Métamorphoses 01 - L'homme aux cent visages

Voilà le premier tome d'une série qui aurait du comporter 4 livres mais la série pour des raisons que j'ignore a été stoppé au deuxième tome.
Il s'agit donc d'une série inachevé ce qui est d'autant plus gênant que les tomes (enfin les 2 qui existent ) sont très liés entre eux et on ne pourra donc jamais savoir la fin de cette histoire.

L'Homme aux cent visages est LE livre qui m'a fait entrer dans l'univers des livres dont vous êtes le héros il y a longtemps. J'étais fasciné par ce livre à l'époque, mais il faut bien reconnaitre qu'il souffre de sérieuses lacunes.
D'abord la linéarité est ici poussé à l'extreme, il s'agit pratiquement d'un roman et plus d'un livre jeux, on a souvent aucun choix possible et des qu'il y a un choix ça se recoupe au bout de 2 ou 3 paragraphes maxi.

L'idée des métamorphoses du héros est bonne mais ce n'est pas très bien exploité, le système de jeu est pas terrible , en gros si on est favorisé par les dés au début on gagne de plus en plus de points de pouvoir permettant de se métamorphoser et on risque plus rien tout le long de l'aventure, sinon on risque vite de mourir car les combats sont durs. A ce sujet le système de combat est pas mal il ressemble beaucoup à celui de la série "Défis et sortilège" du même auteur. Il s'agit de combat au tour par tour ou chaque protagoniste à tour de rôle doit obtenir au maximum tel nombre avec les dés, selon le niveau de sa caractéristique "combat" pour blesser l'adversaire.

Le style de l'auteur est plaisant et le scénario commence bien, l'introduction est super et le début du livre aussi avec le débarquement du héros dans un monde inconnu, son voyage dans les montagnes, dans la tourmente puis le passage du marais de Taal avec son fameux combat contre l'hydre est un bon moment aussi. J'accroche beaucoup moins la fin par contre, c'est un peu obscur et guère passionnant.

Ah oui et un point fort de ce livre, ce sont les illustrations, elles sont superbes, très fines et très détaillées.

Au final un livre sympa mais vraiment trop linéaire pour être considéré comme un bon livre jeux, je pense que cette histoire aurait du sortir sous forme de roman plutôt.

Note: 10/20

Je viens de finir le ldvelh, qui j'espérai super.

Je dois vous le dire, on reste un peu sur sa faim.

On incarne un alchimiste qui cherche désespérément à resté jeune. On récupère une pierre magique et là c'est le drame. On est projeté dans un nouvelle univers, à la recherche de l'homme au 100 visages. Dans le but d'échapper à un démon.

D'une part, l'histoire est bonne, bien ficelé. l'univers est profond, meilleur que LS (pour ma part). On sent le travail de l'auteur dans la création de son univers.

L'écriture est bonne, et les dessins sont magnifiques.

Par contre de nombreux défauts viennent refroidir ce tome pourtant très prometteur.

déjà le système de métamorphose est assez mal pensé. Si on fait plus de 12 avec 3 dès, on se transforme. Sinon on sort l'épée, et là c'est la boucherie. De plus plus on se transforme, plus on a de chance de réussir ses transformations. Donc soit c'est très très simple, soit on perd la vie un combat sur 2. Par contre on rencontre des monstre simpa, souvent illustré. un véritable plaisir pour les yeux

l'aventure est elle aussi très très linéaire. beaucoup de paragraphes ne renvoient qu'a un seul paragraphes. le seul coté LDVELH se retrouve dans les combats.

De plus l'utilisation d'une cartes pour certains déplacements n'est pas pratique à utiliser.

C'est donc un livre sympathique en terme d'histoire mais un peu moyen pour ceux qui aiment des règles de jeux qui tiennent la route.

je lui donne 11.5/20 (pas réussi à départager entre 11 ou 12)

L'histoire est sympa et bien écrite.
Le système de métamorphose est rigolo et c'est dommage que cette saga ne soit pas allé au bout car c'est frustrant.

Pour ma part j'ai été chanceux aux dés au début et donc par la suite je n'ai eu aucun probleme a finir le livre. Par contre si c'est l'inverse bonjour la galère !
Les illustrations sont plutôt réussies et sans être un chef d’œuvre ce petit ldvelh nous fait passer quand même un agréable moment.

Note 12/20

Premier livre d’une courte série. On reconnaît bien le style de Sagos déjà à l’œuvre dans les defis et sortileges. On y retrouve les memes défautts et les mëmes qualités. On a plus l’impression de lire un roman qu’un livre dont vous etes le heros on a tres peu de choix et ceux ci on peu d’influence sur le deroulement de l’aventure



Points positifs
-L’histoire
-Les personnages secondaires
-Les illustrations

Points négatifs
-La linéarité
-Le decoupage en lieu

9/20

J'ai découvert très tardivement cette série, qui fait partie des séries à deux livres avec Epouvante, Portes Interdites et Maitre du Destin. Elle semble s’être arrêtée brutalement d'après les dires (je n'ai pas encore lu le second tome) après 2 opus.

Pour moi qui ai déjà beaucoup lu les Défis et Sortilèges, pas de doute, voici notre Gildas Sagot national à l’œuvre. Et le style est rigoureusement identique à celui de sa série initiale: on est dans un monde avec une carte et on avance de lieu en lieu. Sauf que contrairement à D&S, on est pas vraiment libre de nos choix, pas du tout même et notre héros Jack Madrygal, un vieillard de 90 ans qui va retrouver sa jeunesse grâce à l’Oeuf de Féerie, subit les évènements plus qu'il ne les choisit. Nous sommes censés être dans un ldvelh et au lieu de ça, les possibilités de choix sont rares, et même quand elles existent, l'auteur nous ramène inévitablement là où il le souhaite.
Bref ce livre est plus un roman qu'un ldvelh, un bon roman, mais pas un ldvelh.

