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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Lun 5 Oct 2015 - 16:38
Leviathan a écrit:
Kingsman: The Secret Service. Beaucoup aimé, dans un style très britannique. Sous des aspects de comédie, c'est quand même assez sanglant
Inspiré d'un comics de Mark Millar... (que je n'ai pas encore lu )...
Aragorn Monarque illuminé
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Lun 5 Oct 2015 - 18:15
Leviathan a écrit:
Jurassic World et ai passé un très bon moment. Il aurait pu faire la suite idéale au 1er (d'ailleurs ce sont plus que des clins d'oeil qui sont faits par moments) en oubliant les bouses n¤2 et 3.
Question de goût, je préfère largement le monde perdu à Jurassic world...
Warlock Maître Modo
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Lun 5 Oct 2015 - 18:59
Aragorn a écrit:
Question de goût, je préfère largement le monde perdu à Jurassic world...
De même, ce Jurassic World ressemble un peu trop au premier dans sa construction. Et niveau casting bof bof, bref j'ai pas spécialement accroché.
Eroica Mentor
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Lun 5 Oct 2015 - 19:09
Jurassic World accumule quand même pas d'âneries scénaristiques : dinosaure invisible grâce à son ADN de seiche (pourquoi pas un ADN de la planète Krypton histoire d'avoir un dinosaure volant dans JW2 ?), surintelligence au-delà du crédible de l'animal, prime woman courant 1h30 sur 12 cm de talons hauts et chemisier ouvert pour gagner en aérodynamisme (sérieusement ?), gamins horripilants qui font n'importe quoi, méchant ringard, fraternisation idiote du T-Rex et des raptors - et la chaîne alimentaire alors ? - sans parler d'un général manque de rythme. Déçu aussi que le film occulte totalement l'aspect merveilleux, élégiaque, présent dans les premiers films (ce que le thème hymnique de Williams rend bien). Au milieu de cette berezina, j'aurais presque souhaité que Chris Pratt nous refasse son numéro de connard débile de Parcs and recreation. Bon, Bryce Dallas Howard est géniale, son partenaire est bon aussi, et à défaut de savoir écrire plus de 5 lignes sans ineptie scénaristique, Trevorrow filme bien. Reste l'impression d'une déception.
Leviathan Déprimologue autruchien
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Mar 6 Oct 2015 - 11:43
Le méchant n'est pas invisible, il est plutôt capable de se fondre très bien façon caméléon, dans l'environnement. Sinon, il existe déjà des dinos volants
"Surintelligence de l'animal"... kezako ? On parle de dinos qui ont tous été génétiquement modifiés, même dans le 1er opus. Il n'est pas inconcevable d'imaginer (il s'agit d'une fiction) que les généticiens aient impactés le cerveau reptilien des bestioles et que ces modifs ont eu pour effet de leur donner un premier niveau de compréhension, au niveau d'un clebs par exemple.
Fraternisation idiote ? Mmmhh.... en temps normal, j'aurai dit oui, mais on est encore dans l'optique d'animaux plus évolués qui peuvent faire cause commune pour vaincre le vilain de l'histoire. C'est, après tout, une logique de survie même si les besoins du film font que cela est un poil romancé (et d'façons, les raptors ne ressembleraient pas du tout à ce qu'ils sont si on suit une quelconque logique scientifique).
D'accord avec toi sur la gonzesse. Ça c'est le nimpotnawak du film.
Par contre, tu es un peu dur sur l'absence de merveilleux. Il était impossible d'en faire de même après 4 films sur les dinos. Ils sont connus et archi-connus. C'est même la rousse qui avoue d'entrée qu'il faut toujours trouver de nouvelles attractions pour attirer le public. Faut y voir encore la même critique de la société de consommation et le jusqu’au-boutisme des industriels pour en tirer en max de blé... et inévitablement ça se retourne contre eux.
Dagonides Maître d'armes
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Dim 17 Mar 2019 - 10:15
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C'est pas juuuuuuuuuuste !
Escape Game, j'y suis allé faute de mieux pour meubler un aprèm, en pensant tomber sur un jeu de massacre lambda, facilement gore. La scène d'ouverture me donne raison... ou pas : dès la première minute, on voit le dernier concurrent mourir. Comme dans la tragédie, le prologue déclame dès le lever de rideau quelle sera la triste fin. Glaçant. Ici, on est dans la suggestion : pas de sang, mais un gros plan sur un visage hurlant. Habile, Bill.
La suite m'a plu. Les personnages principaux défilent, chacun dans sa routine, plantés en quelques lignes de dial : le requin de la finance, l'épicier alcoolique, l'étudiante douée mais coincée. Enfin quand je dis douée : elle nous présente une loi de Murphy comme relevant de la pure physique, et appelle ça le « zéno-quantisme... » Non mais lol, quoi. Bon, revenons à nos moutons à l'abattoir. Six personnes reçoivent un mystérieux cube qui ne révèle son secret qu'après une série de manipulations. Mais le cube ne s'ouvre pas. Il ne crache son carton d'invitation à l'Escape Game Minos qu'au moment... où on renonce à l'ouvrir. Indice discret du fait que le jeu ne pourra être gagné.
