FILMS D'HORREUR 2

Non, tu dois confondre avec Animals je pense!

je me suis rematé un vieux film que j'avais visionné étant gosse dans les années 80': Fright Night



c'est incroyable comment ce film a bien vieilli, les effets spéciaux sont au top pour l'époque et le vampire est assez charismatique, ce qui n'est pas le cas du héros qui ne ressemble à rien et joue super mal de surcroit

il y a un remake sorti en 2011 mais que bcp trouvent completement raté, faudra quand meme que je me le visionne pour me faire une idée

Ah vampire vous avez dit vampire?; il faut que je les mate avant de voir le remake avec Colin Farrell...

mais faut pas parler de remake sinon Warlock va avoir des boutons!

j'avoue que le "fright night" original est vraiment un bon film fantastique des années 80, une référence même je dirai

par contre le remake avec Colin Farrell avait l'air tout nul...

AqME a écrit:

mais faut pas parler de remake sinon Warlock va avoir des boutons!

Bah ce remake est une belle bouse donc autant ne pas en parler

L'originale on en a déjà parler sur le forum, c'est bien simple ça reste pour moi l'une des références en matière de film de vampire, so 80's. Un film magistralement porté par le charismatique Chris Sarandon, la grande classe cet acteur, à coté Colin Farrell c'est une cloche
La BO est particulièrement bien ficelé, comme dans la plupart des films de l'époque.

J'ai dû le visionner des dizaines de fois ce film, le deux était sympa aussi.

J'adore ce film!

Un seul défaut : la voix française de "Démon", absolument horrible!

La scène ou le héros découvre à sa fenêtre que son voisin est un vampire est culte pour moi...

effectivement un très bon film fantstique , tres marqué années 80 mais qui n a pas pris une ride

le remake est quant a lui, et ce n'est pas une surprise, totalement inutile et ininterressant

Résumé:

Un autocar transportant des enfants institutionnalisés, s'écrase, tuant ainsi le conducteur et libérant les cinq jeunes à son bord. Ils se rendent à un hôtel fermé pour la saison, qui sert présentement de quartier général pour des malfaiteurs. Ceux-ci receuillent les jeunes sans se douter de leurs tendances... meurtrières!

Avis:

Les films où les tueurs sont des bambins en culottes courtes ne sont pas nouveau. En effet, nous avons eu droit à la série des Damien la malédiction ou encore des children of the corn depuis un bon moment déjà. Mais le phénomène ne s'est pas essoufflé pour autant, notamment avec des films récents comme le très bon mais très énervant Eden Lake, ou le très réussi Esther, ou encore le nordique The Children. Il faut dire que même les enfants ont attiré les amateurs de nanars avec Attention enfants de chez Troma. Avec Devil Times five, sorti récemment chez nous, on remonte quasiment aux sources de ce thème avec un groupe d'enfants pas nets du tout qui vont dézinguer de l'adulte pour le plaisir. Mais ce plaisir sera-t-il partagé avec nous? Le film, datant de 1974 valait-il la peine de sortir en DVD de part nos contrées avec autant de retard? Enfin, est-ce que derrière chaque enfant se cache un criminel sans aucune émotion?


Le scénario fait très année 70, car sans être novateur de nos jours, je pense que pour l'époque, il a du choquer pas mal de personnes trop bien pensantes (et c'est tant mieux!) et la liberté de ton prise dans le métrage trahi une époque où la bienséance n'était un fléau comme aujourd'hui. Pour la petite histoire, le film débute avec un bus qui se crashe dans la neige et le conducteur décède. Sort alors de ce bus, cinq enfants aux caractéristiques bien différentes. On a un petit noir qui se prend pour un militaire, une ado qui se prend pour une bonne sœur, un jeune blond qui se prend pour un acteur d'Hollywood, une brune coquette et une petite fille qui a toujours mal au ventre (une chieuse quoi!). Ces cinq bambins vont se réfugier dans un hôtel dans lequel se trouve une sorte de famille bourgeoise aux affaires assez douteuses. Le massacre va commencer. On reste dans du basique de chez basique, mais comme je l'ai déjà dit, pour l'époque, cela devait être relativement innovant.

