivent comme ils le peuvent avec des petits trafics et des combines.

Notre héros, qui a tout du preux chevalier blanc, est un minable qui conduit un taxi, dépense le peu d'argent qu'il doit au Mah Jong dans des tripots clandestins, prend des raclées par des usuriers et a vu sa femme partir en Corée du Sud pour travailler et gagner un peu d'argent avant de revenir, mais reste sans nouvelles d'elle.
Il essaie désespérément de la retrouver mais tout le monde lui dit qu'elle ne lui donne plus de nouvelles car elle a refait sa vie sur place, qu'elle a rencontré quelqu'un de riche et que cela arrive tout le temps aux minables "Joseon Jok" comme lui et qu'il devrait l'oublier le plus vite possible.
Il ne s'y résous pas et un jour, après avoir bu, il se bat dans le tripot dans lequel il a ses habitudes avec plusieurs hommes. C'est là qu'il se fait remarquer par un parrain local, qui lui propose de payer toutes ses dettes et de l'aider à retrouver sa femme, à la minuscule condition qu'il se rende illégalement en Corée du Sud pour assassiner quelqu'un.

Que dire sinon que le film est très dur, très bon, très bien filmé, très bien réalisé et que les acteurs sont excellents?
Il y a une vraie critique sociale dans le film, la situation des "Joseon Jok", la traversée sur un bateau clandestin où il se mêlera à des clandestins, les écarts de richesses entre les plus pauvres et les ultra-riches.
Les méchants ne sont pas magnifiés mais montrés pour les minables qu'ils sont, toujours prêts à exploiter les plus pauvres et les plus désespérés.
On verra les préparatifs et le repérages pour le meurtre, très crédibles.

Vous qui regarderez ce film, oubliez toute espérance, tout est sale, gris, pauvre, noir et laid.

Un nouveau "Ca", bientôt...
Je n'ai jamais vu la version précédente de 1990, et je suis justement en train de lire le livre...

Je viens seulement de remarquer que Bill ne bégaie pas dans ce trailer... mauvais point, ça.

J'avais adoré la version de 1990 et j'ai hâte de voir celle-ci ^^

Encore un remake... Alors que plusieurs nouvelles ou bouquins de King n'ont pas été adaptés en film. On a encore et toujours le manque de créativité et le manque d'originalité d'Hollywood.

Je rejoins Warlock sur le manque de créativité d'Hollywood. Ceci dit le film de 1990 était loin de retranscrire toute la complexité du livre. Cette nouvelle version en 2 parties aura plus de temps et de moyens pour tirer la quintessence du bouquin, j'espère qu'elle y parviendra. J'avais bien aimé Mama de ce réalisateur, mais le retrait du projet du créateur de True Detective m'inquiète un peu...

Je pense que l'on est tous d'accord sur le manque d'imagination et sur l'absence totale de prise de risques du cinéma US.
Cela dit, une nouvelle version peut quand même être réussie. Ne perdons pas espoir
Après, même si je n'en suis qu'aux 3/4 du bouquin, celui-ci me semble effectivement très dense. Du coup, c'est effectivement un plus que cette version soit annoncée en deux parties - bien que ce soit certainement motivé en priorité par des raisons bassement commerciales, évidemment...
Je me souviens encore de ma frustration après certains volets cinématographiques de Harry Potter, où l'on perdait une bonne partie de la richesse de l'histoire originelle.

Ça faisait bien longtemps que je n'étais plus aller au cinéma, des années même, la dernière fois ça remonte à...??...c'est tellement loin que je ne me souviens ni de la date, ni du nom du film, en tout cas c'était bien avant mon opération, donc plus de 10 ans mdrrrrrrr...

Ayant adoré le roman de Stephen King et le téléfilm précédent, j'avais un peut peur du résultat et de l'effet copier/coller...mais non, franchement, j'ai adoré...vivement la suite...


Dédicace aux phobiques des clowns...

Magnifique cette affiche, ça donne vraiment envie d'aller voir le film ^_^

J'aime beaucoup la nouvelle apparence du clown...autant j'ai toujours trouvé la version téléfilm pas super, autant là, c'est réussi, le personnage est vraiment effrayant et tu sent qu'il transpire vraiment le mal...pas le genre de personnage que j'aimerais croiser quelque part, même si je n'ai pas la phobie des clowns...



En tout cas ce film est très largement meilleur à la version précédente...pas spécialement effrayant (sauf pour ceux dont la vision d'un clown provoque des cauchemars (spéciale dédicace à Yavanna dont il me semble avoir lu quelque part qu'elle avait peur des clowns), mais glauque, malsain et dérangeant, qui nous touches tous puisque nous avons tous des peurs et des phobies (les araignées )...en tout cas ça fait son effet quand même et la peur s'installe malgré tout...la musique très réussi apportant une bonne touche à l'ambiance...il est surtout très fidèle et respectueux vis à vis du roman (même si il manque quand même des passages)...

J'ai adoré le roman de King, j'avais bien accroché à la version téléfilm même si il y avait des défauts, j'ai vraiment adoré ce remake...en attendant la suite l'année prochaine...

Et apparemment, le film "It" fait un véritable hit en Amérique (elle était facile mais je l'ai trouvé sur le net)...