Le Vampire du Château Noir

gardien Nombre de messages : 337 Date d'inscription : 23/04/2011

Lowbac a écrit:: Se montrer sympa même qu'on aspire à ça avec le cousin timbré du Comte il se peut que dans un mauvais jour ce dernier nous attaque (dans le cas de jet de dé tombant sur un 6).

On n'est pas à l'abri (du vent pire !) mais c'est quand même la meilleure carte à jouer ! Ce que j'aime particulièrement dans ce livre, c'est qu'il nous montre que le comte et sa sœur ont une aura maléfique qui corrompt tout le monde, même les personnes fondamentalement bonnes, et c'est le cas de la majorité. Notre bonté vient contrecarrer. Je trouve que cette dimension méta dans le gameplay ajoute vraiment un truc à l'aventure !

Parmi les trucs drôles du Vampire CN, je me souviens d'un certain Boris le soûlard, de la cave à vins et des chocolats préférés du Comte...

Sinon, ça reste un très bon ldvelh, long et très abouti, on ne s'en lasse pas.

Vesper a écrit:: Parmi les trucs drôles du Vampire CN, je me souviens d'un certain Boris le soûlard, de la cave à vins et des chocolats préférés du Comte...

Des chocolats qui m'ont surpris en étant fourrés d'une certaine matière ^^ ;. Je n'avais pas la foi d'en manger plus d'un lol malgré que nourrissants.

Le combat face à la chauve-souris cornue & la fouine-vampire, les deux animaux familiers du Comte, m'a procuré quelques sueurs froides car ces deux animaux ont des coups spéciaux dans leurs "manches" (comme pas mal d'ailleurs d'ennemis du Château).

J'ai noté qu'en n'ouvrant pas tout le temps la porte la plus proche de nous dans un couloir emprunté cela débouche sur le fait qu'on n'en a plus la possibilité ensuite mais comme j'apprécie être libre de mes mouvements je me dis qu'en cas de relecture j'aurais la joie de redécouvrir d'autres contenus de pièces non visitées. Et puis certaines pièces ne recèlent rien de sensas tout au plus un ennemi qui possède zéro chose sur lui. Néanmoins il faut bien en ouvrir des portes rien que pour dénicher

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un allié comme le Moine du Tombeau du Vampire + des cercueils du Vampire à bousiller soit des cercueils pour s'il s'y "téléportait" se refaire une santé en endurance.

Je me demande s'il est conseillé de partir d'entrée de la Cour dans les intérieurs du Château sans avoir au minimum une Épée Magique sinon bonjour les dégâts en cas de rencontre avec un adversaire insensible aux coups d'épée ordinaire. Est-on véritablement libre de partir dans une direction souhaitée avant telle autre ?

& Keith Martin rend-t-il par hasard hommage au Dragon d'Or tout aussi fameux Le Tombeau du Vampire écrit avant study

Jon Green pour son Dracula va-t-il faire des clins d'yeux au Vampire du Château Noir Question

La terreur des afflictions je l'ai remisée au placard lol à un moment : dans la pièce de l'orgue infernal qui en se mettant en marche tout seul rameute des paquets de rats j'ai quand même pris le risque d'essuyer des morsures ("À en juger par leur dégaine, ces infects rongeurs sont sûrement porteurs de la peste...") en ne voulant pas être chassé par ces bestioles. D'ailleurs les rats dès qu'ils se pointent semblent prendre un malin plaisir à nous écarter de lieux qui

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. C'est aussi ça Keith Martin l'art de la surprise, n'ayant eu aucune affliction jusqu'ici bienheureux que je suis Very Happy

.

L’Épée Magique du début est fortement recommandée, car sans elle il n'est pas possible d'obtenir une des pièces d'équipement qui a appartenu à Siegfried (la moins indispensable ceci dit, mais utile quand même).