Néanmoins, ce n'est pas parce que le film date qu'il est exempte de tout reproche ou de tout défaut, bien au contraire. Ce qui m'a le plus dérangé dans le film, c'est que l'on ne sait jamais sur quelle atmosphère danser. Si les enfants utilisent un langage soutenu pour parler et les adultes un langage plutôt familier, preuve d'une maturité assassine intéressante, le réalisateur nous fout alors une musique militaire (pour l'enfant noir) ou rigolote dédramatisant complètement les apparitions des gosses dans les pires moments. Est-ce une façon d'atténuer les horribles crimes des enfants? Je ne saurais répondre à cette interrogation, mais il faut dire que l'ambiance prend un coup dans l'aile et que cela n'aide pas forcément à l'adhésion du métrage.


D'autant plus que les comédiens ne sont pas extras. je ne suis pas un grand connaisseur des acteurs de l'époque, le film étant résolument une série B, ils ne doivent pas être connus au bataillon, mais leur jeu d'acteur reste minimaliste. Le patriarche de la baraque, un gros rouquin, demeure peut être le plus convaincant de tous en incarnant un vieil acariâtre déplaisant et con comme la lune. Pour le reste, si l'on excepte les jolies fesses des deux actrices et la jolie paire de nichon de la brune, il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent. C'est assez creux et on ne s'attache pas du tout au personnage. A part peut être au crétin qui gère la maison, mais qui malheureusement disparait trop vite. Au niveau des enfants, c'est un peu la loose aussi, car hormis la bonne sœur qui parait assez flippante, le reste du casting fleure bon la main d'oeuvre peu chère.

Le dernier gros point noir du film, c'est l'absence de gore. Le sang ne coulera pas à flots et on n'aura pas de membres arrachés. De toute façon, à l'époque, le gore n'était pas autant démocratisé qu'aujourd'hui et les effets spéciaux plastique risquaient de gâcher le film. Mais, on peut tout de même apprécier les différentes mises à mort, qui sont assez inventives et parfois assez jouissives. Je pense notamment à la nana brûlée vive ou encore à celui qui se fait pendre. Il est vrai que certains meurtres manquent d'ingéniosité et peuvent paraître fourre-tout, mais cela reste étonnamment bien fait pour l'époque. Si certains sont lassés de voir des coups de hache ou encore des coup de couteau, le film propose une version enfantine très drôle qui est la balançoire avec un sabre scotché sur la selle. Cette scène, bien que nanardesque, vaut son pesant de cacahuètes tant elle est ridicule mais jouissive.


Au final, Devil times five ne révolutionnera pas le film d'enfants tueurs comme l'ont pu faire Esther ou la malédiction. Si vous êtes un amoureux des vieux films d'horreur datant d'avant 1975, ce film est pour vous, les autres pourront passer leur chemin. Par contre, si vous aimez les enfants tueurs, vous allez être servi, avec notamment une fin assez sympathique montrant toutes les atrocités dont sont capables les enfants. Pour ma part, le film reste moyen, avec un rythme lent entre deux meurtres, une ambiance glaciale pas exploitée et des musiques inadaptées. Méritait-il une sortie française aujourd'hui? Je répondrai non, mais les collectionneurs de vieilleries seront contents!

Note: 10/20

Résumé:

En 1492, le prince Vlad Dracul, revenant de combattre les armées turques, trouve sa fiancée suicidée. Fou de douleur, il défie Dieu, et devient le comte Dracula, vampire de son état. Quatre cents ans plus tard, désireux de quitter la Transylvanie pour s'établir en Angleterre, il fait appel à Jonathan Harker, clerc de notaire et fiancé de la jolie Mina Murray. La jeune fille est le sosie d'Elisabeta, l'amour ancestral du comte...