Présentation de 3 persos sur 6, les autres seront découverts au début du jeu : un routier mal barré, une femme stricte, un geek. Equipe multiculturelle issue de toutes les couches de la société, jamais ceux-là ne se seraient croisés IRL. On s'interroge : c'est les Les Dix Petits Nègres, l'un d'entre eux est forcément un traître... Pendant que les héros chercheront des indices sur la sortie, nous on cherchera des indices sur leur identité.
Les Labyrinthes Minos. Ils se sont pas trop foulés pour le nom. (image Allociné)
La règle du genre voudrait une succession rapide de salles, de l'action, des énigmes-prétexte résolues en un clin d'oeil, un rythme endiablé, beaucoup d'hystérie. Le parti pris est complètement inverse. Le réal' prend le temps de poser chaque salle, les joueurs tournent longuement, s'énervent un peu, l'un préfère griller une clope en faisant la tête, ça dialogue... L'angoisse s'instille lentement, induite par des environnements en apparence paisibles - chalet, paysage de montagne, bureau. Alternance de plans larges sur le décor élégant, et de cadrages plus serrés sur chaque joueur en train de fouiller. Comme les héros, on se demande d'où va venir le prochain coup en douce.
La première mort met beaucoup de temps à venir, et elle a pour effet de ressouder l'équipe... temporairement. Les joueurs vont jouer plus coopératif et solidaires, jusqu'au moment où ça craquera. Les salles suivantes vont alors être davantage menées tambour battant, le rythme monte... Et la vraie nature, les petits secrets des uns et des autres commencent à transpirent. Davantage qu'eux ne transpiraient dans la première salle, soit dit en passant !
Les premières salles présentent des énigmes assez analogues à un vrai Escape : boutons, textes à lire, clé ou combinaison pour cadenas. Cela devient plus retors à partir de la fin de la deuxième salle.
Le générique parle d'une carotte d'un million de $, en fait dans le film c'est 10 000 (plus crédible).
Les dernières minutes vont s'avérer déroutantes et beaucoup s'étirer, dans un souci de contourner les clichés de fin de film d'horreur. J'aurais aimé une fin un peu plus nette et carrée, moins soucieuse de jeter les bases d'une suite.
***
Remarques en vrac... Si Allociné ne m'avait pas indiqué que le commis épicier était joué par Logan Miller, l'acteur de Love, Simon, bon sang je ne l'aurais pas reconnu.
Les acteurs restent lisses, ne saignent pas, ne transpirent pas, ne pleurent pas (même quand ils disent qu'ils le font), ne se salissent jamais. Clairement un parti-pris de réalisation pour se distinguer du survival horror classique.
La mode des Escape est venue après celle des histoires à la 50 Nuances de Grey. Marque de l'époque, une célébration de la contrainte ? Esthétisation de l'impuissance et de l'échec auxquels la société a abouti après des décennies de foi dans l'avenir ? Contrôler sa vie, ou se laisser contrôler par des tribuns, renoncer, déléguer ? Être spectateur plutôt qu'acteur ? Je ne fais que poser la question. #gynogege
Films dans le même genre qu'Escape Game : Cube et Cube Zéro, qu'on ne présente plus et qui valent toujours autant le coup. Oubliez le deuxième opus de la trilogie. La Cellule de Fermat, petit film espagnol peu connu mais diabolique. Les énigmes sont nulles mais la relation entre les persos et le déroulé de l'histoire sont top. On croit comprendre que deux des héros entretiennent une relation SM, ce qui confirme ce que je disais ci-dessus sur le "lien" entre la mode des Escape Rooms et 50 Shades of Grey. Et une réflexion courte mais profonde sur les superpouvoirs et les superhéros : préférez-vous être invisible ou voler ? « Pourquoi avez-vous répondu : être invisible ? Ce n'est un pouvoir qui ne peut servri qu'à faire le mal. » Exam, un petit film anglais en direct-to-DVD. Les énigmes sont imbitables mais l'esthétique et l'atmosphère valent le coup. Même jeu glaçant et même esthétique du lisse que dans Escape Game. Jusqu'à quels vertiges est-on prêt à aller pour obtenir un poste ? _
Lowbac Aventurier de l'Infini
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Dim 17 Mar 2019 - 18:00
Bonne critique, mardi j'ai réservé ma séance le soir, temps idéal pour apprécier à sa juste valeur ce petit film Escape prometteur à te lire, de là à l'ériger au même rang que Saw peut-être pas ; (?)