Keith Martin expérimentait dans ce livre en mélangeant des séquences à la Livingstone dans les couloirs (vous arrivez devant une porte, voulez-vous l'ouvrir ? Sinon, vous continuez jusqu'à la prochaine porte, voulez-vous l'ouvrir ? Etc.) et d'autres non-linéaires comme la cour du château ou les deux halls du rez-de-chaussée où on peut choisir l'ordre. Dans ses livres suivants, il a entièrement abandonné la formule linéaire : par exemple dans La Revanche du Vampire, quand on retourne dans un couloir, on se repositionne au milieu pour reprendre ses repères, avec le choix d'ouvrir n'importe quelle porte du couloir si on ne l'a pas déjà fait.

Dans la revanche, c'est vrai pour la partie Monastère. Pour la suite on se rapproche quand même d'une très séquence très linéaire (la calèche qui est un mini OTP vu que la rencontre avec le comte est obligatoire pour l'épée magique) et d'une exploration en 3ème qui fonctionne comme un puzzle... C'est presque comme le monastère mais en plus ouvert et encore une fois le choix structurel de L' Martin colle parfaitement avec l'environnement choisi... (Je suis admiratif de ça chez lui...)

Sur le monastère, il y a un usage très bien maîtrisé de l'événementiel, le fait d'avoir plusieurs nuits, les éléments qui se déclenchent sous conditions... C'est assez remarquable et cohérent, il y a un côté presque vidéo-ludique, genre Point&Click !

Oui c’est vrai que la dernière partie est plus linéaire. Smile

Par contre rattraper le calèche dans le relais de poste n’est pas obligatoire, car:

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Je note que dans le Vampire CN on a moyen d'accumuler les repas dans le sac à dos, jusqu'à 18 Exclamation

(4 repas dans la hutte du gnome, 6 repas dans l'arrière-cuisine du château). Est-ce le DF où on range le plus de repas dans son sac à dos ? N'a-t-on d'ailleurs aucunes limites en places de repas dans tout DF ?

Si si, la limite standard dans les DF est de 10 Repas dans les règles de base (dans Le Labyrinthe de la Mort par exemple).
Chez Keith Martin, la limite est exceptionnellement repoussée à 12 dans Le Dragon de la Nuit et dans La Revanche du Vampire (je suppose qu’on pourrait l’intégrer à la Tour de la Destruction, qui fonctionne sensiblement de la même manière). Car dans ces livres où l’exploration de grands espaces est importante, on est obligé de manger tous les jours, sans regagner de points d’Endurance, sous peine de perdre 2 points d’Endurance. Être obligé de prendre un Repas est également une forme de punition légère, du moins de prix à payer, quand on prend du temps ou en perd pour un détour ou une fouille optionnels. J’aime beaucoup cette couche de gameplay « survival », personnellement. Smile

Gief a écrit:

Oui c’est vrai que la dernière partie est plus linéaire. Smile

Par contre rattraper le calèche dans le relais de poste n’est pas obligatoire, car:

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Oaw c'est fou, j'ai cartographié le livre entièrement et je suis passé à côté de ça

... J'étais tellement convaincu que j'ai zappé l'alternative à la poursuite... Merci pour cette info... Je vais donc reprendre la carte !

(Pour le point 2, un bug fait qu’on doit considérer dans le Manoir de Mortus qu’on n’a pas la bague sertie de pierres de lune pour trouver l’épée magique et le perso concerné. ^^ )
PS : oui je connais l’œuvre de Keith Martin sur le bout des doigts. x)

Ce moment où tu te rends compte que tu t'es arrêté au milieu du gué

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Pourtant, j'ai fait tout le reste !

Le Vampire du Château Noir - Page 6 Rvv210

Le pire c'est que je le savais... à ce moment là... mais j'ai fini par oublier... Le Vampire du Château Noir - Page 6 1f623

Et à quelles allusions explicites au Vampire CN a-t-on dans La Revanche ;?