Comme dans D&S, on retrouve la notion de Pouvoir gagné grâce à nos actions (là il s'agit de métamorphoses) d'où le titre de la série. C'est vraiment le point fort, ces métamorphoses: salamandre (dans l'introduction) puis géant, spectre, yéti, basilic, ibis, licorne, farfadet et un improbable Ours-Garou vont rendre les combats bien plus faciles que seulement armé de notre épée. Quand on réussit à se transformer au départ, on gagne les combats sans trop de mal, notre total de Pouvoir augmente et on se métamorphose de plus en plus facilement...
L'autre gros point fort de cette série, ce sont les illustrations, qui sont absolument splendides, je rêverais de pouvoir dessiner ainsi, même le talent associé dans Les Messagers du Temps peut s'accrocher... L'illustration du Tigre aux dents de sabre est magnifique, les autres n'ont rien à lui envier, 8 illustrations au total. Y'a aussi des moments très sympas comme la rencontre avec Aadvark ou le duel avec l'Hydre qui nous fait être dans la peau de Hercule.

Le point négatif c'est le fait de ne pas être trop maitre de son destin, de subir les choix de l'auteur. et puis également, la quantité faramineuse d'objet qu'il nous faut noter mais la plupart ne servent à rien, et pour cause puisque tous les lecteurs passent par le même endroit...

Au final, on arrive sur un paragraphe de fin qui laisse augurer une suite immédiate, mais ce livre est moyen dans l'ensemble, du moins c’est pas trop ce que j'attends d'un ldvelh

11/20

Premier volume d'une mini-série que je ne connais pas (Métamorphoses), d'un auteur que je ne connais pas (Gildas Sagot, également auteur de Défis & Sortilèges que je ne connais pas plus), je pars donc sans aucun apriori à la recherche de cet Homme aux Cent Visages.

Avant de rentrer dans le vif du sujet, parlons un peu de l'objet. Le livre n'est pas très épais, ce qui prédit une aventure assez courte. L'illustration de la couverture est assez moyenne, par contre je trouve le logo de la série très élégant (et, on le verra par la suite, il trouvera toute sa justification dans l'histoire). En feuilletant le livre, on peut d'ores et déjà noter deux choses : Les illustrations intérieures sont magnifiques, et les paragraphes sont relativement longs, ce qui peut être gage d'une écriture intéressante.

Bon, ça commence plutôt pas mal.

Maintenant l’histoire et l’écriture : C’est le gros point fort du livre. L’écriture est superbe, et porte magnifiquement l’histoire, une quête à fois mystique, initiatique et onirique. C’est peut-être le livre-jeux le mieux écrit de ceux que j’ai lu jusqu’à présent. L’auteur sait nous transporter dans son monde de Thulé, qu’il décrit en prenant tout son temps. Il s’attarde au début sur le passé du héros, ses doutes, ses blessures et ses espoirs. Puis on comprend que si le héros réussi sa quête, il arrivera enfin aux buts qu’il s’était fixé dans sa vie. L’exemple le plus frappant du temps pris pour développer l’histoire est la rencontre avec un personnage dont la longue conversation avec lui occupe plusieurs longs paragraphes.

L’aspect onirique de cette quête se traduit entre autre dans le système de transformation en différentes créatures mythologiques (d’où le titre de la série) grâce à l'Œuf de Féerie (d'où le logo de la série). En plus d’influencer sur les combats, cette belle idée participe grandement au côté Fantastique du livre.

Un fois arrivé à la fin du livre, l’histoire n’est pas finie, loin de là. On a même l’impression que ce n’est là que l’introduction. La saga a clairement été conçue dès le départ sur plusieurs volumes, avec un seul et même héro.

Mais alors, me direz-vous, voici donc le livre ultime, celui qui regroupe toutes les qualités d’un livre dont vous êtes le héros sans aucun défaut ? Et bien non !
Et pourquoi donc ?

A cause de l’aspect ludique de la chose, totalement anecdotique. Et cela pour 2 raisons principales :

La linéarité : Quels que soient les choix effectués, vous reviendrez toujours sur le même fil conducteur. Il n’y a aucune décision que vous ne puissiez prendre qui impacte le cours de l’histoire de façon significative. Le choix le plus décisif que vous ferez, au niveau du fleuve, n’aura pour conséquence qu’un passage plus ou moins difficile de celui.ci. J’avais prévu d’écrire une solution une fois le livre terminé, mais cela ne sert à rien car il n’y a finalement qu’un seul chemin possible. On est, au niveau du Game-Design, à mille lieues d’un Manoir de l’Enfer par exemple.

L’aléatoirité : Comme aucun choix décisif n’est accordé au lecteur, tout le coté jeux est laissé au hasard des lancés de dés. En particulier, le système de transformation fait que si vous en réussissez une (ce qui augmente vos pouvoirs), vous avez plus de chance de réussir la suivante, et ainsi de suite. Et comme les transformations ont un rôle majeur dans les combats, en fonction des premiers lancés de dés, et donc de la chance pure, on passe d’un niveau de jeu archi-simple, à quasi-infaisable, sans que nous ne puissions rien y faire. Pour 2 rencontres en particulier (l’Hydre et le Loup-Garou), sans un niveau de pouvoir (et donc de transformation) élevé, peu de chances de salut.

En conclusion, voici donc proposée la première partie d’un quête excellente d’un point de vu narratif, mais décevante d’un point de vue ludique. Plus livre que jeux donc. Personnellement, j’ai quand même assez apprécié cette aventure, en tout cas suffisamment pour me plonger dans le deuxième volume très prochainement.

Note : 13/20.

EPO