Cube zéro jamais pu le regarder, non diffusé, ou sur des chaînes payantes, s'il s'avère que tu le possèdes intéressé qu'on le regarde ensemble la fois où je viens te visiter mois prochain ; ainsi que La cellule de Fermat.
djino Mentor
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Sam 7 Sep 2019 - 10:31
S'il est dans la franchise F&F, c'est bien un spin-off et il n'a donc rien à voir avec la série. Il est même plus proche d'un "Expendables" qu'un "Fast & Furious"
Hoobs (The Rock) et Shaw (Statham) doivent s'allier bon gré mal gré pour récupérer un virus mortel et sauver le monde face à un méchant génétiquement modifié et son armée... et ils s'en donnent à coeur joie, se tirant la bourre l'un contre l'autre.
C'est vraiment dans l'esprit des blockbusters américains "à l'ancienne" mélant humour et castagnes.
Bref, film très bien réalisé qui remplit bien sa tâche. Si vous aimez les cocktails humour + bastons bien filmées + scènes d'action je vous recommande vivement. J'ai bien aimé
Mais le coup de l'ascenseur.
Regulator Chevalier
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Sam 7 Sep 2019 - 12:54
Très fun;j'ai adoré.
djino Mentor
Nombre de messages : 472 Age : 45 Localisation : Limousin Profession : Caméléon (j'ai fait tellement de choses différentes dans ma vie...) Loisirs : Ma fille, fitness, cuisine, jeux de société, lecture, aromathérapie Date d'inscription : 08/10/2018
Sujet: Re: Nos critiques cinéma Sam 11 Jan 2020 - 13:32
A couteaux tirés
Citation :
Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s'entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s'enchaînent à un rythme effréné jusqu'à la toute dernière minute.
Il est G-E-N-I-A-L !
Un "whodonit" ambiance Agatha Christie/Cluedo avec une réalisation légèrement déjantée qui tranche pour ce type de film. En plus que de très bon acteurs (Craig comme d'hab exceptionnel, Chris Evan dans un rôle enfin digne de son talent qui sort de son Captain America, Jamie Lee Curtis donc je ne me souvenais plus qu'elle tournait encore elle doit se faire de plus en plus rare, Don Johnson aussi d'ailleurs...)
Même sans être fan de thrillers, on y est accrochés du début à la fin. L'intrigue non pas à double, mais triple ou quadruple tiroirs est exceptionnelle. Difficile de déméler le vrai du faux avant la fin...
Franchement, même sans être fan de ce genre, j'ai adoré. Vous pouvez courir le voir sans hésitation
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Sam 11 Jan 2020 - 22:13
"Les Enfants du Temps" - Makoto Shinkai
ou Weathering with You, en anglais ou Tenki no Ko, en japonais.
Jeune lycéen, Hodaka fuit son île pour rejoindre Tokyo. Sans argent ni emploi, il tente de survivre dans la jungle urbaine et trouve un poste dans une revue dédiée au paranormal. Un phénomène météorologique extrême touche alors le Japon, exposé à de constantes pluies. Hodaka est dépêché pour enquêter sur l'existence de prêtresses du temps. Peu convaincu par cette légende, il change soudainement d'avis lorsqu'il croise la jeune Hina aux étranges pouvoirs...
-- Absolument génial et fantastique. Une belle fable à la fois fantaisiste et moderne, comme les Japonais savent le faire. Les jeunes héros sont très attachants, les plans sont vraiment fabuleux. On avance tranquillement dans cette histoire qui se déroule à la fois dans un univers de fiction post-moderne sur fond de vieilles légendes shintoïstes. Seul bémol : les vingt premières minutes qui sont un peu longuettes, le temps que l'on pose les personnages et que se mette en branle l'intrigue. Mais tout le reste, par la suite, se déroule sans temps mort. Il y a des rencontres, des rebondissements, des révélations et une morale à la fin de l'histoire qui fait réfléchir sur l'avenir et le destin de l'humanité, la force de la Nature et tout le reste.
Un véritable conte et une belle histoire d'amour qui vous fera voyager.
BaronBleu Champion
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Ven 24 Jan 2020 - 20:04
J'ai récemment vu 'Parasite', film coréen, dont vous avez certainement entendu parler en France, vu qu'il a obtenu la Palme d'Or, mais qui n'est sorti qu'il y a peu au Québec.
Le film varie entre la comédie, le thriller, le drame… avec maestria, avec en toile de fond une critique mordante de la société moderne en général, et coréenne en particulier, n’épargnant personne.
Je vous le recommande vivement, si vous ne l’avez pas vu.
Le trailer et la fiche IMDB : https://www.imdb.com/title/tt6751668/
Gorak Maître d'armes
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Sujet: Re: Nos critiques cinéma Ven 24 Jan 2020 - 20:39
Un excellent film que "Parasite". Oui, il est sorti en France et bien que n'étant pas un habitué du cinéma sud-coréen, je suis allé le voir ... pas curiosité ... et j'ai été littéralement bluffé !
Comme tu l'as dit, on passe d'une émotion à l'autre dans ce film. Et oui, c'est une critique de la société moderne.
Je pense, très sincèrement, qu'il va remporter quelques Oscars en février.