Il y en a quelques-unes, par rapport à la famille Heydrich ou des ennemis qui reviennent (ou ne reviennent pas : tu comprendras Wink

).. Quelques incohérences malheureusement (une backstory et une apparence de personnage qui changent).
Mais je préfère ne rien dire de plus : tu découvriras par toi-même un jour, ce sera plus amusant ! Smile

Des allusions que la VF a largement gommé...

Il y a au moins un ennemi assez marquant qui revient plus ou moins...

J'ai longtemps cru que les livres n'étaient pas une suite directe à cause des changements de noms... J'étais persuadé que la suite se passait bien plus tard avec un cousin de Romuald

D'ailleurs quand j'avais fait une campagne de JDR sur Titan, je m'étais fait un auto-clin d'œil en créant un autre cousin... (Bien plus sympathique que Romuald et Reiner mais vivant reclus à cause de sa ressemblance physique avec eux

)

Et bien Reiner, du moins une de ses diaboliques créatures, m'a terrassé Exclamation

Obligé que je suis de repartir de la cour du château au § 326.
Parce que sans aucune des pièces de la panoplie du guerrier de feu Siegfried, l'ancien bon châtelain zigouillé par Reiner, à retrouver cachées dans le château, je n'ai pas fait long feu une fois dans la piégeuse chambre du Comte malgré avoir évité dans mon exploration presque méthodique des pièces un des golems (le golem d'os mineur). Je m'interroge donc sur les chances réelles de partir au premier étage sans plus d'objets bénéfiques, armes & protections magiques que ça en sa disposition (la simple épée magique du vassal de Siegfried en main). Forcément, j'étais amer parce que je ne m'attendais pas à devoir lutter à armes non égales contre un horrible spectre aux stats vertigineuses de 10 en Habileté et de 14 en Endurance Exclamation

Oui un sentiment de liberté existe d'aller fouiller au § 2 tel hall plutôt qu'un autre sauf qu'en fait c'est à nos risques et périls sans certains items qu'il faudrait récolter à tel endroit avant puisque soudainement le héros peut être amené à quitter le rez-de-chaussée non exploré dans son intégralité pour monter au premier étage bien plus coton sans que le lecteur-joueur ait son mot à dire.

Comment comprenez-vous qu'au § 181 de retour dans un couloir du hall nord du rez-de-chaussée nous sommes forcés par Keith Martin de gravir au premier étage Question

Alors qu'il n'est pas dit que nous ayons tout passé au peigne fin en bas Surprised

.
Dans d'autres de ses DF y-a-t-il des "sauts de puce" de cette sorte Question

Ca arrive régulièrement chez lui que l’on passe des seuils où les retours en arrière sont impossibles. C’est agaçant parfois. Deux bonnes manières de faire dans ce cas sont 1) de signifier dans le texte qu’il s’agit d’un seuil particulier (un escalier justement ou encore une porte plus grande/d’un matériau différent que les autres à proximité), 2) de permettre un retour en arrière : dans le Vampire du Château Noir, quand on franchit la porte de bronze de la cour, voilà kiexiste.
Concernant l’escalier, seule la première solution (le fait que ce soit un seuil différent des autres) est applicable : car monter les escaliers nous expose aux rayons de la lune, or le nombre de fois qu’on y est exposé est précisément compté pour une Affliction ; permettre de revenir sur ses pas n’est donc pas possible d’un point de vue structurel.

La Légende de Zagor, de Keith Martin également, est assez exemplaire dans la manière de circuler : pas d’exploration linéaire, on peut toujours revenir sur ses pas, sauf d’un étage à l’autre. L’auteur se sert judicieusement de ces seuils (il y a deux escaliers) pour limiter la liberté d’exploration qui sinon serait totale/submergerait et pour limiter la durée de divers effets, tout en étant explicite à ce sujet (ne prend pas le joueur en traitre contrairement à l’escalier du Château Noir).

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