Avis:

Avant que vous ne commenciez à lire cette critique (si certains le font encore?), je tiens à préciser que je n'ai pas lu le livre, du moins pas encore puisqu'il traine avec ses confrères que je n'ai pas encore pris le temps d'ouvrir, et que donc, mon jugement ne se fonde absolument pas sur une comparaison entre le film et le livre.La dernière fois, j'ai dit à un pote que je n'avais pas vu Dracula et il m'a répondu: "Va te faire Draculer! Tu rates quelque chose!", alors je m'y suis mis! Fort de son succès mondial et de son réalisateur de talent, je me faisais un devoir de voir cette énième adaptation du livre de Bram Stoker, j'ai nommé Dracula. Fort d'un visuel gothique et d'acteurs de talent, ce film promettait d'être très bon. Mais les prévisions étaient-elles bonnes? Le film est-il aussi réussi qu'il n'y parait? Le simple nom de Coppola suffit-il à faire d'un film, un grand film?


Le scénario se veut assez simple et il explore le mythe du comte Vlad Tepes sans trop de liberté (ben oui, on peut ne pas avoir lu le livre et connaître un peu l'histoire du type). Ainsi, le jeune Jonathan Harker part en Transylvanie pour faire signer un acte d'achat au comte Dracul. Celui-ci semble tout de même un peu bizarre, mais le jeune homme va jusqu'au bout de son projet. C'est ainsi que le vilain vampire se retrouve dans Londres avec pour but de se rapprocher de Mina Murray, compagne du jeune Harker, car elle est la sosie parfaite de son épouse qui s'est donnée la mort. La chasse au monstre va alors commencer. Si littéralement parlant, le scénario ne fait pas dans le formidable, il n'en reste pas moins une histoire intéressante, et surtout maîtrisée visuellement parlant.

En effet, si l'histoire semble simple, voir un poil trop simple, il s'agit ici d'un film qui regarde surtout et qui ne se comprend pas forcément, un peu comme le film the fountain de Darren Aronofski. Bon, le film est tout de même beaucoup plus compréhensible que ce dernier, mais on se laisse porter par l'image et par le ton donné par Coppola. Il insuffle dans ce métrage une ambiance gothique exacerbée qui sied à merveille aux différents personnages, à l'époque, au pays et surtout à l'histoire en elle-même. Les effets visuels constituent le point fort du métrage, notamment dans l'incrustation des yeux du comte dans le ciel orageux ou dans les costumes ou encore dans les décors qui sont vraiment sublimes. Il est indéniable que la patte Coppola se fait sentir et la maîtrise est vraiment parfaite. On se sent comme hypnotisé par ce film, car l’œil est toujours attiré par un effet, par un bruit, par une surprise, bref, l'ennui ne nous guette pas un seul instant.


Le casting est tout simplement hallucinant et on a un déluge de stars. Mais c'est bien connu, ce ne sont pas les stars qui font le film, mais bien le scénario et l'implication des célébrités dans le métrage. Pour le coup, elles sont remarquables. En première ligne, je me dois de citer Gary Oldman, qui incarne un Dracula fantastique, à la fois inquiétant, monstrueux et si humain, bref, une prestation sans failles. Je serai un peu moins gentil avec Keanu Reeves qui me semble un poil trop frais et pas super crédible. Winona Ryder est magnifique et exceptionnelle comme à son habitude et campe un Mina Murray assez convaincante. Le père Hopkins tient bien son rôle mais son talent n'est plus à démontrer et il faut dire qu'il a le physique qui colle parfaitement à cette ambiance un peu gothique horrifique avec ses yeux bleus glaçants et sa chevelure blanche. Bref, au niveau des acteurs et du casting, c'est vraiment parfait.

Ce qui m'a le plus surpris dans ce film, outre son esthétique et son visuel flamboyant, c'est qu'il est tout de même assez gore sur certains passages. Je retiendrais le passage avec les trois femmes vampires et le pauvre Jonathan qui se fait attraper par ces créatures en chaleur (avec les seins de Monica Bellucci!!) ou encore lors du meurtre de la rouquine dans son lit avec les gerbes de sang giclant des murs. Les effets spéciaux sont vraiment convaincants pour l'époque (1992) et les changements physique de Gary Oldman sont relativement bluffants. Les jeux d'ombre sont très intéressants et instaurent une aura très inquiétante au métrage.D'autres scènes, sans être gores, sont symboliquement incroyables, comme la croix qui prend feu devant le comte en version monstre, et restent gravées dans les mémoires de tout un chacun.


Au final, Dracula est une franche réussite, même si j'ai lu ça et là que le livre était mieux et que le film prenait de grande liberté quant au bouquin. Il n'en demeure pas moins un chef d'oeuvre du cinéma fantastique et horrifique, notamment grâce à des effets visuels forts et prenants, des acteurs impliqués et appliqués et une ambiance purement gothique dans un Londres lugubre, humide et sombre. Si l'histoire et le scénario peuvent sembler un poil léger, le film s'en tire avec les honneurs grâce à des effets convaincants et aucunement ennuyeux. Les amateurs de vampires en auront pour leur compte et les fans de film fantastique et horrifique seront combler. Un grand moment de cinéma.

Note: 18/20

Assez d'accord avec ta critique. Un peu lent par moment, le film vaut surtout pour son visuel somptueux et montre pour la dernière fois un Coppola inspiré.

Excellente ambiance fin de siècle.

La deuxième meilleure adaptation du bouquin de Stoker à mon avis (derrière l'insurpassable film de Murnau, dans un tout autre registre).

Un message qui fera peut-être grimacer AqME, mais Aja pensera-t-il un jour à inventer de lui-même ? Je ne m'était pas rendu compte à quel point il lance son aspirateur dans la boîte à idée d'autrui, avant de faire le tour de sa filmographie (actuelle et à venir) :

- Furia : adaptation d'un bouquin (crédité ?)
- Haute tension : adaptation d'un bouquin (non crédité)
- La colline a des yeux : remake
- Mirrors : remake
- Piranha 3D : remake
- Maniac : remake
- Cobra : adaptation (créditée)
- Simetierre : adaptation (créditée)

Je suis particulièrement sceptique pour le remake de Maniac. Vu la très grande qualité de l'original, et la différence de tête entre l'acteur de l'époque et... Elijah Wood (je me demande encore pourquoi ils n'ont pas pris Jordy pour le remake de Freddy...), j'ai un peu peur que ça n'ait absolument rien à voir une fois de plus.

Et tu oublies sa prochaine adaptation qui est Horns, un roman du fils de Stephen King!

Le Dracula de Coppola est loin d'être mon film de vampire préféré je le trouve un peu trop "stylé" trop élégant aussi, pour moi Dracula c'est Christopher Lee et personne d'autre.
Il y a trop de lenteur dans le film de Coppola et un scénario pas franchement élaboré, l'esthétique est efficace, mais je ne suis pas convaincu non plus par les acteurs.
Bon certes le film se laisse voir et on peut passer une agréablement moment en le regardant, mais sauf si on m'y invite ce n'est pas le film de vampire que je regarderais seul, il y a mieux dans le genre.

@ AqME : Argh ! Un de plus !
Ceci dit, ça n'enlève rien à son travail de réalisateur, je trouve juste dommage qu'il se cantonne à des contrats de faiseur. Avec sa notoriété, il pourrait prendre de l'indépendance sans grands risques, mais il ne le souhaite probablement pas.

@ Warlock : j'adore le film de Coppola, mais je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut adhérer à l'esthétique moderne particulière.
Selon Dacre Stocker (le descendant de Bram qui a écrit la suite officielle de Dracula selon les brouillons de son grand-oncle), les deux meilleures adaptations sont celle avec Lugosi de 1932, et celle de Copolla. Nous on sait bien qu'en fait, c'est celle de Brennan

Jareth the Goblin King a écrit:

Nous on sait bien qu'en fait, c'est celle de Brennan

Tout à fait, avec comme acteur principal Christopher Lee dans le rôle de Dracula (il n'y a qu'a voir la couverture ).


Pour Aja, bah c'est le cinéma moderne, des remakes et un manque de créativité, comme les scénaristes sont sur les séries évidemment le cinéma trinque...

Wood pour le remake de Maniac oh mon dieu ça dépasse l'entendement la

le Dracula de Coppola a été un étendard de ralliement pour une bonne partie de la population gothique de Paris, je l'ai personnellement beaucoup aimé et lui trouve toutes les mêmes qualités qu'Aqme...

Mais, jusqu'à la fin de l'éternité (ou le début je ne sais plus...) je lui reprocherai ce concept horrible du vampire qui se balade en plein jour, avec un peu de crème solaire pour tenir sans doute...

Le pire, c'est que c'est dans le bouquin apparemment, mais là, vraiment, ça me fait hurler...

Normal que le descendant de Stoker ne cite pas Nosferatu, le film avait été fait sans en avoir les droits. Il y avait eu une bataille juridique à l'époque, et même un jugement ordonnant la destruction des copies...

Heureusement que le film était déjà en circulation...

La version de Browning avec Lugosi est par contre assez médiocre, malgré tout le talent du réalisateur. Elle est effroyablement statique, étant non pas une adaptation du bouquin mais une adaptation...d'une adaptation théatrale (pratique courante à l'époque).

Les Hammer valent surtout pour le traitement de la couleur et l'interprétation géniale de Lee AMHA.

le Zakhan noir a écrit:

Mais, jusqu'à la fin de l'éternité (ou le début je ne sais plus...) je lui reprocherai ce concept horrible du vampire qui se balade en plein jour, avec un peu de crème solaire pour tenir sans doute...

C'est bien le problème, ça casse le mythe du vampire, mais bon avec ce film on entre dans le monde hollywoodien grand public, et je trouve ça fort dommage. Après bien sur chacun à ses références vampiriques, mais avec ce film on est loin d'un film d'horreur mais plus d'un film fantastique.
Personnellement je ne le classerai pas dans ce topic, mais plus du coté des films fantastiques.

Bah, c'est un peu des deux quand même, car il y a des passages assez gores et inquiétants.

Je ne l'ai pas trouvé si inquiétant que ça personnellement, pour moi c'est plus un film gothique/fantastique qu'autre chose.

Perso, quand Harker se radine chez le comte avec les ombres qui bougent toute seule ou les trois femmes vampires, avec un visuel sombre, c'est franchement glauque et inquiétant!

Ou encore quand il est en monstre et qu'il brûle la croix.

Ou encore quand il nique la femme sur une tombe en format poilu.

C'est quand même des moments qui sont visuellement effrayant et assez gore, non?

J'ai vraiment du mal à lui trouver un coté horrifique/inquiétant, peut être à cause de sa mise en scène et des quelques longueurs. Idem pour le gore ça reste tout de même léger.
Par contre le coté esthétique/gothique est bien présent.

Après, les films de la Hammer sont considérés comme des films d'horreur alors que finalement, je les trouve moins flippant que le dracula de Coppola.

Perso j'ai jamais aimé ce Dracula de Coppola. Ce que je lui repproche avant tout, c'est le personnage du comte : alors qu'à l'origine nous avions affaire à un monstre cruel et sans pitié (dans le roman et dans les précédentes adaptations), ce pauvre Dracula se retrouve transformé en une sorte de dandy énamouré en tout points semblable à ceux qu'on peut trouver dans la Bit-Lit... Limite, on va se mettre à pleurer quand il meurt. Pitoyable.

En plus pour un film qui se prétend la fidèle adaptation du livre, on est à côté de la plaque: cette histoire comme quoi Mina serait la réincarnation de l'épouse de Dracula est une pure invention directement tirée du film "La momie" avec Boris Karloff (très bon film soit dit en passant). Et cette scène avec la croix... Ah bon, le destin de vampire est réservé aux héros romantiques et maudits? Mais c'est d'Angel ou de Dracula dont on parle? N'importe quoi...

Pour moi ce film est à l'origine du déclin du mythe du vampire. Twilight avant l'heure.

Donnez-moi un bon vieux "Dracula, prince des ténèbres", ça c'est du saignant!